John Brunner - L'homme total

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres…
Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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— Voilà ce que je désire, dit Howson d’une voix faible. Et ce n’est pas ce qui me fera du bien, pourtant. Au revoir, Pan. Et merci.

XXI

À l’aéroport il se renseigna sur les vols à destination de sa ville natale, et fut presque choqué en se rappelant que c’était jadis « chez lui ».

Chez lui ! Depuis quand n’y avait-il plus pensé en ces termes ?

Les gens se souviendraient-ils, le reconnaîtraient-ils ? Il n’avait pas beaucoup changé, mais il était bien vêtu alors qu’il avait été loqueteux, bien nourri et non plus maigre et émacié, et c’était un changement suffisant pour leur faire plisser le front à la recherche d’un souvenir à demi évanoui.

Une excitation étrange et enivrante commença de le gagner tandis que le taxi parcourait les rues familières en direction du quartier où il avait passé la plus grande partie de son enfance. Saisi d’une impulsion, il demanda au chauffeur de s’arrêter pour le laisser descendre. La plupart de ses bagages étaient restés à l’aéroport et il n’avait gardé qu’une valise légère, facile à porter car il désirait que cette partie du voyage se déroule lentement, à pied, afin que la force des vieilles associations d’idées puisse remplir son esprit.

Le premier fait important qui le frappa fut la disparition de son ancienne maison.

Il s’arrêta à un coin de rue et considéra l’entassement d’appartements à bas prix qui avaient pris la place du terrier au plâtre écaillé qu’il avait connu. Les mêmes gangs de rues se pourchassaient autour de lui, les mêmes vieilles voitures roulaient en grinçant, les mêmes bus bondés cliquetaient et dévalaient les chaussées en pente. Mais l’immeuble n’était plus là.

Une vague de nostalgie inattendue l’effleura. Il changea sa valise de main et se remit en marche. À mesure qu’il avançait, il découvrait des gens qui le dévisageaient ; un petit garçon lui lança bravement un gros mot à la figure et s’écroula de rire. Il connaissait à présent le pourquoi de telles actions et n’en éprouva pas de ressentiment.

À une ou deux rues de distance vers le nord, se rappela-t-il, il y avait un bar où il avait accompli d’étranges travaux durant la maladie de sa mère. Pour y aller il devait passer devant son ancienne école. Il prit au nord, tout en continuant de faire mentalement des comparaisons.

Le bar-restaurant avait changé de disposition et de décoration mais il était toujours là. Il semblait plus prospère que par le passé. Il y avait des tabourets hauts au comptoir mais il gagna une table, provoquant une grimace chez le barman ; mais il lui paraissait trop difficile de grimper sur un tabouret.

— Qu’est-ce que ce sera ? demanda l’homme.

Après ce voyage, Howson découvrit qu’il avait faim.

— Une petite portion de steak-frites et une boîte de bière.

En attendant que la nourriture arrive de la cuisine, le barman dévisagea le visiteur avec curiosité. La raison de son intérêt était évidente, mais Howson attendait qu’il posât clairement la question.

— Voilà, tout p’tit, fit l’homme d’un ton plutôt amical, comme il posait l’assiette et le verre devant Howson. Dites… Je crois bien vous avoir vu quelque part, y’a bien longtemps, non ?

Il devait avoir à peu près douze ans lorsque Howson était parti ; il était possible qu’il se rappelât.

— C’est possible, fit prudemment Howson. Est-ce que c’est toujours Charlie Birberger le patron, ici ?

— Hum hum. Vous êtes un ami ?

— Je l’étais autrefois. (Howson hésita.) S’il est là, peut-être peut-il venir me dire un mot ?

— Je vais demander, dit aimablement le barman.

Il y eut un échange de paroles à la cantonade ; puis Birberger lui-même, plus vieux, plus gros, mais toujours le même, entra dans le bar en clignant des yeux.

Il aperçut Howson et s’immobilisa. Son esprit était un kaléidoscope d’étonnement. Il se ressaisit vivement et s’avança d’un air jovial.

— Seigneur ! Le gars de Sarah Howson ! Eh bien ! Je ne me serais jamais attendu à te voir ici, après tout ce qu’on a entendu dire sur toi ! Tu te débrouilles bien, hein ?

— Je me débrouille, dit Howson. Vous ne voulez pas vous asseoir ?

— Oh ! Bien sûr ! (Birberger tira une chaise de sous la table et y installa sa masse. Il posa les coudes sur la table et se pencha en avant.) On lit des choses sur toi dans les journaux, tu sais, des fois. Ça doit être un travail formidable, ce que tu fais. J’avoue que je me serais jamais attendu à ce que tu arrives là où tu es ! Hum… Ça fait un bout de temps… hein ? Dix ans !

— Onze, dit paisiblement Howson.

— Tant que ça ! Eh bien !

Il y avait un léger tremblement dans la voix sonore de Birberger et Howson fut saisi soudain par une étrange constatation. Bon sang ! Cet homme a peur !

— Heu… des raisons particulières de revenir ? demanda maladroitement Birberger. Ou c’est juste pour revoir son vieux coin ?

— Plutôt revoir les vieux amis, rectifia Howson. (Il but une gorgée de bière.) Vous êtes le premier que je rencontre depuis que je suis arrivé, il y a une heure ou deux.

— C’est gentil à toi de me compter parmi tes vieux amis, fit Birberger, rayonnant. Tu sais, je pense souvent au vieux temps quand j’te laissais nous aider ici. Je me rappelle que t’avais un sacré appétit pour un… (Il allait dire « un nabot » mais il s’arrêta et termina après un changement de direction intérieure.) Un jeune gars ! (Il s’adossa à son siège.) Tu vois, ça me fait plaisir de penser que peut-être je m’arrangeais pour te donner un coup de main, de temps en temps. Avec ta mère malade et le reste…

Les filtres roses qu’il plaçait devant ses souvenirs étaient visibles pour Howson. Il dissimula un sourire. Peu importait. Il approuva du chef, et l’inquiétude qu’avait tout d’abord éprouvée Birberger se dissipa.

— À propos, dit le gros homme. J’ai gardé toutes les coupures de journaux où on racontait comment on t’avait découvert. Je crois que je pourrais les retrouver pour te les montrer. Attends voir !

Il se mit lourdement debout et disparut dans l’arrière-salle. Quelques instants plus tard, il rapportait un album crasseux qu’il essaya vainement d’épousseter en se rasseyant.

— Voilà ! dit-il en le tournant de façon que Howson puisse lire les coupures jaunies.

Howson posa sa fourchette et son couteau et feuilleta l’album avec curiosité. Il ne s’était pas douté que la découverte d’un télépathe avait provoqué une telle agitation dans la ville. Il y avait les gros titres de tous les journaux locaux importants, certains accompagnés de photos de Danny Waldemar et d’autres membres du personnel de l’O.N.U.

Il était arrivé à la dernière page et s’apprêtait à rendre l’album lorsqu’il eut une hésitation. Le dernier article paraissait n’avoir aucun rapport avec le reste ; c’était un simple paragraphe annonçant le mariage de Miss Mary Hall et de M. Stephen Williams, et il datait d’environ deux ans après qu’il fut parti.

— Ceci a-t-il un rapport avec le reste ? demanda-t-il en désignant l’article.

Birberger se pencha pour étudier l’article. Il fronça les sourcils.

— Voyons, qu’est-ce que… ? Si c’est là, c’est qu’il y a une raison. Ça doit avoir un rapport avec… Bon sang, je me rappelle ! (Il leva un regard étonné sur Howson.) Tu ne connais pas ce nom ? J’aurais cru que toi justement !…

Howson le dévisageait sans comprendre. Et puis il sut.

Il ferma les yeux. Le choc était presque physique.

— Non… non, dit-il d’une voix rauque. Je n’ai jamais su son nom. Elle était sourde-muette, voyez-vous, elle ne pouvait pas me le dire. Et lorsqu’elle a pu parler et entendre, elle n’est venue me voir que deux ou trois fois.

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