Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

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Congo Requiem: краткое содержание, описание и аннотация

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On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

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Comme à son habitude, elle prononça la dernière phrase qu’il aurait pu prévoir :

— J’ai couché avec ton frère.

Il sursauta et la regarda enfin. Profil impassible, parfait, dessiné d’un seul geste. Et ces putains d’yeux asiatiques qui lui donnaient en toutes circonstances un air ambigu, à la fois voilé et acéré.

Tout de suite, il intégra le fait : son frère macho avait toujours craqué pour la belle-sœur inaccessible. Elle incarnait tout ce qu’il n’avait pas : noblesse, raffinement, snobisme. Mais Sofia, qu’est-ce qui pouvait lui plaire chez ce flic brutal ? Au fond, Loïc ignorait ce qu’elle aimait, vraiment .

— Quand ? demanda-t-il comme tous les cocus de la terre.

— En septembre dernier.

— En pleine histoire de l’Homme-Clou ?

Son silence fut une confirmation.

— Ça dure encore ?

— Non.

— C’est plié ou vous réfléchissez ?

Elle rit à voix basse. Manière de dire qu’elle ne possédait pas la réponse elle-même. Pour Loïc, aucun commentaire à faire. Ils étaient séparés, Sofia était libre, et il n’éprouvait rien à son sujet qui puisse se rapprocher d’une quelconque jalousie. Après tout, il préférait imaginer son ex entre les bras de son frangin qu’avec un de ces quadras brillants et bruyants de la jet-set italienne. Il pensait surtout à ses enfants. Si les choses prenaient une tournure sérieuse, Milla et Lorenzo verraient simplement plus souvent leur oncle, toujours maladroit avec eux mais bienveillant.

Surtout, Erwan représentait une présence solide, familière — tout ce qu’il n’était pas, lui. Au nom de ses enfants, Loïc était prêt à passer le relais. L’idée même de cette liaison le rassurait comme il avait toujours été réconforté de savoir Erwan auprès de Gaëlle, à surveiller ses frasques, à la protéger, quand lui-même était occupé à se défoncer au fond d’un squat ou à vendre son cul dans l’espoir de choper le sida.

Soudain, il comprit ce qu’il éprouvait vraiment et cela lui donna envie de vomir. Son frère était monté à bord, il pouvait donc se jeter à l’eau.

Mourir enfin.

62

Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas passé une aussi bonne soirée.

Tout l’excitait dans cette virée nocturne. L’escapade incognito, aux côtés de cette nana habillée chez Emmaüs. La banlieue déserte qui évoquait une fourmilière coulée dans du béton. Les rues qu’elle avait sillonnées le matin même en taxi, aux trousses de Katz, et qui lui donnaient un coup d’avance sur Audrey. Même la voiture de la fliquette, une Hyundai déglinguée puant le McDo, possédait à ses yeux un certain exotisme. Seul bémol, ses cerbères leur collaient toujours au train mais après tout, elles pouvaient avoir besoin de renfort.

Sa propre tenue avait aussi valeur d’évènement : un survêtement noir qu’elle n’utilisait que pour ses séances de gym. Elle était Irma Vep, l’héroïne des Vampires de Louis Feuillade qui se glisse dans les maisons pour y jeter la mort et le chaos.

Et maintenant, le cimetière.

Elles dépassèrent le portail et se garèrent plus loin. Elles revinrent sur leurs pas et escaladèrent la grille sans difficulté, ignorant leurs anges gardiens qui les observaient, médusés. En quelques secondes, elles furent de l’autre côté, plongeant dans un grand bassin de pierre et de silence.

— Par là, chuchota Gaëlle.

Dans la nuit, l’uniformité du cimetière s’accentuait. Des centaines de tombes, de la même couleur morne, presque identiques. Une cité-dortoir définitive.

— Ça t’amuse tout ça, hein ? demanda Audrey avec une nuance d’agacement.

— Pas toi ?

L’OPJ ne répondit pas. Enfin, elles parvinrent près du caveau des Hussenot et enfilèrent des gants de chirurgien. Le bâtiment parut à Gaëlle plus imposant que le matin même — et surtout plus lugubre.

La porte en fer forgé, tout droit sortie d’un péplum, était ponctuée de gros rivets noirs. Audrey ouvrit sa gibecière. À l’intérieur, un fatras d’outillage que la frêle trentenaire avait porté jusqu’ici sans broncher.

— Mate s’il y a pas un gardien ou quelqu’un qui arrive.

Gaëlle s’exécuta, scrutant les allées, les zones d’ombre entre les croix. La forêt minérale lui renvoyait un regard glacé et indifférent. Pendant ce temps, Audrey tripotait la serrure en jurant à voix basse. À mesure qu’elle s’énervait, elle prenait de moins en moins de précautions, balançant le matériel inutile au fond du sac, produisant des kling et des klong tonitruants. Gaëlle avait l’impression que ces bruits retentissaient jusqu’au périph.

Enfin, l’OPJ émit un souffle rauque et la porte s’ouvrit — Gaëlle se dit qu’elle devait pousser le même genre de soupirs en plein orgasme. À l’intérieur, après quelques marches, une antichambre donnait accès à une grille aux motifs singuliers — silhouettes et symboles évoquaient des hiéroglyphes égyptiens. Les fleurs du matin trônaient devant, encore éclatantes. Gaëlle revit la silhouette de Katz portant son bouquet. Il planait sur cette histoire une odeur de mystère intense, aux confins de la folie.

La grille était verrouillée. Audrey fit de nouveau jouer ses outils. Gaëlle s’était emparée d’une torche et cherchait à apercevoir la salle funéraire entre les contours de fer forgé.

— Éclaire-moi, merde ! aboya Audrey.

Gaëlle concentra son faisceau sur la serrure. Bientôt un clac retentit. Les gonds ne grincèrent pas et elle en fut presque étonnée, tant les clichés étaient ici à l’œuvre. Elles s’avancèrent et découvrirent les trois cercueils — les deux petits de part et d’autre du grand, posés sur des tréteaux. Elles échangèrent un regard. Pourquoi n’étaient-ils pas inhumés sous une dalle ?

Un prie-dieu, installé en face, suggérait des heures de recueillement, un abîme de tristesse solitaire, les marques des genoux sur le velours de l’assise en guise de confirmation.

Gaëlle essayait de ne pas trop faire trembler sa lampe. En s’approchant, elle nota que les cercueils n’étaient pas en bois mais plutôt dans un matériau mat — de la pierre non polie. Sur une étagère, trois urnes s’alignaient, noires, reproduisant à leur échelle la différence de taille des bières. Glaçant. Pourtant, Gaëlle posa la main sur le cercueil le plus imposant. Première surprise : il était bien en bois mais enduit d’une peinture sombre. Deuxième choc : le couvercle bougeait.

— Putain, siffla-t-elle du bout des lèvres, il est pas fermé.

Sans réfléchir, elle coinça sa lampe entre ses dents puis poussa la partie supérieure : il y avait bien un corps dans le cercueil mais entièrement entouré de bandelettes grises. Cela semblait si cinglé qu’elle recula, récupérant sa torche entre ses doigts d’un geste réflexe. Le temps qu’elle l’oriente à nouveau, elle contemplait, incrédule, une véritable momie évoquant celles du musée du Louvre. Mêmes bandes noircies, mêmes reliefs compressés suggérant un corps étouffé, entravé, qu’on aurait empêché de grandir.

Les deux femmes restaient immobiles. La singularité de la découverte, l’atmosphère sacrée du sanctuaire, l’aspect menaçant de la dépouille, tout les sidérait. Passé l’effet de surprise, Gaëlle revint à sa première idée : ce n’était pas Philippe Hussenot là-dessous. Sans hésiter, elle se mit à palper le visage. Une bandelette se défit à hauteur des tempes : elle la saisit et la déroula. Elle devinait, de l’autre côté du cercueil, l’effarement d’Audrey — mais pas un mot ni un geste pour l’en empêcher : elle aussi voulait savoir.

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