Frédéric Dard - La grande friture

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La grande friture: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est l'histoire d'un pauvre diable de flic à la solde maigre. Entrant un soir dans une boîte sordide pour s'abriter de la pluie, il y rencontre une belle et vénéneuse jeune fille avec laquelle il fait une partie de pile ou face. Comme il perd une fortune, il signe un chèque en bois et se laisse aller à puiser dans le coffre-fort d'un vieux grigou assassiné.
Malheureusement, un Rital à la godille l'a vu et le fait chanter…
Que fait le pauvre diable de flic ? Il se défend… et c'est le maître chanteur qui l'a dans le baba !
Là où l'affaire se complique, c'est que la belle a besoin du flic pour accomplir une sale besogne. Et d'ailleurs, elle détient LA preuve qui ne lui laisse aucune chance ni de refuser ni de s'en tirer…
La Grande Friture
la Loupe
Les Éditions Fayard ont décidé de publier les titres de ces romans policiers qui, après leur première publication sous pseudonyme, n'ont pas été réédités.

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Clay eut un sourire de triomphe.

— Entendu, patron !

Il sortit. La nuit descendait majestueusement sur la ville. Une brise tiède soufflait du large.

* * *

— Alors ? demanda-t-il à Steve.

Steve était un vieux. Il allait prendre sa retraite l’année suivante après une carrière au cours de laquelle il avait fait honnêtement son petit travail.

— Dis donc, fit-il, ton zouave, il a gagné à la loterie ou quoi ?

— Pourquoi ?

— C’est fou ce qu’il claque comme pèze !

Ces paroles furent une véritable musique pour les oreilles de John Clay.

Comme tout s’emboîtait admirablement, juste comme il l’avait prévu… Le rapport de Steve balaierait les derniers doutes du père Ox.

— Qu’est-ce qu’il a fait ? demanda Clay.

— Il s’est acheté un costar neuf, puis il est allé dans une épicerie italienne, et je croyais qu’il allait embarquer tout le fond. Il avait tellement de paquets qu’il n’y voyait plus devant lui…

— Parfait, merci… Va trouver le vieux pour l’affranchir sur tout ça.

Steve fit un geste d’adieu et s’éloigna en direction du commissariat.

Clay se mit à faire les cent pas dans la rue. Il évitait les zones éclairées afin de ne pas se faire repérer par Cendrini au cas où ce dernier se serait mis à la fenêtre.

Il attendit plus d’une heure, mais l’impatience ne le gagnait pas.

Il mijotait son affaire, calculait tout. Dans quelques heures, il serait libéré de cette histoire ; il pourrait alors jouir de sa fortune.

* * *

Cendrini avait mis le costume neuf acheté l’après-midi. C'était un vêtement de toile mauve à poches plaquées. Là-dedans, il se prenait pour une vedette d’Hollywood.

Clay se jeta sous un porche en le voyant déboucher. Il le laissa passer, puis se mit à le suivre de loin.

Cendrini marchait d’un pas gaillard en direction du port.

Il allait sans se retourner, préoccupé par ce qui allait se passer.

Clay était également préoccupé par ce qui allait se passer, car il savait, lui…

Ils filèrent ainsi un bon quart d’heure. Enfin, ils atteignirent les quais.

L'endroit était absolument désert. Sur la droite, des bâtiments amarrés avaient mis leurs feux de position et cela criblait la nuit de centaines de lumières aux tonalités multiples.

Du côté des entrepôts, l’obscurité était totale.

Clay prêta l’oreille. Pas un bruit ! Rien que la monstrueuse rumeur de la ville qui venait mourir là comme la mer sur une grève.

Il gagna du terrain sur Cendrini… Lorsqu’il ne fut plus qu’à dix mètres de lui, il l’interpella :

— Hé !

L'autre fit volte-face. Malgré l’obscurité, il reconnut l’arrivant.

— Salouté, inspector ! fit-il.

— Oh, ta gueule ! grogna Clay. Tu devrais crier encore plus fort… !

Cendrini se fit humble :

— Excusez, balbutia-t-il.

Il demanda vivement :

— Vous avate l’arzent ?

— Oui, je l’ai, dit le policier.

Il tendit à l’Italien le portefeuille du vieux prêteur sur gages.

— Compte ça, il doit y avoir déjà deux mille dollars là-dedans.

Cendrini s’empara fébrilement de l’objet et se mit à l’inventorier.

— C'est zouste, dit-il.

Il eut un tremblement de la voix.

— Et le reste ?

— Commence à mettre ça dans ta poche ! ordonna Clay.

L'Italien obéit.

Clay porta la main vers sa poche intérieure. L'autre crut que c’était pour y prendre son portefeuille ; en réalité, c’était la crosse de son revolver que le policier caressait.

— Attention, souffla-t-il, il me semble qu’il vient quelqu’un…

L'Italien prêta l’oreille.

— Zé n’entends rien, dit-il.

— Regarde voir du côté des docks pendant que je te complète ton compte…

Cendrini tourna le dos à Clay et fit quelques pas dans la direction que celui-ci lui indiquait.

Alors Clay tira son revolver, il replia son coude gauche, s’en servit comme appui pour viser. Il voulait placer une balle dans la poitrine, si possible dans le portefeuille ; de derrière, ça n’était pas commode, mais, nous l’avons dit par ailleurs, Clay était le premier tireur de sa promotion.

Il fit feu.

La détonation emplit tout le silence. La flamme qui sortit du canon éclaira la scène l’espace d’un centième de seconde, comme un éclat de magnésium.

Cendrini eut comme une espèce d’exclamation dérobée.

Il fit deux pas en titubant et s’affaissa, le nez sur le sol.

Clay s’avança. L'Italien ne bougeait plus. Il s’agenouilla à côté de sa victime et étudia la blessure. La balle avait pénétré sous l’omoplate gauche. Elle avait dû transpercer le cœur.

Une seule avait suffi. C'était ce qu’il fallait.

Clay fit demi-tour… Il parcourut une certaine distance, puis tira en l’air une deuxième balle.

Après quoi il rengaina son revolver et s’en fut vers les lumières pour donner l’alarme.

* * *

Quelle que soit l'heure à laquelle on poussait la porte du bureau d’Ox, on était certain de toujours le trouver affalé derrière son sous-main.

Il ressemblait à un animal, à ces espèces de poissons ou de reptiles qui somnolent et attendent que leurs proies viennent à portée de leur voracité pour fondre sur elles.

Clay avait l’air sombre en pénétrant dans le local du gros.

— Du grabuge ? demanda Ox.

— Juste.

— Allez-y, avec des gars comme vous, il faut être prêt à tout entendre.

Clay haussa les épaules.

— Vous avez vu Steve ? biaisa-t-il.

— Oui, j’ai vu Steve, et alors ?

— Il vous a dit, pour le Rital ?

— Il m’a dit.

Clay passa sa main sur son front. Il ôta son chapeau, le jeta sur le bureau de son chef et sortit une cigarette. Il cueillit le mégot du lieutenant entre ses doigts, alluma sa cigarette et replaça le tronçon de cigare.

— Vous accouchez, oui ? Ou bien faut-il aller chercher les forceps ? s’impatienta Ox.

— J’ai buté le Rital, dit Clay, lugubre.

Ox porta son bout de cigare entre ses lèvres, tira une goulée de fumée qu’il rejeta longuement par le nez.

— Bravo, fit-il… Qu’est-ce qui vous est passé par la tête ?

— Voilà, dit Clay. J’ai pris la relève de Steve… Sur le coup de dix heures, peut-être avant, Cendrini est sorti de chez lui. Il portait un costar neuf qu’il s’était acheté dans la journée… Il avait l’air pressé, furtif… Il s’est dirigé vers le port… Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu dans l’idée qu’il partait… Un type comme lui qui se sape pour sortir à dix heures du soir et qui se dirige vers le port, ça ne présage rien de bon…

— Et alors ? insista Ox d’une voix neutre.

— Il est descendu sur le quai, il se dirigeait vers la mer… J’ai eu la frousse qu’il nous échappe : ce que vous m’aviez dit au sujet du gouverneur m’a flanqué les flubes… Je me suis dit que je ne me pardonnerais jamais d’avoir découvert l’assassin en un temps record pour le laisser filer… On a beau avoir le signalement complet de certains mecs, il arrive tous les jours qu’on ne puisse plus les ressaisir… Je me suis dit que le Rital avait peut-être un complice qui l’attendait sur une vedette… Bref, je l’ai interpellé… Je sais, je n’avais pas de mandat d’arrêt, mais je me proposais de l’amener ici pour le cuisiner pendant que vous auriez fait le nécessaire auprès du juge…

Ox ne bronchait pas. Il tenait fixés sur son subordonné ses petits yeux de caméléon.

— Il s’est retourné, continua Clay. Il m’a reconnu… Alors il s’est mis à courir… Je lui ai crié d’arrêter, il a continué de trotter comme un lapin. J’aurais jamais cru qu’un zig comme ce Rital pouvait cavaler aussi vite… Pour le faire stopper, j’ai tiré en l’air…

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