Frédéric Dard - Une seconde de toute beauté

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Une seconde de toute beauté: краткое содержание, описание и аннотация

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Ceci est l'histoire de la mort d'Héléna.
Seulement pour bien comprendre sa mort, il nous faut auparavant parler de sa vie. Laquelle des deux fut la plus mystérieuse, la plus secrète ?
Mais au fait : qui était Héléna ?

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— De quelle façon ? insista Angelo en ôtant ses lunettes.

Il continua de parler à Tonton. L’infirme toisa François Sauvage sans la moindre aménité.

— S’il y avait la moindre hésitation, son mensonge l’a dissipée.

Clémentine poussa un grand cri et se précipita dans les bras de sa mère.

— Je ne veux pas ! Vous n’avez pas le droit ! Il faut le remettre à la police !

— Tu parles, ma belle, s’emporta Henrico. La justice des tribunaux, quelle mascarade ! Douze jurés qu’il noierait dans ses salades et auxquels un avocat expliquerait qu’il s’agit d’une belle histoire d’amour ! Il serait foutu de s’en tirer avec une peine de prison !

— Vous n’avez pas le droit ! Pas le droit ! Pas le droit ! hurla Clémentine en secouant sa mère.

Elisabeth voulut la calmer, mais la jeune fille était devenue une véritable furie.

— Depuis le début, vous n’attendez que ça ! La mascarade, c’est vous qui la faites ! Vous l’avez frappé, déchiré, humilié, torturé ! Vous faisiez durer le plaisir !

— Emmène-la ! ordonna Angelo. Nous avons besoin de rester entre hommes !

Elisabeth ceintura sa fille.

— Sortons, dit-elle.

Mais Clémentine s’arc-bouta, en proie à une véritable crise de nerfs.

— Non ! Je ne veux pas ! Vous n’avez pas le droit de le tuer, Héléna l’aimait. Rien que pour cela, vous devez le laisser en vie !

— Viens ! dit Elisabeth.

— Je ne l’abandonnerai pas ! C’est impossible ! Je vous défends de faire une chose pareille ! Œil pour œil, c’est chez les sauvages seulement !

— Elle est chiante ! s’emporta Henrico.

Il souleva sa belle-sœur dans ses bras et, bien qu’elle se débattît énergiquement, la porta sur la véranda.

— Vous êtes des assassins ! Des assassins, tous !

— Et lui, alors, bon Dieu ! hurla Henrico.

Il lui avait crié dans l’oreille. Elle se tut.

— Venez vous occuper d’elle, maman ! lança-t-il à sa belle-mère qui s’attardait.

— Elle arrive ! répondit Angelo. Tu es d’accord sur la décision, Elisabeth ?

— Pleinement !

La mère d’Héléna fixa une dernière fois le peintre et sortit, sachant qu’elle garderait en elle son visage déchiré et son regard de bête mutilée. Le meurtrier de sa fille ! Elle ignorait encore si la mort de Sauvage l’apaiserait ou non, mais elle la voulait.

Elle rejoignit Clémentine et Henrico. L’adolescente semblait s’être calmée.

— Marchons, lui dit-elle en lui prenant le bras.

Clémentine se laissa entraîner.

CHAPITRE III

Avant de rentrer, Henrico alla chercher une longue corde dans la remise. Son beau-père fronça les sourcils en le voyant revenir nanti de cet accessoire.

— On n’a rien décidé à propos du mode d’exécution ! reprocha-t-il.

— Je ne vous dis pas le contraire, grommela le garçon.

Il souleva Sauvage de sa chaise et le tint au bout de ses bras.

— Qu’est-ce que tu leur fais donc, aux filles, avec ta sale petite gueule de lope, pour quelles s’intéressent à toi, hein ? Réponds !

François ne fit pas un geste. Il touchait sur le rouleau de corde passé à l’épaule d’Henrico.

— Peut-être qu’elles te trouvent beau, non ? Tu crois que tu es beau, Sauvage ?

— Ça dépend des yeux qui me regardent. Personne n’est beau pour tout le monde, personne n’est laid pour tout le monde !

— Ah ! bavard ! Salaud de bavard ! Tu es comme les curés et les assureurs : tout au baratin ! Pourquoi préfèrent-elles un beau parleur à un brave type, les singeries au courage ? Il est temps de te faire taire, décidément !

Il le fit reculer jusqu’au canapé. Le peintre buta contre le meuble et tomba assis.

— Mets les bras le long du dossier !

Sauvage allongea ses bras dans une posture de crucifié et Henrico le ligota.

— C’est là que tu l’as tuée, c’est là que tu vas mourir, Sauvage !

« Pas d’objection, père ? fit-il sans se retourner. »

— Non, mon garçon, aucune objection.

Henrico connaissait l’art des nœuds compliqués. Lorsqu’il eut achevé sa besogne, le meurtrier de sa femme était soudé au canapé.

— T’as une dernière chose à dire ?

— Non.

— Tu es bien sûr ? Il ne te reste pas un petit mensonge dans un coin de ta belle âme ?

François s’abstint de répondre.

— Ouvre la bouche !

— Pourquoi faire ?

— Ouvre-la, bon Dieu !

Sauvage garda les dents serrées. Henrico s’empara de ce qui restait de corde et lui cisailla la bouche jusqu’a ce qu’il se décidât à l’ouvrir. Il décrivit deux tours autour de la tête du peintre en faisant passer la corde entre ses deux mâchoires de manière à constituer un bâillon.

— Voilà, il ne parlera plus, cette fois !

Il s’était démené avec une telle vigueur que la sueur ruisselait sur sa face bronzée.

— Alors, vous deux ? demanda-t-il aux Tziflakos.

— Va chercher mon fusil, Henrico.

— Pourquoi votre fusil, père ?

— Parce que c’est mon fusil qui doit servir, mon garçon !

— Je pense plutôt que c’est le mien. Il a tué ma femme !

— Il a tué ma fille !

Ils se défièrent, galvanisés par la même détermination.

— C’est à moi d’agir, assura Angelo. Toi, ça aurait plutôt l’air d’une vengeance que d’une exécution ! Or c’est d’une exécution qu’il s’agit !

— Justement, s’indigna Henrico, en ce qui me concerne, il y a la vengeance en plus de vous autres ! Il a voulu séduire ma femme ! Ne l’oubliez pas.

— Dites donc, trancha Tonton, vous vous figurez que je ne suis plus capable de tenir un fusil ? Qui est l’aîné, ici ? C’est à moi que ça revient de droit ! A moi, et à personne d’autre ! J’ai toujours mon fusil dans ma chambre… Depuis le temps que je ne m’en suis pas servi.

Angelo et Henrico parurent hésiter. Puis le garçon leva la main.

— J’ai une bien meilleure idée. Attendez.

Il galopa jusqu’au premier.

CHAPITRE IV

Clémentine avait cessé de sangloter. Elle s’assit sur une borne de pierre, à l’extrémité de l’esplanade et à laquelle, autrefois, on attachait les chevaux. Un calme surprenant succédait à son agitation. Sa révolte prenait une autre forme. La raison prédominait.

— Maman ! appela-t-elle.

Elisabeth, qui se tenait debout contre elle, lui tapota la joue.

— Maman, tu n’as pas le droit d’accepter ça. On ne répond pas au crime par un autre crime ! C’est une notion de l’honneur qui est périmée. Quoi que François Sauvage ait pu faire, nous n’avons pas le droit de l’abattre froidement, comme on tue un chien enragé !

— Laisse ! fit Elisabeth, les mâchoires crispées.

— Il aimait Héléna et Héléna l’aimait, je le jure sur sa mémoire. Ça veut dire quelque chose, non ? Cet amour, il continue à travers lui, et tu acceptes qu’on le détruise aussi ? Alors, c’est que François a raison : tu n’as jamais rien compris à Héléna !

Elle l’avait appelé François tout court, et le malaise d’Elisabeth s’accentua.

— C’est le seul être qui se soit vraiment intéressé à elle, maman ! Le seul !

— Il a fini par la tuer !

— Si les choses se sont passées comme il le dit, c’est presque un suicide !

— Il n’existe pas de presque dans ce domaine ! On se suicide ou bien on vous tue ! D’ailleurs, toi-même, tu ne crois pas que les choses se sont déroulées de cette façon ! Il ment ! Il admet avoir menti. S’il ment sur un détail, il peut, il doit avoir menti sur le reste !

— Ainsi, tu ne lui accordes pas le bénéfice du doute ?

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