Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Elle fixa son fils d’un œil triste.

— J’avais besoin de fric, je m’en sortais pas avec Hector, j’avais pas de boulot. Alors je… je me suis inscrite à un service virtuel de boîte aux lettres.

— Sauf que ça n’avait rien de virtuel.

— Non. Des gens se mettaient en contact avec moi via Dark.Cover, me donnaient la moitié de la somme en bitcoins pour que je reçoive leurs enveloppes ou leurs colis. Quand j’avais le paquet, je les contactais à mon tour sur le réseau, et on convenait d’un lieu de rendez-vous. Souvent, je laissais les courriers sur des bancs, dans des endroits déserts qu’on m’indiquait, et je partais. On me versait ensuite l’autre moitié de l’argent. Je n’ai jamais su ce qu’il y avait dans toutes ces enveloppes.

— Mais tu te doutais bien que c’étaient pas des cartes postales, hein ?

Elle partit vers son fils. Bertrand Casu posa la drogue sur le meuble en soupirant, conscient de leur impuissance face au réseau Internet souterrain. Désormais, la criminalité était accessible à n’importe qui, elle mutait comme les virus, s’adaptait, se métamorphosait. Les délinquants avaient toujours une longueur d’avance sur les forces de l’ordre. C’était un combat sans fin, perdu d’avance, qui touchait toutes les strates de la société. Jeunes, vieux, pauvres, riches.

Casu et Levallois s’approchèrent d’elle.

— Parle-nous de la manière dont ça s’est passé pour ces courriers de Pologne.

Elle leur raconta que ça avait débuté au début de l’année. Un individu au pseudonyme de « Homme en noir » l’avait contactée sur le Darknet et il lui versait, en bitcoins, l’équivalent de cent cinquante euros par courrier reçu. Qu’elle devait ensuite cacher ces courriers toujours au même endroit, sous un bac à fleurs d’une vieille tombe du cimetière de la ville. Puis tout s’était arrêté début octobre : plus de demandes, plus de contact.

— Mais il n’y avait pas que la Pologne, ajouta-t-elle. Les courriers pour lesquels ce type me payait provenaient aussi du Portugal, du Mexique et de la Roumanie.

— Toujours le même contenu, à votre avis ?

— Je n’en sais rien. C’étaient de petits paquets bien emballés et très légers.

— Vous vous rappelez les villes d’expédition ? Les tampons ?

Elle secoua la tête.

— Je sais plus… Pour le Mexique, c’était Mexico. Lisbonne pour le Portugal. Des grandes villes chaque fois.

Casu poussa un soupir. Remonter jusqu’aux expéditeurs serait mission impossible.

— Allons au cimetière.

Elle habilla l’enfant chaudement. Ils se rendirent au cimetière. La cachette était située à l’extrémité ouest, un endroit peu visible à cause des arbres et de la végétation. La plupart des tombes de ce coin-là n’étaient plus entretenues. Jacques Levallois souleva la lourde jardinière remplie uniquement de cailloux. Évidemment, il n’y avait plus rien dessous. Il se redressa en se frottant les mains, fit un panoramique complet de l’environnement.

— Ça ne donnera rien.

Il restait d’autres adresses fournies par Sharko à visiter, mais il était fort probable qu’ils tomberaient sur le même schéma, le même mode opératoire. À moins de prendre le destinataire des courriers en flagrant délit, le système était imparable.

Bertrand Casu adressa un sourire triste au môme. Sa mère n’était qu’une victime collatérale du système, mais elle allait prendre cher. Et ce gamin, où allait-il finir ? Quel avenir lui était réservé au milieu de toute cette violence ?

Il détourna la tête quand le petit lui rendit son sourire.

[90]

Le temps s’était arrêté devant la porte du laboratoire clandestin.

Les quatre policiers se regardaient les uns les autres, se demandant ce qui se passait. Incapables de croire les mots que la jeune scientifique avait prononcés. Appuyée contre le mur, Amandine allait mal. Elle fixait son pouce sous le latex du gant.

— Il est possible que… que ce laboratoire contienne la bactérie de la peste.

La peste, un mot effroyable jailli du fond des âges. Synonyme de mort et de terreur. Nicolas visualisa l’image des quatre cavaliers de l’Apocalypse, armés de leurs fléaux. Il pensa au « semeur de mort », venu répandre la maladie et anéantir le monde.

Les hommes commençaient à paniquer, à pâlir. L’un d’eux se frotta nerveusement les cheveux et alla cracher dans un coin. Claude Lamordier se passa une main sur le visage. Il n’était pas sûr de bien comprendre.

— Bon Dieu, vous êtes en train de nous dire que la peste, cette fameuse peste qui a tué des millions de personnes par le passé, est ici, derrière cette porte ?

Amandine répondit avec un temps de retard.

— Ce n’est qu’une supposition, je ne peux pas être catégorique. Des puces et des rats dans un tel environnement me font penser à la peste. Mais… C’est le pire des scénarios. Il peut être question d’autres maladies transmises par des rickettsies ou des bactéries parasites. Comme le typhus murin, la tularémie…

Elle vivait un véritable cauchemar de microbiologiste : se trouver peut-être confrontée au pire des microbes, celui qu’on confinait dans les laboratoires les plus sécurisés et inaccessibles du monde. Soudain, ses yeux s’agrandirent. Elle fixa les policiers avec effroi.

— Je repense d’un coup au masque vénitien, à la silhouette que j’ai aperçue cette nuit. C’était comme si… comme si l’individu portait les vêtements utilisés par les médecins au XIV e siècle pour se protéger de la grande épidémie de peste noire. Ils étaient vêtus de cette façon. On les appelait les « médecins bec ».

Aussi costaud qu’il soit, l’un des flics s’assit contre un mur.

— Où seraient les bactéries ? demanda Lamordier. Dans le congélateur ?

Amandine réfléchit. Elle suait à grosses gouttes.

— Oui, dans les poches sanguines. Mais aussi dans le sang de ces rats et dans le système digestif des puces. Toute la partie droite du laboratoire est peut-être contaminée par un microbe qui terrasse les rats.

Nicolas fixait la porte fermée comme si un monstre allait l’ouvrir et en jaillir. Il prit peur quand il vit le visage d’Amandine se décomposer. La jeune femme était au bord de la panique. On n’en était plus à analyser quelques bactéries de la peste dans un laboratoire ultra-sécurisé NSB3+ ou NSB4, derrière des combinaisons intégrales et des protocoles millimétrés. On parlait d’élevages de puces dans des vivariums, d’animaux porteurs de la terrible bactérie dans de simples cages derrière une porte fermée d’un cadenas. Elle essaya de se rassurer en se disant que, pour le moment, tout n’était que supposition. Pour une fois dans sa vie, elle espérait se tromper.

— Vous avez été mordue, fit Nicolas. Vous allez…

Amandine se passa la main sur le front. Elle tournait de l’œil.

— Je me sens mal. Donnez-moi un téléphone, j’appelle le GIM en urgence.

Nicolas lui tendit le sien, tandis que Lamordier sortait son portable.

— Il faut que j’envoie une équipe auprès du corps de Crémieux.

— Non. Personne n’approchera ce corps tant que l’un de nos experts n’aura pas indiqué la marche à suivre. Quel que soit le microbe qui est dans ce laboratoire, il tue. Il est invisible, et il peut être partout, y compris sur le cadavre. On ne doit prendre aucun risque et suivre les protocoles… (Amandine reprit son souffle.) Je crois qu’avec ce qui s’est passé autour de la grippe dans le restaurant du Palais de justice, vous voyez parfaitement de quoi je parle.

Elle peina à composer le numéro de téléphone, tant elle tremblait.

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