Caryl Férey - Haka

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D'origine maorie, Jack Fitzgerald est entré dans la police après que sa fille et sa femme ont mystérieusement disparu sur une île de Nouvelle-Zélande. Pas la moindre trace. Juste la voiture vide et le souvenir d'un geste de la main, d'un sourire radieux…
Vingt-cinq ans ont passé. Jack est devenu un solitaire rapide à la détente, un incorruptible « en désespoir stationnaire ». La découverte sur une plage du cadavre d'une jeune fille au sexe scalpé ravive l'enfer des hypothèses exacerbées par le chagrin. Aidé par une brillante criminologue, Jack, devant les meurtres qui s'accumulent, mènera l'enquête jusqu'au chaos final…
Écrivain, voyageur, Caryl Férey est né en 1967. Il écrit pour la musique, le théâtre et la radio. La publication de Utu, deuxième volet publié en Série Noire d’une série romanesque consacrée aux Maoris de Nouvelle-Zélande, l’a révélé comme l’un des espoirs confirmés du thriller français.

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— De l’imagination des jeunes filles, si fertile qu’elle peut parfois déformer la réalité.

— Non, je vous dis la vérité ! s’enorgueillit la gamine, le visage boursouflé de larmes tenaces.

— Savez-vous ce que sont devenus ses tableaux ?

— Non, aucune idée.

— Carol ne s’est jamais étonnée de cet étrange manège ?

— Le fait de poser nue dans un atelier de peinture ? Je vous répète que Carol avait abandonné ses études et travaillait dans un abattoir à cochons. Son but était d’en sortir. Pour ça, elle avait deux solutions. Gagner de l’argent ou trouver un homme qui en ait.

— Vous avez drôlement les pieds sur terre, ma petite ! siffla Jack.

— C’est la réalité, c’est tout. Et Carol n’était pas une idiote.

— Vous ne savez pas si elle avait des rapports avec ce peintre en dehors de l’atelier ? poursuivit Waitura.

— Je n’en sais rien. Carol aimait s’entourer de mystères, je vous l’ai dit.

Les enquêteurs s’adressèrent un regard entendu — ils avaient une piste.

— Bon, passons à autre chose. Qui étaient les autres hommes avec lesquels elle sortait ?

— Ça dépendait.

— De quoi ?

— Elle n’avait pas de petit ami régulier.

— Pourquoi ? insista Ann en griffonnant sur son calepin.

— Écoutez, je n’en sais rien. Carol était jeune et elle n’avait trouvé aucun homme digne de confiance.

— C’est pour ça qu’elle passait de bras en bras ?

— Comme toutes les filles. Ça ne fait pas d’elle une salope !

Et ses yeux se remplirent d’une saine colère.

— Bien sûr, bien sûr… Que savez-vous des autres hommes ? Fréquentait-elle des collègues de travail ?

— Carol me disait que les types de l’usine n’étaient qu’une bande de gros lards, d’alcooliques ou de brutes avec lesquels elle n’avait aucune envie de se mélanger. Mais on n’était pas vraiment intimes toutes les deux, juste colocataires…

Jack imagina tout de suite l’effet que devait faire Carol à l’usine : les filles y étaient rares et son corps provocant devait exacerber certaines libidos. Ajoutez à cela son air de Carmencita en vadrouille et vous trouverez dix types un peu cinglés capables de disjoncter à la première occasion…

— S’était-elle plainte de l’attitude de certains de ses amants ?

— Oui, comme toutes les filles déçues, répondit Katy. Mais jamais de quoi attiser la haine.

— Quel était son dernier petit ami ?

La jeune fille parut hésiter une seconde. Finalement, elle dit :

— Je ne sais pas.

Jack intervint, soudain menaçant :

— Tss ! Pas de ça avec moi, petite !

Katy resta comme hypnotisée par le regard brûlant du policier. Il faisait presque peur.

— Le… le barman d’une boîte de nuit.

— Quelle boîte de nuit ?

— Le… Sirène.

— Son nom ?

— Pete, je crois.

— Le voyait-elle régulièrement ? insista Jack, relayant sa partenaire.

— Non, c’était tout frais comme relation. Et d’ailleurs, ça n’a pas duré longtemps.

— Vous voulez dire qu’elle ne sortait plus avec ?

— Oui.

— Depuis quand ?

— Depuis peu, je crois…

Les oreilles rougirent derrière ses mèches blondes. Jack avait ce qu’il voulait.

— Carol tenait-elle un journal intime ? renchérit Waitura.

— Pas que je sache.

Alors seulement, la criminologue commença par le début :

— Quand avez-vous vu Carol pour la dernière fois ?

— Hier. Elle est rentrée ici et s’est changée avant de repartir, vers sept heures. Elle ne m’a pas dit où.

— Comment était-elle habillée ?

— Une petite robe rouge, des escarpins… (La description correspondait.) Je peux vous assurer qu’elle sortait.

— Quel véhicule utilisait-elle hier soir ?

— La Ford qui est dehors.

— Vous ne l’avez pas entendue ramener la voiture ?

— Non, je dormais.

— Bon, ne touchez plus à la Ford, souffla Fitzgerald. J’envoie une équipe pour relever les empreintes.

La jeune fille acquiesça.

— Maintenant, j’aimerais voir la chambre de Carol…

— Dans le couloir, la première à droite…

Le policier se leva tandis qu’Ann engageait l’interrogatoire sur leurs habitudes respectives.

Il pénétra dans une pièce de taille moyenne où se répandaient les effluves de parfum bon marché. Si on reconnaît le caractère d’une personne à sa chambre à coucher, Carol semblait plutôt souillon pour une gamine éduquée à l’école catholique ; des vêtements traînaient sur la moquette, le lit s’étendait, draps ouverts, à même le sol. Dans un cendrier de coquillage trônaient des mégots de pétards et de cigarettes blondes. Près du lit, une revue féminine était ouverte à la page des cosmétiques : là, une jeune métisse souriait, du rouge plein les lèvres.

Sur la table de nuit, un ticket de cinéma daté de l’avant-veille, une boîte de capotes entamée et un livre d’amour à l’eau de rose écrit par une Australienne idiote. Dans les tiroirs, pas la moindre trace de carnet secret. Juste quelques photos d’elle enfant, seule sur une balançoire, vous regardant avec des yeux de gamine bientôt grande…

Jack souleva le matelas : des billets de cent dollars firent un reflet sale dans ses yeux.

Le peintre.

L’officier en compta trois. Sans doute gardait-elle cet argent pour un prochain départ…

Jack enfouit la somme dans une pochette de plastique. Le passage dans la salle de bains ne lui en apprit guère plus : Carol semblait être plus préoccupée par son tour de poitrine que par celui de son esprit. Après tout, elle connaissait ses points forts.

Dans le salon, Waitura en finissait avec Katy. Les deux femmes n’avaient que six ans de différence mais si l’une avait un visage franchement attrayant, l’autre gagnait en intelligence ce qu’elle cédait en séduction à sa jeune adversaire. Ce fut sa dernière observation notable : Jack sortit de la maison et se dirigea vers la Ford rouge que Carol avait empruntée la veille. Il revêtit des gants de plastique et fouilla l’habitacle — de nouveau sans résultat.

Il retourna vers la maison. Sur le perron, Ann remercia la jeune fille qui, au contact de la police, s’était ressaisie. Un jour, elle oublierait Carol et une bonne partie de son adolescence avec…

Avant de partir, Katy leur demanda de la tenir au courant de l’affaire. Fitzgerald se taisait. Waitura le lui promit.

Depuis Waitemata Harbour, la vue était magnifique : avec la brume de chaleur, Auckland semblait emmêlé à la mer.

— Qu’en pensez-vous, doc ? demanda-t-il.

— Je ne suis toujours pas docteur, capitaine. À part ce petit détail agaçant à la longue, Katy Larsen ne nous a menti qu’une fois : lorsqu’elle a parlé de Pete, le dernier petit ami de Carol.

Jack reconnut que sa partenaire avait vu juste.

— Je connais la boîte où il travaille. J’irai ce soir.

— Je vous suivrai, si ça ne vous dérange pas. (Pas de réponse.) Bon : et cette histoire de voiture ? renchérit-elle en recalant sa barrette.

— Carol l’a déposée devant la maison avant de se rendre sur la plage, trois kilomètres plus loin. Je ne crois pas qu’elle ait eu le courage, ni le temps, de faire ce chemin à pied. À mon avis, le meurtrier était déjà avec elle. Ce qui confirme la thèse qu’ils se connaissaient…

— Je le pense aussi. Le peintre ?

— Allez savoir…

Ils passèrent l’Harbour Bridge. Jack appela le central afin qu’une équipe relevât d’hypothétiques empreintes dans la Ford utilisée le soir du meurtre.

— Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demanda Ann.

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