Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Mais voulait-il vraiment oublier ? Tout plaquer définitivement ? Il réfléchit encore, tandis que son père avait rapproché la valise de la porte d’entrée, comme s’il sentait que Nicolas pouvait à tout moment vaciller et changer d’idée.

— Très bien. Allons-y.

Son téléphone portable posé sur la table du salon se mit à vibrer. Nicolas observa le numéro appelant, inconnu de son répertoire. Il regarda son père qui faisait non de la tête, hésita, puis finit par décrocher.

Un souffle, une voix paniquée à l’autre bout de la ligne.

— Capitaine Bellanger ? C’est… Amandine Guérin, de l’Institut Pasteur. Faut venir tout de suite. Je sais qui est Patrick Lambart, je sais où il habite. Sa voiture est là, je… je vous en prie. Venez !

Nicolas essaya de la calmer, mais c’était impossible. La femme avait l’air d’avoir vu le diable en personne et elle l’avait appelé en premier, lui. Il parvint tant bien que mal à obtenir une adresse, à lui demander de se réfugier dans un café et raccrocha, pas certain d’avoir tout saisi. Avait-elle réellement découvert qui avait répandu le virus, comme elle le prétendait ? Connaissait-elle l’identité de l’un de ceux qui avaient participé à la disparition de la femme qu’il aimait ?

Son père, qui attendait devant l’entrée, le fixa avec intensité. Son cœur se serra mais il comprit, rien qu’à voir cette flamme qui de nouveau brûlait dans ses yeux. Il lâcha la valise et demanda :

— Tu es bien certain ?

Nicolas attrapa son blouson accroché au portemanteau. Il chercha son holster et son arme, avant de se rappeler que Sharko les avait récupérés. Il s’avança vers son père et le prit dans ses bras.

— Certain, papa. Il y a un travail que je dois finir pour Camille. Pour qu’elle ne soit pas morte pour rien. Après, peut-être, je te rejoindrai. Je te remercie pour tout, mais rentre sans moi…

[87]

Amandine s’était réfugiée là où il y avait du monde en attendant la police : dans un petit café derrière la rue des Frigos. Entourée d’anonymes, elle se sentait protégée mais ne quittait pas la rue des yeux, observait chaque visage. L’humidité lui collait à la peau, ses vêtements n’avaient pas complètement séché. Elle était assise à une table, devant un verre d’eau vide et un chocolat chaud, observant le bout de son pouce qu’elle avait rincé à de multiples reprises et arrosé de gel antimicrobien, avant d’enfiler un nouveau gant en latex. L’entaille était droite, profonde. À l’évidence, provoquée par la morsure d’un animal. La jeune femme songea à un rat répugnant, à un vulgaire rongeur au corps chargé de microbes qui étaient désormais en elle. Dans son sang.

Le policier, à qui elle avait envoyé un SMS pour lui indiquer le nom du troquet, arriva en courant. Pas rasé, pas coiffé, la chemise de travers et les yeux comme des balles de ping-pong. Elle eut du mal à reconnaître le jeune flic si bien apprêté du Quai des Orfèvres. Elle se leva avec fébrilité et lui fit un signe de la main. Nicolas vint s’installer en face d’elle, scruta son visage qu’il voyait intégralement pour la première fois.

— Mes collègues vont arriver d’une minute à l’autre. C’était très confus au téléphone. Expliquez-moi précisément ce qui s’est passé.

La jeune femme ne savait pas par où commencer. Elle se concentra et reprit l’histoire au début :

— Pour faire vite, j’ai mené mes propres recherches pour essayer de savoir quel genre d’individu avait pu se rapprocher de Séverine Carayol. J’ai pensé à quelqu’un qui aurait déjà demandé des analyses au CNR, un médecin, un chercheur… Quand on remplit les papiers, on laisse toujours son identité au requérant. Je me suis dit que c’était comme ça qu’on avait pu approcher Séverine. En faisant des requêtes dans nos bases de données, j’ai obtenu une liste qui m’a orientée vers un certain Hervé Crémieux, un médecin du travail spécialisé dans les métiers liés à l’environnement : stations d’épuration, collecte des eaux usées…

Nicolas tilta.

— Sa spécialité peut intégrer les égouts ?

— Les égouts, oui, évidemment. Il s’occupait du personnel qui travaillait dans les égouts de Paris, en effet. Il a été radié de l’ordre des médecins il y a un peu plus de deux ans.

Avec ces révélations inattendues, le capitaine de police tenait quelque chose de lourd. Un moyen, peut-être, de remonter à l’Homme-oiseau par l’intermédiaire de ce médecin. Les deux hommes s’étaient peut-être connus par le biais des consultations.

— Radié pour quelle raison ?

— Il s’en est pris à la mairie de Paris, il est sorti du cadre de ses fonctions, il y a eu un procès. C’était un bon médecin, semble-t-il, très engagé. Alors moi, je n’étais plus sûre de rien, c’était juste une piste, je voulais être certaine d’être sur la bonne voie avant de vous prévenir.

— Vous avez des détails sur ce procès ?

— Je sais juste que ça avait un rapport avec les égoutiers.

Ses yeux fuyaient, à droite, à gauche, pleins de regrets. Elle tripotait son gant en latex, Nicolas aperçut le sang au bout du pouce.

— Calmez-vous. Tout va bien se passer. Parlez doucement et clairement, d’accord ?

Elle hocha la tête.

— Je voulais l’espionner, alors j’ai dissimulé une balise GPS sous sa voiture. Je ne sais pas ce qui m’a pris.

— Ça a fonctionné, semble-t-il.

— Hervé Crémieux n’a pas bougé de chez lui, hier soir, mais cette nuit, il s’est déplacé pour se rendre dans les vieux bâtiments de la rue des Frigos. Les anciens lieux de stockage des marchandises, la vieille gare de fret… Sa voiture est encore garée dans la rue.

— Vous en êtes certaine ?

Elle régla la note et se leva.

— Je vais vous montrer. Venez.

Ils allèrent sur le trottoir d’en face, bifurquèrent et arrivèrent dans la rue des Frigos. Amandine désigna le 4 × 4 Chevrolet, une dizaine de mètres plus loin.

— Elle est là.

Ils s’approchèrent. Le véhicule était verrouillé. Nicolas jeta un œil à l’intérieur, essaya d’ouvrir le coffre, en vain, puis leva le nez vers l’ensemble des bâtiments sombres en retrait. Amandine croisa les bras, parcourue d’un frisson. Sans son blouson, elle avait froid.

— Ils sont peut-être repartis dans une seule voiture ?

— Ils étaient plusieurs ?

— Deux. L’un d’entre eux portait un masque vénitien sur le visage.

— En forme d’oiseau, c’est ça ?

— Avec un grand bec, oui. Il faisait nuit, il pleuvait, je n’ai pas vu grand-chose, mais j’en suis sûre.

Nicolas ressentit une profonde frustration, mêlée à une colère qui ne le quittait plus. Si seulement il avait été à la place de cette femme, cette nuit… Si seulement elle les avait alertés, au lieu de jouer les détectives, il aurait peut-être, en ce moment même, le meurtrier de Camille en face de lui.

Il serra les poings le long de son corps et tenta de garder son calme.

— Continuez.

— J’ai vu cet homme déguisé s’engouffrer dans l’un des bâtiments du fond, là-bas. L’autre l’attendait. Ils avaient des lampes, ils sont restés une bonne heure. L’un d’entre eux portait un gros sac de sport en sortant. J’ai attendu qu’ils s’éloignent et je suis entrée pour aller voir. C’est dans les profondeurs, dans ce qui ressemble à un vieux dépôt frigorifique, que j’ai découvert ce que je soupçonne être une animalerie. Je ne pourrais pas vous dire précisément, il faisait noir, et je n’avais aucun moyen de m’éclairer. Mon téléphone était déchargé. Je les ai crus partis, mais ils sont revenus, ils ont essayé de…

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