Frédéric Dard - La grande friture

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C'est l'histoire d'un pauvre diable de flic à la solde maigre. Entrant un soir dans une boîte sordide pour s'abriter de la pluie, il y rencontre une belle et vénéneuse jeune fille avec laquelle il fait une partie de pile ou face. Comme il perd une fortune, il signe un chèque en bois et se laisse aller à puiser dans le coffre-fort d'un vieux grigou assassiné.
Malheureusement, un Rital à la godille l'a vu et le fait chanter…
Que fait le pauvre diable de flic ? Il se défend… et c'est le maître chanteur qui l'a dans le baba !
Là où l'affaire se complique, c'est que la belle a besoin du flic pour accomplir une sale besogne. Et d'ailleurs, elle détient LA preuve qui ne lui laisse aucune chance ni de refuser ni de s'en tirer…
La Grande Friture
la Loupe
Les Éditions Fayard ont décidé de publier les titres de ces romans policiers qui, après leur première publication sous pseudonyme, n'ont pas été réédités.

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— Quoi de neuf ? demanda-t-il.

— Du bon, dit Clay. Je crois que je viens de marquer un point sérieux dans l’histoire Malisson.

— Sans blague ? Déjà ?

— Ne vous ai-je pas dit que je suis l’homme qui remplace le beurre ?

— Ça va, racontez !

— Je crois que, tout simplement, c’est le type qui a alerté la police, qui est l’assassin. Ce gars-là est un salaud de Rital croisé de Mexico, vous voyez le tabac ?

— Ouais, grogna Ox. Alors ?

— Il prétend avoir entendu un cri, c’est ce qui l’aurait réveillé. Il se serait mis à la fenêtre et aurait vu un gars s’enfuir de chez la victime…

— Et ?

— Tout ça, c’est des charres, chef. Le médecin-légiste affirme que le vieux est mort sur le coup : enfoncement de l’occipital ! S'il est mort sur le coup, il n’a pas pu gueuler, non ?

Ox rumina son bout de cigare.

— Notez, dit-il, qu’il a peut-être crié avant, en voyant le meurtrier lever sa bouteille pour le frapper. C'était peut-être un cri de peur, et non de douleur.

Clay pinça les lèvres. Il connaissait Ox. Le lieutenant donnait toujours leur chance aux suspects. Il y allait doucement sur le chapitre de l’inculpation.

— Admettons, dit Clay. Je viens de chez Cendrini… — c’est le nom de mon suspect — ; sa femme, qui était couchée à ses côtés, n’a rien entendu… Personnellement, je prétends que de l’appartement du Rital situé au deuxième étage, on ne peut percevoir un cri provenant de l’arrière-boutique sise au rez-de-chaussée.

— Le son monte, murmura Ox, et, dans la nuit, prend une intensité inattendue.

Clay mit la main à sa poche.

— Il y a mieux, fit-il. Et je crois que vous ne trouverez pas d’explication à cela…

— Oui ?

Il abattit le bouton sur le bureau de son supérieur comme le pion d’un jeu.

— Ce bouton est un bouton du pantalon de Cendrini. Je l’ai trouvé dans l’arrière-boutique de la victime, non loin du cadavre… Je viens de vérifier, il appartient au pantalon que l’Italien portait cette nuit…

Ox prit le bouton et le fit sauter dans sa main.

— Hum, en effet, dit-il. Ça m’a l’air sérieux…

Il regarda Clay.

— Que comptez-vous faire ?

— J’ai convoqué ce type ici… Je vais enregistrer son témoignage en lui donnant l’impression que je n’ai pas le moindre soupçon contre lui. Ensuite je vais vérifier ses agissements. Cendrini est miséreux : s’il a fait le coup, il a de l’argent et le dépensera fatalement, vous ne croyez pas ?

— Ce que vous dites me paraît en effet plein de bon sens, admit le gros lieutenant.

— Heureux de votre approbation, chef, sourit Clay. Bon… Je vais en mettre un coup. Dites donc, ce serait un peu chouette si nous apportions l’assassin au gouverneur sur un plateau moins de vingt-quatre heures après le crime.

— Ce serait très bien, reconnut Ox. Mais allez-y doucement, mon garçon. Dites-vous bien que, dans notre métier plus que dans aucun autre, on risque de se tromper… Et quand on se trompe, chez nous, c’est plus grave qu’ailleurs, parce que des innocents écopent…

— Une vraie bible ambulante ! dit Clay.

À cet instant, on frappa à la porte du bureau vitré. L'un des inspecteurs salua et dit :

— Il y a là un métèque qui demande après Clay…

— C'est lui, souffla Clay. Bon, je me casse.

Ox le regarda s’éloigner, cracha sa purée de cigare et en alluma un autre…

* * *

Cendrini paraissait inquiet et prudent.

— Vous êtes allate chez moi, signor ? demanda-t-il.

— Oui, j’avais à vous parler, dit Clay.

Il approcha sa bouche de l’oreille de l’autre.

— N’oublions pas que je fais mon enquête, dit-il. Tout à l’heure, je vous ai fixé rendez-vous pour ce soir, certes, ce rencard tient toujours ; seulement, cela n’empêche pas que je doive travailler à mon enquête…

Clay reprit d’un ton normal :

— Nous allons rédiger une petite déposition d’après les faits que vous m’avez révélés.

— Si, fit Cendrini.

Clay haussa les épaules.

— J’ai vu votre femme, dit-il ; en effet, elle n’a pas l’air d’être en forme… Si vous voulez, en attendant ce soir, je vous ferai une petite avance, nous sortirons ensemble…

— Bene, signor !

La figure de l’Italien venait de s’épanouir comme un volubilis au soleil.

Clay se recueillit et se mit à taper à la machine. Il rédigea un long rapport dans lequel il prit soin de glisser plusieurs contradictions flagrantes, notamment quant à la sortie nocturne de l’Italien et à l’heure où le cri avait retenti.

Il lui fit dire (sur le rapport) qu’il était sorti avant d’entendre le cri, et que c’était en remontant chez lui qu’il l’avait entendu. Il avait alors réveillé son épouse, était redescendu et avait alerté la police.

Ce rapport était si habilement rédigé que les paragraphes accablants pour Cendrini étaient nettement séparés des autres. Lorsque le travail fut achevé, Clay relut le rapport en prenant soin de sauter les passages équivoques.

— Ça va, comme ça ? demanda-t-il.

— Bene, dit l’Italien.

— Parfait, en ce cas, signez et sortons. Je vous donnerai votre petit acompte…

L'Italien signa le rapport. Clay le plia en deux et se leva.

— Une seconde, dit-il.

Il porta le document à Ox.

— Potassez ça, dit-il. Si ce type n’est pas le coupable, je me fais évêque !

Il revint à l’Italien qui l’attendait dans le hall.

— Tenez ! fit-il en lui glissant mille dollars dans la main. Tâchez de soigner un peu votre bourgeoise. Bon Dieu, elle est minable ! Payez-lui au moins des fringues et une becquetance convenable…

— Merci, dit l’Italien, mais vous mé donnerez bien lé reste ce soi… ?

— Vous croyez que je vous donnerais un acompte, autrement ? grommela Clay.

— Merci, dit-il, merci. Merci molto, signor.

Il fila vers la sortie, heureux comme un roi.

Clay appela un de ses collègues.

— Steve ! dit-il. Tu vois ce mec qui file ?

— Le Rital ?

— Il faut le suivre… Moi, il me connaît…

— O.K. ! C’est un douteux ?

— Mieux que ça… Ouvre l’œil… En fin de journée, téléphone-moi, à la nuit de préférence, et je te relèverai. D’accord ?

— D’accord, dit Steve.

Il enfonça son chapeau sur l’œil et emboîta le pas à Henriquez Cendrini.

CHAPITRE VIII

Il était environ huit heures lorsque Steve passa un coup de tube à son collègue.

Clay était dans le bureau des inspecteurs, potassant les journaux du soir.

— Allô, dit-il.

— Clay ?

— Lui-même !

— Ici, Steve. Ton oiseau a regagné sa cage… Il est actuellement chez lui. Je te téléphone d’une teinturerie en bas…

— J’arrive.

Clay reposa l’écouteur sur sa fourche et se leva. Il était déterminé, prêt à tout.

Maintenant, c’était à lui de jouer. Et il allait jouer cette partie exactement comme il avait décidé de le faire. Tout ce qu’il avait mis sur pied suivait les directives de sa propre volonté. Il était la main faisant régner la loi sur l’échiquier. Il était quelque chose comme le Destin. Le destin de plusieurs êtres : le sien ; celui de l’assassin de Malisson ; celui, surtout, de Cendrini.

Il ajusta son Holster sous son bras, passa sa veste, la boutonna, arrangea sa cravate, se recoiffa.

Voilà ! John Clay était prêt à agir comme un guerrier devant l’ennemi.

Il passa chez Ox.

— Je vais relever Steve, dit-il.

— Dites-lui qu’il vienne immédiatement me faire son rapport, dit le lieutenant. Ce Cendrini me paraît moisi jusqu’à l’os, en effet ; je crois que vous avez vu juste.

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