Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Congo Requiem: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Congo Requiem»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

Congo Requiem — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Congo Requiem», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Erwan.

— Rien à voir avec toi.

— Dis-moi quand même.

— Il veut savoir si j’ai vu des caisses de pénicilline à bord. Il les attend depuis six mois. Je lui ai expliqué qu’il devrait attendre encore.

Erwan saisit une chaise et s’assit face au bureau de Fuamba — un pupitre d’écolier englouti sous des piles de paperasse. Il n’eut pas besoin de répéter ses questions.

— Je me souviens très bien de Catherine, commença le docteur, tout en parcourant un dossier qu’il signa d’un geste sec. On l’appelait la Française.

— Vous vous rappelez son petit ami, un flic qui enquêtait sur l’Homme-Clou ?

Nouveau dossier, nouvelle signature.

— Grégoire ? Mais je le connaissais trrrrès bien ! Un grand gaillard, bien solide ! Y vous ressemblait.

— C’est mon père.

Fuamba haussa les sourcils en signe de doute. Petit, large, cheveux crépus et gris, il portait de grosses lunettes comme s’il s’apprêtait à piloter une moto ou un autre engin rapide. Il arborait une blouse blanche tachée de rouge et un stéthoscope — uniforme d’officier médical qu’il n’avait pas dû quitter depuis cinquante ans. Tout en parlant, il continuait à biffer les premières pages de ses dossiers moisis.

— Grégoire…, répéta-t-il rêveusement. Y avait des problèmes avec Cathy…

— Quel genre ?

Bref regard au-dessus de ses verres :

— Il la battait. Elle avait les bras couverts de bleus…

Les démons de Morvan, déjà là.

— Pourquoi elle ne le quittait pas ?

— Eux deux, ça remontait à loin.

Machine arrière toute :

— Attendez. Vous voulez dire qu’ils se connaissaient d’avant Lontano ?

— Cathy s’était fait muter au Congo pour le retrouver. Je crois qu’ils s’étaient fiancés au Gabon.

Erwan s’ébroua de sa surprise et essaya de recoller les morceaux. Rewind . Grégoire avait commencé son exil africain à Libreville et à Port-Gentil. Il y avait connu Cathy. Il était ensuite parti mener son enquête à Lontano. Sa fiancée l’avait rejoint et avait évincé Maggie. La véritable histoire était donc le contraire de ce qu’il avait compris jusqu’ici : la pièce rapportée, c’était la Salamandre, non l’inverse.

Durant quelques secondes, il considéra la mort de Cathy à travers le prisme de ces nouveaux éléments. Mobiles, suspects, stratégies tourbillonnaient devant ses yeux. Morvan avait-il frappé trop fort ? Maggie avait-elle voulu se débarrasser de sa rivale ? L’hypothèse d’un meurtre étranger à la série reprenait du sens.

Fuamba ferma son dernier dossier et se leva d’un bond :

— Venez. Faut qu’je fasse ma ronde. (Son rire claqua comme un pétard.) Je veux dire : ma visite !

Erwan jeta un coup d’œil à sa montre : plus qu’un quart d’heure. Salvo suivit le mouvement, l’air tendu. Les plaies des patients n’offraient aucune ambiguïté. D’ailleurs, des fusils étaient entreposés dans une cage bouclée avec un cadenas — l’arsenal des patients.

Les blessés s’alignaient sur une vingtaine de lits dans une chaleur suffocante, assortie de violents effluves de désinfectant. Amputés, ensanglantés ou aveugles, certains gémissaient mais la plupart demeuraient immobiles et silencieux. Leurs uniformes étaient en lambeaux, leurs pansements souillés, les portiques de perfusion ne soutenaient rien. L’odeur d’antiseptique couvrait tout, comme si on soignait ici uniquement à l’éther ou à la javel.

— Catherine, reprit Erwan en suivant Fuamba, elle vous parlait de ses… problèmes ?

— Non. Mais moi j’ai parlé à Grégoire. Ça pouvait plus continuer comme ça. Il avait de vrais… troubles mentaux. En France, on l’aurait enfermé depuis longtemps !

— Qu’est-ce qu’il a répondu ?

Le muganga passait d’un lit à l’autre, soulevant les compresses, observant des courbes de température, serrant des mains — tout le monde l’appelait « papa ».

— Qu’il se soignait, qu’un psychiatre allait le guérir.

— Un psychiatre ? À Lontano ?

— À la clinique Stanley, oui, y s’appelait de Perneke. Michel de Perneke. (Nouveau rire sec.) Il connaissait tous les secrets des Blancs !

Jamais entendu ce nom. Une nouvelle pièce du puzzle ?

— Parlez-moi de Catherine.

Fuamba auscultait un jeune homme qui avait perdu ses deux jambes. Le torse nu du mutilé, noir et musculeux, contrastait douloureusement avec les deux moignons bandés de blanc. Penché sur lui, le docteur écoutait son rythme cardiaque avec son stéthoscope — cet instrument semblait être sa seule arme dans sa bataille contre la mort. Il se redressa et sourit au soldat dont les yeux luisaient de fièvre.

— Docteur, insista Erwan, s’il vous plaît… Elle avait de la famille ?

Fuamba répondit, comme pour lui-même, l’air désolé :

— Cathy… La petite Française… Pas de famille… Une orpheline…

— Des amis ?

Il ouvrit les bras vers la salle, repris par sa jovialité :

— Voilà ses amis ! Elle passait son temps au dispensaire… Elle faisait que travailler… Ji m’exkizzzze…

Il le dépassa et pénétra dans la salle suivante. Plus de monde encore mais uniquement des femmes et des petites filles. Erwan songea à Mouna et à son « centre de soins » qui était en réalité un lieu de convalescence. Ici, les victimes venaient d’être violées.

Fuamba s’arrêta devant une petite fille assise sur un lit sans drap, recroquevillée, la tête entre les mains. Elle paraissait minuscule, dérivant sur une grande chaloupe de fer. Fuamba voulut vérifier son pansement — elle portait un bandage à l’entrejambe — mais y renonça. Pour la première fois, une crispation passa sur son visage — Erwan se demanda comment il tenait le coup.

— Patron, murmura Salvo, faut y aller : la barge va partir.

Plus que quelques minutes pour arracher encore d’ultimes révélations.

— Cathy, reprit-il, elle avait peur de Grégoire ?

— Non. Elle disait qu’elle voulait le sauver… J’étais inquiet. Je suis même allé voir le psychiatre… À la clinique des Blancs !

Il rit dans ses épaules, comme à l’évocation d’un souvenir tordant.

— Qu’est-ce qu’il vous a dit ?

— La même chose que Grégoire : qu’il savait comment le soigner. Il prétendait même connaître l’origine de son mal.

— Quelle origine ?

Fuamba auscultait maintenant une adolescente dont le visage trahissait une violente folie, comme tournée vers l’intérieur. Son expression évoquait une cage qu’on aurait verrouillée sur ses traits.

— Quelle était cette origine, docteur ?

Le muganga haussa les épaules sans répondre. À cet instant, la corne de brume résonna.

— Tonton, insista Salvo, on va rater le départ !

— Essayez de vous souvenir, docteur, que vous a dit de Perneke ?

— Qu’il savait pourquoi Grégoire frappait Cathy… Il avait découvert son secret… Il avait un dossier sur lui…

Le médecin soulevait une compresse de gaze sur le bas-ventre d’une malade inconsciente — par chance, le carré verdâtre faisait paravent et Erwan ne voyait pas la plaie. Fuamba gardait son sourire perché sur les lèvres tout en fixant intensément la blessure. Lui aussi avait l’air d’un dément.

— Ce dossier, que contenait-il ?

Fuamba parut se souvenir de la présence d’Erwan. Il ôta les embouts de ses oreilles et se tourna vers lui. Il avait perdu toute expression joviale.

— Allez voir sœur Hildegarde. On travaillait ensemble à l’époque.

Le nom donné par le Père blanc à Lubumbashi.

— Elle a jamais bougé, murmura le médecin en retrouvant son sourire. « Plus vieux est le bouc, plus dure est la corne… » C’est ce que disent les Belges.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Congo Requiem»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Congo Requiem» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Kaïken
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Miserere
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Passager
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - L'Empire des loups
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres
Jean-Christophe Grangé
libcat.ru: книга без обложки
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Esclavos de la oscuridad
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Отзывы о книге «Congo Requiem»

Обсуждение, отзывы о книге «Congo Requiem» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x