John Brunner - L'homme total

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres…
Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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— Elle ne t’a jamais écrit ? (Birberger tournait les pages de l’album, revenant en arrière.) Après tout ce que tu as fait pour elle ? Nous y voilà : « Mary Hall, dix-huit ans, sourde-muette, amie du jeune télépathe Gerald Howson, est arrivée par avion aujourd’hui d’Oulan-Bator. Elle a déclaré aux journalistes que l’opération destinée à lui fournir la parole et l’ouïe était complètement réussie et que tout ce qu’elle désirait à présent était la possibilité de mener une vie paisible et normale. » Tiens, regarde !

Howson se dit qu’il n’avait pas vu l’article la première fois parce qu’il ne le voulait pas. La photo, en effet, n’était pas mauvaise. C’était bien elle, à la porte de l’avion, habillée avec élégance, vraiment – maquillée et les cheveux bien arrangés, mais sans aucun doute, c’était la fille qu’il avait connue.

— Est-ce qu’on peut trouver où elle habite ?

Il avait posé la question sans préméditation, mais se rendit compte de son caractère inévitable.

— Je vais chercher l’annuaire ! dit Birberger avec presque trop d’empressement, comme s’il avait hâte que Howson poursuive son chemin.

Il y avait plusieurs dizaines de Williams, mais un seul Stephen Williams. Howson étudia l’adresse.

— Walnut Ouest, dit-il. Où est-ce ?

— Un nouveau quartier qui n’existait pas de ton temps, je crois, la banlieue de la ville s’est beaucoup agrandie. Il y a un bus direct, le 19.

XXII

Le nouveau quartier était spacieux, clair et aéré, avec de petites maisons au milieu de pelouses d’un vert vif. Des enfants qui sortaient de l’école couraient et riaient dans les allées. Il songea sombrement aux ruelles étouffantes et laides de son enfance et réprima un mouvement d’envie absurde. Se hâtant autant qu’il pouvait, il suivit les plaques jusqu’à la maison des Williams.

Le nom était là, sur la boîte aux lettres S. WILLIAMS.

Il s’approcha et sonna.

Au bout d’un moment, la porte s’ouvrit prudemment sur une chaîne de sûreté, et une petite fille d’environ sept ans regarda par la fente.

— Qu’est-ce que vous voulez ? demanda-t-elle timidement.

— Est-ce que Mme Williams est là ?

— Maman n’est pas à la maison, dit la fillette de sa voix la plus adulte et la plus ferme. Je suis absolument désolée.

— Est-ce qu’elle rentrera bientôt ? Je suis un vieil ami et je voudrais…

— Qu’est-ce que c’est, Jill ? demanda la voix d’un garçon invisible.

— Il y a un monsieur qui veut voir Maman, expliqua la fillette, et le claquement de souliers annonça que le garçon descendait l’escalier.

Un instant plus tard, deux autres yeux examinaient le visiteur. Le garçon était frappé par l’aspect de Howson, et ne parvint pas à le dissimuler, mais on l’avait habitué à être poli et il ouvrit la porte et invita Howson à entrer et à attendre.

— Maman est chez Mme Olling, à côté, dit-il. Elle ne sera pas longue.

Howson le remercia et boitilla à sa suite jusqu’au salon. Il les entendit discuter dans son dos à voix basse. Jill se plaignait qu’ils aient laissé un étranger pénétrer dans la maison, et son frère ripostait que Gerald n’était pas plus grand que lui et alors comment pouvait-il être dangereux ?

Timidement les enfants le suivirent dans le salon et s’assirent sur le canapé en face de lui, ne sachant que dire. Howson n’avait pas eu affaire à des enfants depuis des années ; il se sentait presque aussi intimidé qu’eux.

— Votre mère vous a peut-être parlé de moi, suggéra-t-il. Je m’appelle Gerry, Gerry Howson. Je connaissais votre mère quand elle… avant qu’elle rencontre votre papa. Vous êtes Jill, n’est-ce pas ? Et… ?

— Je m’appelle Bobby. Heu… Est-ce que vous habitez près d’ici, M. Howson ?

— Non. Je vis à Oulan-Bator. Je suis docteur dans le grand hôpital.

— Un docteur ! (La timidité de Jill commença à fondre. Elle se pencha en avant avec excitation.) Oh ! Je serai infirmière quand je serai grande.

— Et vous, Bobby ? Vous voulez être docteur ?

— Non. Je veux être pilote de Mars ou capitaine de sous-marin. (Puis, avec une gravité imitée des adultes, il ajouta :) Je suis sûr pourtant que le travail d’un docteur est très intéressant.

— M. Howson, dit Jill d’un air intrigué, si vous êtes docteur pourquoi avez-vous une jambe malade ? Vous ne pouvez pas la guérir ?

— Jill ! s’écria Bobby, horrifié. Tu sais qu’il ne faut pas dire des choses pareilles !

C’est un adulte, songea Howson avec amusement.

— Ça ne fait rien, dit-il. Non, Jill, je ne peux pas la guérir. Je suis né comme ça, et on ne peut rien y faire. D’ailleurs, je ne suis pas un docteur de ce genre. Je… je regarde dans l’esprit des gens malades et je dis ce qui ne va pas chez eux.

Les airs adultes de Bobby s’évanouirent :

— Vous voulez dire que vous soignez les fous ?

— Eh bien, fit Howson avec l’ombre d’un sourire, je ne crois pas que « fou » soit un mot très gentil. Les gens qui viennent à mon hôpital ressemblent à tout le monde. Ils ont simplement besoin d’aide parce que la vie est devenue trop compliquée pour eux.

Leur scepticisme était visible. Howson soupira.

— Aimeriez-vous que je vous raconte une histoire sur mon travail ? proposa-t-il. Autrefois, je racontais des histoires à votre mère, et elle aimait beaucoup cela.

— Ça dépend de l’histoire, dit prudemment Bobby.

Jill le regardait avec de grands yeux depuis qu’il leur avait révélé qu’il était un « docteur pour les fous ».

— Je ne crois pas que des histoires sur des fous nous plairont, dit-elle d’un air plein de doute.

— C’est très amusant, promit paisiblement Howson. Beaucoup plus que d’être un cosmonaute ou un capitaine de sous-marin. C’est un métier formidable. (Il se demanda avant de poursuivre, depuis quand il n’avait pas songé combien il était totalement persuadé de cela.) Supposons que je vous parle d’une personne qui vient me trouver à l’hôpital…

La technique lui revint comme s’il l’avait employée la veille et non onze ans auparavant. Doucement, il projeta aux enfants l’idée de fermer les yeux comme il avait fait autrefois pour la sourde-muette.

D’abord… une salle d’hôpital : efficacité, confiance, gentillesse. De jolies infirmières – Jill pouvait être l’une d’elles pour un moment – apaisant un malade au visage plein de gratitude.

Maintenant… Un coup d’œil dans l’esprit du patient. Un cauchemar : mais pas un cauchemar d’enfant, trop terrifiant pour eux. Un cauchemar d’adulte plutôt… Trop complexe pour qu’ils en perçoivent plus que la nature artificielle.

Et puis… Des images aiguës, précises : le patient courant dans les couloirs de son esprit poursuivi par les monstres de son subconscient ; cherchant de l’aide sans en trouver jusqu’à ce que la présence du médecin suggère la sécurité et le réconfort. Puis les horreurs s’arrêtèrent : avec les armes qu’ils pouvaient créer simplement en pensée, le patient et le docteur ensemble rassemblèrent les choses, les firent reculer, les acculèrent et puis elles ne furent plus là.

C’était un condensé d’une demi-douzaine de cas dont il s’était occupé à ses débuts ; simple, vigoureux et excitant sans être trop effrayant.

— Bon sang ! dit Bobby avec respect, je ne savais pas que c’était comme ça !

Jill allait confirmer cette réaction lorsqu’en jetant un regard vers l’entrée elle bondit sur ses pieds en s’écriant :

— Voilà maman ! Maman, il y a quelqu’un qui veut te voir. Il nous a raconté une histoire formidable, comme celles qu’il te racontait !

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