Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Rien. Juste les ténèbres. Et l’air frais, qui lui fit un bien immense.

Elle passa de l’autre côté, longea le mur aussi vite qu’elle le put. Ses doigts palpèrent enfin le disjoncteur, elle remit le courant puis appuya sur l’interrupteur juste à côté. La lumière jaillit. Amandine retint son souffle, observa autour d’elle.

Personne.

À l’intérieur de la pièce d’où elle sortait, une lumière.

La jeune femme n’eut pas le courage de faire demi-tour, se disant qu’ils pouvaient revenir d’une seconde à l’autre. Elle se mit à courir, retrouva l’escalier en colimaçon, s’engagea dans les marches, s’aidant de ses mains pour monter plus vite. La lumière naturelle grandissait au fur et à mesure qu’elle montait, une once d’espoir qui lui disait qu’elle allait peut-être s’en sortir, s’échapper vivante de cet enfer.

Elle arriva dans le tout premier espace. Au fond, la vitre brisée, le verre au sol. Dehors, le ciel gris, il pleuvinait. Le jour, la vie, la fraîcheur sur son visage. Amandine repéra un détecteur de mouvement, dans un coin, positionné de façon à capter toute intrusion par les fenêtres.

Elle se glissa dans l’ouverture et se retrouva sur la coursive, se précipita vers les marches, à la limite de la chute. Jamais une pluie froide ne lui fit tant de bien. Elle foula le béton, courut à perdre haleine, se demandant comment elle tenait encore debout.

Le petit escalier, le portail, puis le trottoir de la rue des Frigos.

Le jour qui se lève, le bruit de la circulation, les gens sous leur parapluie.

Son cœur bondit dans sa poitrine lorsqu’elle aperçut, garé quelques mètres plus loin, le véhicule d’Hervé Crémieux. Elle réprima un cri : elle crut que le cauchemar recommençait, or la voiture était vide.

Amandine courut dans la rue et se jeta sur le premier passant venu.

Elle fondit en larmes dans ses bras.

[85]

À vingt kilomètres de Byszkowo, Czaplinek était une ville agréable, bordée de grands lacs, de petites forêts et, surtout, épargnée par les odeurs nauséabondes. De petits bateaux de plaisance étaient rangés le long des berges, quelques pêcheurs s’étaient regroupés au bout des pontons, insouciants. Sharko fut surpris par le nombre et la beauté des hôtels qu’ils croisèrent sur la route.

— Des gens de toute la Pologne, mais aussi de l’étranger viennent passer quelques jours ici, fit Kruzcek. Évidemment, on ne leur parle pas de la BarnField. C’est un mot tabou, ici.

Plus loin à l’horizon, des nuages noirs s’accumulaient, annonçant l’arrivée de la dépression qui balayait l’Europe d’ouest en est. Les deux hommes se garèrent devant une agréable petite propriété clôturée, au calme, à la lisière d’un bois.

— Il faut que ce médecin parle, fit Sharko. Je ne veux pas perdre du temps avec des procédures.

— Ne vous inquiétez pas. Avec ce qu’on sait, il n’aura pas le choix. Et moi aussi, je déteste les procédures.

Avant leur départ de Byszkowo, ils avaient interrogé quelques villageois au sujet du médecin. Les réponses des habitants étaient tombées, claires et précises. Sharko détenait désormais une partie de la vérité au sujet de la sinistre organisation qui s’était mise en place pour qu’un virus finisse par infecter des gens. Le médecin était impliqué, d’une façon ou d’une autre. Le tout était d’apprendre ce que l’homme savait et quel était son rôle dans l’organisation.

Un gros chien vint à leur rencontre alors qu’ils s’avançaient vers l’entrée. La porte s’ouvrit avant qu’ils aient frappé. Slawomir Adamczak était un grand type d’une quarantaine d’années, au dos un peu voûté. Il avait les pommettes hautes, le nez disgracieux d’un boxeur. Il portait une tenue kaki de pêcheur. Une lueur passa dans ses yeux gris lorsque son regard croisa celui du policier polonais.

— En quoi puis-je vous aider, lieutenant ?

— Avec mon collègue français, on aimerait entrer pour discuter.

— Très bien, mais… vous avez des papiers, quelque chose ? C’est qu’on est dimanche, et je n’ai pas beaucoup de temps.

— Une petite partie de pêche au bord d’un lac ?

— En effet.

— La météo a l’air de tourner.

Adamczak acquiesça avec un sourire.

— Un bon pêcheur se fiche de la météo.

Le sourire disparut aussitôt quand Kruzcek lui plaqua une photo de la scène de crime sous le nez. Sharko ne comprenait rien à ce qu’ils racontaient, mais il devinait aisément les intentions de son homologue : faire du rentre-dedans et aller à l’essentiel.

— C’est ça, mes papiers.

Le médecin grimaça. Il resta devant la porte, et toute expression de sympathie quitta son visage.

— Qu’est-ce que vous voulez, exactement ? Je vous ai déjà dit tout ce que je savais. C’était il y a deux mois, non ?

Kruzcek se mit à parler en anglais pour que Sharko comprenne, repoussant d’un geste sec le chien qui le harcelait.

— Début octobre. Dites-moi, chaque mercredi, vous continuez à faire la tournée des villages proches de la BarnField pour soigner les villageois ?

— Pourquoi aurais-je arrêté ? C’est quelque chose qui me tient à cœur. Je le fais depuis plus de dix ans. Ces gens souffrent de maladies respiratoires chroniques, de diarrhées, ils ont besoin de soins, et si on ne va pas à eux, ils ne viennent pas à vous. Pourquoi cette question ?

— Avant de venir ici, nous avons interrogé quelques villageois qui ont été vos patients ces derniers mois, fit Sharko en anglais. Des voisins des Jozwiak, eux aussi frappés par des maladies respiratoires. Des enfants, des personnes âgées…

— Et alors ?

— À tous les malades dont les symptômes étaient ceux de la grippe, et à eux uniquement, vous avez fait des prélèvements. Selon eux ça a commencé il y a environ un an.

Slawomir Adamczak s’était réfugié dans l’encadrement de sa porte, mais les flics s’étaient approchés, pressants.

— Les villageois nous ont raconté que, lors de vos visites médicales, vous avez sorti des kits de prélèvement, des tiges que vous leur avez plongées dans les narines, et que vous avez enfermées ensuite dans des tubes spéciaux. Vrai ou faux ?

Le médecin avait perdu toute forme d’assurance et se sentait mal, de toute évidence.

— C’est vrai. Les maladies étaient de plus en plus nombreuses dans ces villages. Je voulais m’assurer de la justesse de mes diagnostics et surtout essayer de comprendre. Je faisais analyser ces prélèvements pour apporter les soins les plus appropriés. Où est le mal ?

— Pourquoi les avoir arrêtés après la mort des Jozwiak, ces prélèvements ?

— Je… Je comptais reprendre. C’est juste que… il faut que je me fournisse de nouveau en kits de prélèvement.

Kruzcek sortit un carnet et un stylo de sa poche.

— Où envoyez-vous ces échantillons ? À quel laboratoire ? Nom, adresse. On veut des papiers, des preuves d’analyses, on veut aussi connaître l’endroit, la date où vous vous êtes procuré ces kits.

Le médecin ne répondit pas, incapable de se justifier. Il porta une main à son front, le visage décomposé.

— Écoutez, je… dois partir.

— Vous n’irez nulle part, dit Sharko d’un ton ferme. C’est l’un de vos tubes que nos laboratoires français ont en leur possession. Analysé le 5 octobre, trois jours après votre diagnostic sur la famille Jozwiak. Le 6 ou le 7, on les assassinait sauvagement. Aujourd’hui, une pandémie est en train de se répandre parce que ce tube contenait un virus de la grippe inconnu. Un virus capable de toucher n’importe qui, n’importe où. Les Jozwiak étaient les patients zéro. Alors maintenant, vous allez nous cracher toute la vérité.

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