Maison pour les oiseaux
Nid pour l’amour
Tout cela pour rien
Lev Ospovat, dans son livre sur Diego Rivera (Moscou, 1989, p. 392), parle de l'amitié « monstrueuse » du peintre mexicain, « turbulent, généreux, coureur de femmes et fantastiquement menteur », avec le vieux révolutionnaire « acculé à la défaite, méfiant et hermétique », et cite le propos de Trotski sur Rivera, rapporté par le peintre Juan O'Gorman : « Diego est atroce. Psychiquement, il est pire que Staline. Ce dernier, à côté de Rivera, semble presque un philanthrope ou un enfant de huit ans. »
Olivia Gall, Trotsky en México, Mexico, 1991, p. 217.
André Breton, œuvres.
Diego Rivera, My Art, my Life, op. cit., p. 224.
In Hayden Herrera, op. cit., p. 238.
Diego Rivera, My Art, my Life, op. cit., p. 226.
In Hayden Herrera, op. cit., p. 246.
Diego Rivera, My Art, my Life, op. cit., p. 226.
Diego Rivera, My Art, my Life, op. cit., p. 226.
In Hayden Herrera, op. cit., p. 276.
Tu vois, si je t’aimais, c’était pour tes cheveux
Maintenant que tu n’en as plus, je ne t’aime plus.
Entre 1928 et 1931, la revue Contemporáneos, publiée à Mexico, fut l'organe littéraire des écrivains d’avant-garde, proches du surréalisme, tels que Jaime Torres Bodet, Xavier Villaurrutia, Ortiz de Montellano ou Jorge Cuesta (qui épousa Lupe Marín après la rupture de celle-ci avec Diego Rivera). Le mépris de Rivera pour ces intellectuels détachés et « artepuristas » eut pour corollaire la condamnation du chef du mouvement muraliste par les représentants de la nouvelle génération, tels que Cardoza y Aragón ou Octavio Paz, qui dénoncèrent alors l'« impérialisme esthétique » de Rivera.
Diego Rivera, My Art, my Life, op. cit., p. 244. Le texte de Gladys March mentionne le nom de Quetzalcoatl, évidemment une erreur de transcription.
L’alliance entre le Mexique et l'Allemagne hitlérienne fut l’un des griefs majeurs des intellectuels mexicains contre la politique opportuniste de Lázaro Cárdenas. Dans son projet de fresque, Diego Rivera, en plus des portraits charges de Hitler et de Mussolini, caricaturait l’armée sous les traits d'un général « tête de cochon » et la révolution figurée par un âne.
Diego Rivera, My Art, my Life, op. cit., pp. 242–243.
In Raquel Tibol, op. cit., p. 230.
Guadalupe Rivera Marín, Un Río, dos Riveras, Mexico, 1989.
Eli Boutra, dans son essai Mujer, ideología y arte (Barcelone, 1987), analyse très clairement l'ambiguïté de la féminité de Frida, dont « la peinture est un défi constant, une attaque irrévérencieuse des valeurs de l’idéologie dominante. Frida se permet le luxe, étant donné sa condition de femme, d’exprimer sans fard sa vision de la vie et de la mort, avec du sang, ce liquide si proche de la vie quotidienne des femmes et proscrit par l'art et par la société » (pp. 57–58).
In Raquel Tibol, op. cit., pp. 100–101.
Ces citations du Journal sont extraites du livre de Martha Zamora, El Pincel de la angustia, Mexico, 1987, pp. 229–232.
In Raquel Tibol, op. cit., pp. 107–110.
In Raquel Tibol, op. cit., pp. 107–110.
Le seul portrait d’Antonia par Diego Rivera figure dans le livre de Leah Brenner, An Artist Grows up in Mexico, New York, 1945.
La cérémonie de la messe fut adoptée spontanément par les populations indiennes au XVI esiècle, particulièrement au Yucatán et sur le haut plateau central. Cette messe, où le maïs (cultivé dans les milpas) symbolisait le dieu jeune identifié au Christ, a survécu jusqu'aux temps modernes, et joua même un rôle dans la guerre des Mayas Cruzoob au Yucatán et au Quintana Roo.
Mexican Folkways , juin-juillet 1926.
Journal de Frida Kalho, in Raquel Tibol, op. cit., p. 132.
Diego Rivera, Arte y Política , Mexico, 1979, p. 247.
In Elena Poniatowska et Graciela Iturbide, Juchitán de las mujeres, Mexico, 1989, p. 17.
In Elena Poniatowska et Graciela Iturbide, op. cit., p. 12.
José Vasconcelos, Ulises Criollo, Mexico, 1985, II, 1981.
Elena Poniatowska et Graciela Iturbide, op. cit., p. 12.
Filadelfo Figueroa, Tehuana y Sandunga, Oaxaca, 1990.
In Raquel Tibol, op. cit., p. 132.
Diego Rivera, Arte y Política, op. cit ., p. 288.
Ibid., p. 328.
Ibid.
Ibid., p. 335.
Ibid., p. 325.
La Cuestión del arte in México, in Diego Rivera, Arte y Política, op. cit., p. 322.
Ibid., p. 446.
In Edward Weston, Daybooks, op. cit ., vol. 1, p. 40.
Voir Frida Kalho, Un Portrait photographique , de Elena Poniatowska et Carla Stellweg, Éditions Arthaud, Paris, 1992.
Martha Zamora, El Pincel de la angustia, op. cit., p. 118.
In Raquel Tibol, op. cit., p. 63.
Le tableau sera plus tard vendu (pour trois mille dollars) au gouvernement de la Chine populaire, et disparaîtra en 1968 dans la tourmente de la Révolution culturelle.
Avec mon amour et amitié
Venus du fond de mon cœur
J'ai le plaisir de t'inviter
à ma modeste exposition.
À huit heures du soir
— Car tu as une montre en poche —
Je t'attends dans la galerie
De cette Lola Alvárez Bravo.
Elle se trouve au 12 d’Amberes
Et ses portes s'ouvrent sur la rue
De sorte que tu ne peux pas te perdre
Et je ne t'expliquerai pas davantage.
Je veux seulement connaître
Ton opinion juste et sincère
Tu as beaucoup lu et écrit
Ton savoir est majuscule.
Ces tableaux de peinture.
Je les ai peints de ma main
Ils attendent sur les murs
pour plaire à tous mes frères.
Voilà, mon vieux camarade.
Avec une amitié véritable
De toute son âme, elle te remercie
« Frida Kahlo de Rivera ».
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