Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1962, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Afin que tu vives: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Afin que tu vives»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Édith Leblanc passait une existence tranquille dans sa villa cossue de Toulouse, entre sa belle-mère et sa peinture, jusqu'au jour où un couple de jeunes voyous recherchés par la police réussit à s'installer chez elle et fit de sa vie un véritable enfer.

Afin que tu vives — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Afin que tu vives», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il me parut très pâle.

— Alors ? dit Fanny.

— Je ne l’ai pas trouvée.

Cette fois, je m’inquiétai.

— Même chez M lle Givelle ?

— J’y suis allé. Elle ne l’a pas vue de la soirée.

Il y avait plus de deux heures que M me Leblanc avait quitté la villa. Si elle n’était pas allée chez son amie, où pouvait-elle bien être ?

— Sous quel prétexte êtes-vous allé chez cette personne ?

— J’ai simplement expliqué qu’étant sortie pendant quelques heures, vous n’aviez pas trouvé M me Leblanc ici et que vous m’aviez envoyé.

M me Leblanc aurait-elle eu l’audace… ? Philippe dut deviner ma pensée car un léger sourire se forma au coin de sa bouche.

— Le commissariat de police ? Vous l’en croyez capable ?

Je ne savais plus. Déjà la fuite et la longue absence de M me Leblanc étaient inexplicables. La vieille dame était geignarde, paresseuse, mais elle manquait de hardiesse. Elle n’était nullement capricieuse. Trop amoureuse de son confort pour se permettre d’être lunatique. Je la voyais mal expliquant son affaire à un officier de police. Alors qu’elle aurait pris plaisir à relater les mêmes choses à M lle Givelle.

Philippe s’est approché de mon bar et a sorti la bouteille de scotch, l’a examinée avec suspicion. Puis il s’est décidé et en a versé un doigt dans un verre. Fanny le regardait avec étonnement. J’étais moi-même surprise. Ne m’avait-il pas déjà expliqué qu’il ne buvait jamais d’alcool ? Brusquement il se retourna et nous vit en train de l’observer.

— Ce brouillard, dit-il, est vraiment glacé.

Pourquoi cherchait-il à se justifier ? J’étais en train de me poser des questions quand le téléphone sonna. Depuis la mort de mon mari je l’utilise fort peu, et je ne reçois que de rares communications.

— Vous croyez ?… fit Fanny en se dressant à demi dans son fauteuil.

L’appareil se trouve dans le hall. Ils n’ont pu y arriver avant moi et c’est ma main qui a arraché le combiné de son support.

Une voix d’homme me demanda si j’étais M me Leblanc.

— Oui. Qui est à l’appareil ?

— Commissariat de police des Minimes.

Fanny décrochait l’écouteur à cet instant et elle eut un haut-le-corps.

— De quoi s’agit-il ?

— Il est arrivé un accident à une certaine Laurence Leblanc, domiciliée à votre adresse. Est-ce une parente ?

— Ma belle-mère. Que s’est-il passé ?

L’homme observa quelques secondes de silence puis me demanda :

— Pouvez-vous venir ? Les pompiers sont en train d’essayer de la ranimer, mais il est à craindre…

— La ranimer !

— Il y a un quart d’heure qu’on l’a retirée du bassin de l’embouchure. Il vaudrait mieux que vous veniez. Nous vous donnerons toutes précisions utiles… Et nous avons quelques questions à vous poser.

C’est Philippe qui m’a forcée à répondre. Il avait pris l’écouteur des mains de Fanny et me faisait signe d’accepter.

— J’arrive.

Il raccrocha à ma place. J’avais l’impression d’être un bloc de glace.

— C’est vous ?

— Oui. Quand j’ai voulu la faire monter dans la Dauphine elle a refusé. Elle s’est mise à glapir comme une vieille folle. J’ai eu peur qu’on ne nous entende. Je l’ai frappée et elle s’est affalée en avant dans la Dauphine. Je l’ai installée à côté de moi. J’ai roulé jusqu’au bassin et me suis rangé tout au bord. Tout était silencieux et calme. Je n’ai eu qu’à la pousser.

Muette d’horreur, je l’écoutais m’exposer placidement les circonstances du meurtre.

— Elle avait tout deviné. Elle me l’a crié en pleine figure, me traitant d’assassin et de voleur.

— J’ai voulu aller avec vous. Vous avez refusé. Vous aviez prémédité votre geste.

Philippe haussa les épaules.

— Peut-être.

— Vous allez m’accompagner au commissariat tous les deux et vous dénoncer.

Fanny lui a pris la main. Ils me fixaient avec plus de curiosité que d’inquiétude.

— Vous savez ce que je leur dirai dans ce cas ? dit Philippe.

Brusquement, j’en eus l’intuition.

— Je leur expliquerai que c’est sur votre ordre que je l’ai poussée dans le canal. Je dirai que vous me faisiez chanter avec l’histoire du père Chaudière. Depuis quatre ans, cette femme vous horripilait et vous la détestiez. Vous appréhendiez de passer de longues années en sa compagnie. Et puis elle était entièrement à votre charge. Vous ne pouviez plus supporter sa présence.

J’ai crié :

— C’est faux !

— Bien sûr ! Mais tout le monde me croira. Il y aura le témoignage d’Hélène. Croyez-vous qu’elle ait accepté sans rancœur d’être renvoyée ? Vous aurez tout le monde contre vous, y compris nous.

Fanny souriait d’admiration. Son grand homme arrangeait tout de façon habile.

— Vous allez vous rendre au commissariat. On vous demandera ce que faisait votre belle-mère à cet endroit. Vous expliquerez qu’elle a filé en votre absence, que vous ignoriez où elle se trouvait. Que vous m’avez envoyé, moi, à sa recherche. Pour expliquer ma présence, vous direz que vous me louez une chambre.

Il se tourna vers Fanny.

— Toi, tu vas t’en aller.

— Moi ?

— Pour quelques jours. Le temps que tout se tasse. Il est inutile qu’un flic se souvienne de ton signalement.

Elle souleva ses cheveux décolorés dans une main.

— Je suis méconnaissable.

— Si tu connaissais les poulets, tu serais moins assurée. Tu feras ce que je te dis.

Fanny paraissait furieuse.

— Je vais être obligée de sortir pour faire mes courses ?

— Non, chaque jour j’irai te voir. Va te préparer. Vous, Edith, allez là-bas. Pour excuser votre retard, dites que votre Dauphine ne voulait pas démarrer.

Il ne trahissait aucun affolement, faisait montre d’un grand talent d’organisateur. Je ne pouvais m’empêcher de le trouver extraordinaire.

Ayant enfilé mon imperméable je me dirigeais vers le garage quand il me rejoignit.

— Edith, n’essayez pas de jouer à la plus forte avec moi. Je tiendrai parole.

Je n’ai rien répondu et dix minutes plus tard je pénétrais dans le petit commissariat de quartier. Un homme en civil me reçut, se présenta comme étant l’inspecteur Campans. Avec ménagements il m’apprit que les pompiers avaient abandonné leurs essais de réanimation.

— Elle a séjourné plus d’une heure dans l’eau. Nous pensons qu’elle ne s’est pas rendu compte qu’elle était si près du canal. Y voyait-elle bien ?

— Non. Elle portait des lunettes.

— On ne les a pas retrouvées. Savez-vous ce qu’elle faisait dehors à la tombée de la nuit, par un brouillard aussi épais ?

J’ai à peine hésité et j’ai répété exactement les paroles de Philippe. Il prit des notes, me fit répéter le nom de M lle Givelle.

— Ce jeune homme qui loge chez vous, que fait-il ?

— Je…

Un souvenir me revint.

— Il est inscrit à l’École des beaux-arts.

— Son nom de famille ?

Je l’ignorais. J’ai fait semblant de chercher tandis que l’inspecteur Campans m’observait avec une légère surprise.

— Je ne m’en souviens plus. Est-ce important ?

— Simplement pour le rapport. Vous me le communiquerez à l’occasion ?

Puis je demandai à voir ma belle-mère. Il eut l’air ennuyé.

— Elle ne pourra vous être rendue que d’ici quelques jours. Une autopsie est obligatoire. Vous comprenez…

Tout de suite j’ai pensé à Philippe. Cette nouvelle le consternerait.

— Avait-elle l’habitude de sortir seule ?

— Non, pas l’hiver, ai-je répondu franchement. J’avais quitté la villa. Peut-être lui a-t-il pris la fantaisie de se rendre chez son amie.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Afin que tu vives»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Afin que tu vives» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mainmise
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Fac-similés
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - L'éternité pour nous
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Afin que tu vives»

Обсуждение, отзывы о книге «Afin que tu vives» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x