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John Scalzi: Le vieil homme et la guerre

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John Scalzi Le vieil homme et la guerre

Le vieil homme et la guerre: краткое содержание, описание и аннотация

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*J’ai fait deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme. Puis je me suis engagé.* À soixante-quinze ans, l’âge requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, billet pour les étoiles, mais sans retour. Rien ne le retient plus sur Terre. Combien d’années peut-il espérer vivre ? S’engager, c’est protéger l’expansion de l’humanité dans la Galaxie, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Mais qu’advient-il réellement de ces recrues ? Dans la lignée de *Starship Troopers *de Robert Heinlein et de *La guerre éternelle *de Joe Haldeman, John Scalzi, pour son premier roman, a été finaliste du prix Hugo et a obtenu le prix Campbell du meilleur nouvel auteur de s.-f. Traduit de l’anglais par Bernadette Emerich

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John Scalzi

Le vieil homme et la guerre

À Regan Avery, mon remarquable premier lecteur, et, comme toujours, à Kristine et Athena.

PREMIÈRE PARTIE

Un

J’ai fait deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme, puis je me suis engagé.

Me rendre sur la tombe de Kathy fut le moins éprouvant. Elle est enterrée au cimetière de Harris Creek, à moins de deux kilomètres de la rue où je vis et où nous avons élevé notre famille. Lui obtenir une sépulture dans le cimetière avait été plus difficile qu’il n’aurait sans doute dû l’être. Ni l’un ni l’autre n’avions pensé avoir besoin d’un enterrement ; aussi ni l’un ni l’autre n’avions pris de dispositions. Il est un rien mortifiant, pour employer un mot assez juste, d’être obligé de se quereller avec un conservateur de cimetière sous prétexte que votre femme n’a pas réservé d’emplacement. Finalement, mon fils Charlie – il est maire, Charlie – fendit quelques crânes et obtint la concession. Être le père du maire a ses avantages.

La tombe, donc. Simple et ordinaire, avec une petite plaque au lieu d’une grande pierre tombale. Kathy repose à côté de Sandra Cain dont, par contraste, la pierre tombale imposante est en granit noir poli, avec la photo de lycée de Sandy et, gravée, une citation larmoyante de Keats sur la mort de la jeunesse et de la beauté. C’est Sandy tout craché, ça. Kathy aurait été amusée de savoir que Sandra était rangée à côté d’elle avec sa grande pierre tombale ostentatoire.

Toute sa vie, Sandy avait entretenu une cocasse compétition passive-agressive avec elle. Si Kathy venait à la vente locale de gâteaux avec une tarte, Sandy en apportait trois et fulminait, sans guère de finesse, si la tarte de Kathy se vendait la première. Kathy tâchait de résoudre le problème en achetant par prévention une tarte de Sandy. Il est difficile de dire si cette tactique améliorait ou empirait les choses du point de vue de Sandy.

Je présume que la pierre tombale de Sandy pourrait être considérée comme le point final de l’affaire, une ultime démonstration à laquelle il était impossible de riposter pour la bonne raison que Kathy était déjà morte. D’un autre côté, je n’ai pas le souvenir que quelqu’un soit allé au cimetière sur la tombe de Sandy. Trois mois après son décès, Steve Cain vendit la maison et déménagea en Arizona, un sourire aussi large que l’Interstate 10 vissé sur la figure. Peu de temps après, il m’envoya une carte postale. Il s’était mis à la colle avec une femme de là-bas qui avait été une star du porno cinquante ans plus tôt. Après avoir reçu cette nouvelle, je me sentis souillé pendant une semaine. Les enfants et petits-enfants de Sandy demeurent dans la ville voisine, mais, vu la fréquence de leurs visites, ils pourraient tout aussi bien vivre en Arizona. Il n’y a sans doute que moi qui ai lu depuis les funérailles la citation de Keats sur cette tombe, chaque fois que je passe devant pour gagner celle de ma femme.

La plaque de Kathy porte son nom (Katherine Rebecca Perry), ses dates et les mots : ÉPOUSE ET MÈRE BIEN-AIMÉE. Je lis et relis sans cesse ces mots chaque fois que je vais au cimetière. C’est plus fort que moi. Ce sont quatre mots qui résument une vie de façon aussi inadéquate que parfaite. Ils ne vous apprennent rien sur elle, ni sur sa façon d’affronter le quotidien ou de travailler, ni sur ses centres d’intérêt, ni où elle aimait partir en voyage. Vous ne saurez jamais quelle était sa couleur favorite, ni comment elle aimait se coiffer, ni pour qui elle votait, ni quel était son sens de l’humour. Vous ne saurez rien, excepté qu’elle était aimée. Et elle l’était. Elle aurait estimé que c’était suffisant.

Je déteste venir ici. Je déteste que la femme à qui j’ai été marié quarante-deux ans soit morte un certain samedi matin dans la cuisine. L’instant d’avant, elle préparait une pâte à gaufres et me narrait la querelle du conseil d’administration de la bibliothèque ; l’instant d’après, elle était par terre, se trémoussant sous l’effet de l’attaque qui lui dévastait le cerveau. Je déteste que ses dernières paroles furent : « Mais où ai-je donc rangé la vanille ? »

Je déteste être devenu l’un de ces vieux qui vont au cimetière pour retrouver la compagnie de leur femme morte. Quand j’étais (beaucoup) plus jeune, il m’arrivait de demander à Kathy à quoi cela pouvait servir. Un tas de viande et d’os pourrissants qui était une personne n’en est plus une. Ce n’est qu’un tas de viande et d’os pourrissants. La personne est partie… au paradis, en enfer, ailleurs ou nulle part. Visiter un quartier de bœuf revient au même. Quand on vieillit, on se rend compte que c’est toujours le cas. On n’y prête plus attention. C’est tout ce qui vous reste.

Autant je déteste le cimetière, autant je suis reconnaissant qu’il existe. Ma femme me manque. Il est plus facile de penser à elle au cimetière, où elle n’a jamais été autrement que morte, que partout ailleurs où elle était en vie.

Je ne restai pas longtemps. Comme d’habitude. Juste assez pour ressentir l’espèce de coup de poignard toujours aussi violent au bout de presque huit ans, coup de poignard qui servait aussi à me rappeler que j’avais mieux à faire que de rester planté dans un cimetière comme un pauvre vieux sot. Dès que je le ressentis, je tournai les talons et repartis sans daigner jeter un regard à la ronde. C’était la dernière fois que je viendrais au cimetière et sur la tombe de ma femme, mais je ne voulais pas consacrer trop d’efforts à essayer de m’en souvenir. Comme je l’ai dit, c’est un endroit où elle n’a jamais été autrement que morte. Me rappeler cela n’a guère d’importance.

Maintenant que j’y pense, m’engager dans l’armée ne fut pas éprouvant non plus.

Ma ville est trop petite pour disposer de son propre bureau de recrutement. Je dus me rendre en voiture à Greenville, le chef-lieu du comté, pour m’engager. Le bureau de recrutement avait une petite devanture dans un centre commercial quelconque. Il était coincé entre un magasin de spiritueux avec licence officielle et un salon de tatouage. Selon l’ordre dans lequel on entrait dans chacun d’eux, on risquait de s’éveiller le lendemain matin avec un sérieux problème.

L’intérieur du bureau était encore moins attrayant, aussi impensable que ce fût. Il consistait en une table avec un ordinateur et une imprimante, un humain derrière la table, deux chaises devant et six autres chaises alignées le long du mur. Sur une petite table devant ces chaises étaient posés des prospectus concernant le recrutement et quelques vieux exemplaires de Time et de Newsweek . Bien sûr, Kathy et moi étions venus ici dix ans auparavant. Je subodorais que rien n’avait été retiré, encore moins changé, y compris les magazines. L’humain avait l’air nouveau. Du moins, je ne me rappelais pas que le précédent recruteur eût autant de cheveux ni de poitrine.

La recruteuse était occupée à taper quelque chose sur son ordinateur et elle ne daigna pas en lever les yeux à mon arrivée.

— Je suis à vous dans un instant, marmonna-t-elle en guise de réponse plus ou moins pavlovienne à l’ouverture de la porte.

— Prenez votre temps. Je sais qu’il y a foule.

Cette tentative d’humour vaguement sarcastique se heurta à un silence indifférent, ce qui n’est guère étonnant par les temps qui courent. J’étais content de constater que je n’avais pas perdu ma forme. Je m’assis devant le bureau et attendis que la recruteuse eût terminé ce qu’elle faisait.

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