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John Scalzi: Le vieil homme et la guerre

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John Scalzi Le vieil homme et la guerre

Le vieil homme et la guerre: краткое содержание, описание и аннотация

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*J’ai fait deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme. Puis je me suis engagé.* À soixante-quinze ans, l’âge requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, billet pour les étoiles, mais sans retour. Rien ne le retient plus sur Terre. Combien d’années peut-il espérer vivre ? S’engager, c’est protéger l’expansion de l’humanité dans la Galaxie, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Mais qu’advient-il réellement de ces recrues ? Dans la lignée de *Starship Troopers *de Robert Heinlein et de *La guerre éternelle *de Joe Haldeman, John Scalzi, pour son premier roman, a été finaliste du prix Hugo et a obtenu le prix Campbell du meilleur nouvel auteur de s.-f. Traduit de l’anglais par Bernadette Emerich

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— Vous arrivez ou vous partez ? demanda-t-elle sans me regarder.

— Pardon ?

— Vous arrivez ou vous partez ? répéta-t-elle. Vous arrivez pour signer votre intention d’engagement ou vous partez pour commencer votre service ?

— Ah ! Je pars, s’il vous plaît.

Cette réponse me valut enfin un regard d’entre ses yeux réduits à une fente derrière une paire de lunettes plutôt sévères.

— Vous êtes John Perry.

— C’est moi. Comment le savez-vous ? Elle regarda de nouveau son ordinateur.

— La plupart de ceux qui veulent s’engager viennent le jour de leur anniversaire, même s’ils disposent encore de trente jours pour s’engager officiellement. Aujourd’hui, nous n’avons que trois anniversaires. Mary Valory a déjà appelé pour prévenir qu’elle ne part pas. Et, de toute évidence, vous n’êtes pas Cynthia Smith.

— Je suis ravi de vous l’entendre dire.

— Et puisque vous ne venez pas pour une signature initiale, continua-t-elle en ignorant cette nouvelle pointe d’humour, la logique veut que vous soyez John Perry.

— Je pourrais n’être qu’un vieil homme solitaire qui erre en quête de conversation, fis-je remarquer.

— On n’a guère de ces gens-là par ici. Les gamins d’à côté avec leurs tatouages de démons les effrayent. (Finalement, elle repoussa son clavier et m’accorda toute son attention.) Bien… Vos papiers, s’il vous plaît.

— Mais vous savez déjà qui je suis, lui rappelai-je.

— Pour confirmation.

Aucune ombre de sourire n’accompagnait ces mots. Avoir affaire tous les jours à de vieux croûtons bavards avait probablement fini par l’user.

Je lui tendis mon permis de conduire, mon acte de naissance et ma carte d’identité nationale. Elle les prit, sortit de son bureau un boîtier, le connecta à l’ordinateur et le poussa vers moi. Je plaçai la paume de ma main dessus et attendis la fin du scannage. Elle reprit le boîtier et posa ma carte d’identité sur le côté pour voir si elle concordait avec les données de l’empreinte palmaire.

— Vous êtes John Perry, déclara-t-elle enfin.

— Donc, retour à la case départ !

Elle m’ignora de nouveau.

— Il y a dix ans, pendant votre session d’orientation concernant votre intention d’engagement, vous avez reçu des informations au sujet des Forces de défense coloniale, ainsi que sur les devoirs et obligations que vous seriez tenu d’assumer en rejoignant les FDC, énonça-t-elle sur un ton de voix révélant qu’elle débitait ce laïus au moins une fois par jour, tous les jours depuis ses débuts dans la profession. De surcroît, pendant la période intérimaire, vous avez reçu des documents récapitulatifs afin de vous rappeler quels sont les devoirs et obligations que vous seriez tenu d’assumer.

» Jusqu’ici, avez-vous besoin d’informations supplémentaires ou d’une récapitulation, ou bien déclarez-vous que vous comprenez parfaitement les devoirs et obligations que vous allez devoir assumer ? Sachez que demander des récapitulatifs ou décider à ce stade de ne pas intégrer les FDC n’entraîne aucune pénalité.

Je n’avais pas oublié la session d’orientation. La première partie consistait en une bande de citoyens âgés assis sur des chaises pliantes dans le centre communal de Greenville, en train de manger des donuts et de boire du café tout en écoutant un drone apparatchik des FDC retracer l’histoire des colonies humaines. Puis il avait distribué des brochures sur la vie du service dans les FDC, qui a priori ressemblait à la vie dans toutes les armées. Au cours de la session questions-réponses, nous avions découvert qu’en fait il n’appartenait pas aux FDC. Il avait simplement été engagé pour les présenter dans la vallée de Miami.

La deuxième partie se résumait à un bref examen médical. Un médecin m’avait fait une prise de sang, gratté l’intérieur de la joue pour déloger quelques cellules et fait un scanner cérébral. Apparemment, j’avais réussis l’examen. La brochure distribuée lors de cette session m’avait été envoyée ensuite une fois par an par courriel. Au bout de deux ans, je la jetais dans la corbeille. Je ne l’avais pas lue depuis.

— Je comprends, répondis-je.

Elle opina du chef, sortit de son bureau une feuille de papier et un stylo et me les tendit. La feuille de papier comportait plusieurs paragraphes, chacun suivi d’un espace blanc pour y apposer une signature. Je reconnus le formulaire. J’en avais signé un tout à fait semblable dix ans plus tôt pour indiquer que je comprenais dans quoi j’allais mettre les pieds dix ans plus tard.

— Je vais vous lire chacun des paragraphes suivants. À la fin de chaque paragraphe, si vous comprenez et acceptez ce qui vous a été lu, s’il vous plaît, signez et datez sur la ligne qui suit immédiatement. Si vous avez des questions, s’il vous plaît, posez-les à la fin de la lecture de chaque paragraphe. Si par la suite vous ne comprenez pas ou n’acceptez pas ce qui vous a été lu et expliqué, ne signez pas. Avez-vous compris ?

— J’ai compris.

— Parfait… Paragraphe un : « Je, soussigné, reconnais et comprends que je me porte volontaire en toute liberté, de mon plein gré et sans coercition pour m’engager dans les Forces de défense coloniale pour un temps minimum de service de deux ans. En outre, je comprends que le temps de service peut être prolongé unilatéralement par les Forces de défense coloniale jusqu’à huit années supplémentaires en période de guerre et de contrainte. »

Cette clause de prolongation d’un total de dix ans ne m’était pas nouvelle – j’avais lu une ou deux fois l’information qu’on m’avait envoyée –, quoique je me demandais combien de gens passaient sur ce détail et, parmi ceux qui s’y arrêtaient, combien pensaient réellement qu’ils allaient être coincés dans l’armée pendant dix ans. Mon intuition à ce sujet était que les FDC ne demanderaient pas dix ans si elles n’estimaient pas avoir besoin des volontaires. À cause des lois de Quarantaine, nous n’entendions guère parler des guerres coloniales. Mais ce qui parvenait jusqu’à nous suffisait pour savoir que là-bas, dans l’univers, la paix ne régnait pas en ce moment.

Je signai.

— Paragraphe deux : « Je comprends qu’en m’engageant volontairement dans les Forces de défense coloniale j’accepte de porter des armes et de les utiliser contre les ennemis de l’Union coloniale, y compris éventuellement les autres forces humaines. Je ne puis durant le temps de mon service refuser de porter et d’utiliser des armes selon les ordres ni faire valoir des objections religieuses ou morales dans le but d’éviter de prendre part au combat. »

Combien de gens s’engagent-ils volontairement dans une armée et revendiquent-ils ensuite le statut d’objecteur de conscience ? Je signai.

— Paragraphe trois : « Je comprends et accepte d’exécuter fidèlement et avec toute la diligence voulue les ordres et les directives donnés par mes officiers supérieurs, conformément au Code uniforme de conduite des Forces de défense coloniale. »

Je signai.

— Paragraphe quatre : « Je comprends qu’en m’engageant volontairement dans les Forces de défense coloniale je consens à me soumettre à tout régime ou procédure médicale, chirurgicale et thérapeutique jugés nécessaires par les Forces de défense coloniale pour améliorer l’aptitude au combat. » Nous y étions : voilà pourquoi nombre de croulants de soixante-quinze ans et moi-même nous engagions tous les ans.

J’avais dit une fois à mon grand-père que, lorsque j’aurais son âge, on aurait trouvé le moyen de prolonger considérablement l’espérance de vie. Il avait éclaté de rire et avoué qu’il avait supposé cela, lui aussi, et qu’était-il devenu ? Un vieil homme, rien de plus. Et moi aussi. Le problème avec l’âge n’est pas que les choses se déglinguent l’une après l’autre, mais toutes en même temps, sans arrêt.

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