Georges-Jean Arnaud - Les lacets du piège

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Les lacets du piège» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1968, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les lacets du piège: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les lacets du piège»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Vergara aurait voulu se boucher les oreilles pour ne pas entendre les fracas successifs de la voiture dé sport s'écrasant de rocher en rocher avant d'atteindre le fond du précipice, mais ses mains étaient encombrées des pancartes routières qu'il se hâtait d'enlever. Chiva s'impatientait déjà, installé dans son panier qu'il allait descendre à la force du poignet jusqu'à l'épave de la voiture.
En bas, le cul-de-jatte se débrouillerait. merveilleusement malgré son infirmité pour fouiller les portefeuilles, les sacs à main, entasser les jumelles, les appareils de photo et de cinéma, tous les objets de valeur.
Jadis, il y avait des gens qui envoyaient les navires se fracasser sur les côtes inhospitalières. On les appelait des naufrageurs. Vergara et Chiva étaient devenus les naufrageurs de la route.

Les lacets du piège — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les lacets du piège», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Coloma ne dit rien, mais le sang parut se retirer de son visage. Il immobilisa la nacelle, sauta à terre et la maintint durant le temps qu’il fallut à Roger pour s’en extraire. Il souffrait encore de sa jambe et de contusions multiples.

— Nous avons fait remonter tous vos bagages et toutes vos affaires personnelles.

— Je vous en remercie, dit Roger, je les ai découverts dans ma chambre d’hôtel.

— Ce sont des gens qui n’ont qu’un tout petit salaire qui ont tout rassemblé, et j’ose espérer qu’il ne manque rien.

Le Français comprit la leçon.

— Rien. Excusez-moi pour tout à l’heure…

— Ceux de nos compatriotes qui touchent un salaire, pour si modeste qu’il soit, se comportent comme les gens de n’importe quel autre pays civilisé, mais, dans cette région, il y a des milliers de gens sans travail, tristes et affamés. Je n’essaye pas de justifier leurs rapines, mais de les comprendre.

Difficilement, ils s’approchaient de la voiture, et Roger se demandait encore comment il pouvait en être sorti vivant.

— Sur le siège de votre amie, nous n’avons retrouvé aucune goutte de sang. Toujours dans l’hypothèse où elle se trouvait à vos côtés, il semble qu’elle n’ait pas eu à souffrir de cette terrible chute.

Roger se glissa à son siège. Le volant, intact, s’enfonçait dans un tableau de bord saccagé. Le compteur de vitesse indiquait zéro, mais cela ne voulait rien dire. La pendulette marquait l’heure de l’accident. Il regarda derrière les sièges, mais ne découvrit rien d’intéressant. Il se redressa.

— C’est la zone boueuse dont vous me parliez ?

Elle s’étendait tout autour des rochers, et, effectivement, il fallait patauger dedans durant quatre ou cinq mètres pour rejoindre un sol plus ferme. Quant à la falaise, Roger vit, en levant la tête, qu’il n’y avait aucune possibilité de remonter jusqu’à la route, la rivière, en crue, ayant rongé le rocher et le tournant se trouvant en surplomb.

— Heureusement que des poids lourds ne fréquentent guère cette route, sinon il faudrait étayer.

— Vous constatez que votre amie n’a pu remonter par-là, observa le policier d’une voix calme.

— Tout à fait impossible.

— Nous n’avons pas relevé ses traces dans la boue. Donc, elle n’est pas partie droit devant elle, choquée et ne se rendant pas compte de ce qu’elle faisait.

Roger inclina la tête.

— Alors ?

— Je ne sais pas. Odile se trouvait à mes côtés lorsque nous avons fait le grand saut.

— Prouvez-le.

— Personne ne nous a vus au Parador ?

— Pour l’instant, personne. Nous avons interrogé le personnel et les clients demeurant encore là-haut. Nous avons retrouvé certains des clients ayant passé une seule nuit. Actuellement, il ne nous manque plus que trois ou quatre témoignages, mais nous devrons attendre que ces gens soient rentrés en France et en Suisse pour avoir une certitude totale.

Quand ? Je ne peux vous le dire. D’autre part, nous avons la preuve qu’à l’heure où vous passiez sur la route nationale, devant la pancarte indicatrice du Parador, le panneau No hay cuartos se trouvait en place. Un client habituel du Parador nous en a donné l’assurance. Il a poussé plus loin et a trouvé difficilement à se loger dans une auberge de village. Donc vous n’aviez rien à faire en haut.

— Je n’ai pas vu le panneau.

Le policier soupira.

— Vous êtes coriace, señor, mais je le suis aussi. Vous feriez mieux de me dire ce que vous avez fait de votre amie.

Roger s’éloigna, s’approcha de la zone boueuse où on avait largement pataugé depuis l’accident.

— J’ai fait prendre des photographies avant que les sauveteurs et mes hommes n’y laissent leurs traces.

— Vous êtes un homme prudent.

— Non, je connais mon métier.

Il hésita, puis s’engagea dans la boue. Il fut surpris de n’enfoncer que légèrement.

— De jour en jour, elle durcit, et bientôt on pourra y marcher sans y laisser une empreinte, dit l’inspecteur qui le rejoignit de l’autre côté de la rivière.

Roger examinait les rochers, puis il se dirigea vers sa droite en fumant une cigarette. Il marchait lentement, sans détacher ses yeux du sol.

— Que cherchez-vous ?

— Une pierre.

— Vous allez être gâté, répliqua l’autre sèchement. Dans la région, elles abondent.

— Une spéciale, avec de la peinture blanche dessus.

— Une seule ?

Roger haussa les épaules.

— Une bonne douzaine au moins.

— Vous croyez qu’on a jalonné une fausse route pour vous conduire droit au gouffre ?

— Exactement, et ce n’est pas le revêtement de cette sale route qui m’aurait fait sentir la différence lorsque je l’ai quittée.

— Mais qui aurait fait ça ?

— Les mêmes qui, depuis un certain temps, dirigent les voitures de sport et leur riche contenu vers des précipices.

Coloma sursauta.

— Voulez-vous dire…

— On commence par piller les épaves et puis, comme celles-ci sont par trop rares, on essaye de s’en procurer d’autres. Vous avez déjà entendu parler des naufrageurs ?

— Oui, bien sûr. Nous en avons eu sur nos côtes, jadis.

— Toutes les côtes en ont connu, mais maintenant il se pourrait bien que les naufrageurs se trouvent à l’intérieur des pays.

— Vous parlez sérieusement ?

— Oui. Ne meniez-vous pas une enquête à ce sujet ?

— Si, mais le ministère de l’intérieur désirait savoir si la responsabilité n’incombait pas à l’ingénieur des ponts et chaussées de l’endroit.

Le Français comprenait.

— Il fallait trouver des charges contre lui ? Il n’a pas des idées politiques très orthodoxes, peut-être ?

Le petit inspecteur regarda autour de lui avec inquiétude.

— Vous ne vous trompez guère.

— Chez nous, l’enquête est purement administrative. Chez vous, les méthodes sont plus efficaces.

— Ces fonctionnaires civils se défendent les uns les autres. Il faut bien que le gouvernement se débrouille. N’empêche que j’ai relevé de nombreuses fautes techniques contre cet homme. Mais jamais je n’avais envisagé mon enquête sous ce jour-là.

Ils continuèrent d’avancer dans la gorge torride en transpirant beaucoup. Le policier restait silencieux, tandis que le Français continuait ses recherches. De temps en temps, il relevait la tête et apercevait la courbe du tournant au-dessus d’eux. Déjà la carcasse de la Mustang disparaissait derrière l’avancée de la falaise.

— Il faut aller plus loin, dit Roger. Si on a lancé ces pierres peintes en blanc, elles ne peuvent se trouver que vers là-bas. Le lanceur n’a eu que la route à traverser.

— D’où vous vient cette idée que votre chute aurait pu être préméditée ? demanda l’inspecteur.

— En clinique, j’ai réfléchi. Je suis sûr de ne pas avoir commis d’imprudence. D’autre part, il faut que je retrouve mon amie. Premièrement, parce je tiens à elle, et ensuite parce que vous m’accusez de l’avoir fait disparaître.

— Et vous pensez que les naufrageurs l’ont enlevée ?

— Pourquoi pas ?

— C’est stupide.

— Pas plus que de m’accuser de l’avoir assassinée.

Roger marchait plus aisément qu’au début et il se dirigea rapidement vers l’endroit qu’il désirait examiner avec soin. Si son hypothèse se révélait exacte, il trouverait les pierres dans un faible rayon.

Señor… Votre théorie est absurde. Comment imaginer qu’un groupe d’hommes en arrive à commettre de tels crimes ?

— Comment admettre qu’un pays qui se dit chrétien, et qui est civilisé depuis des siècles, accule des hommes à une telle misère, à un tel abandon de dignité.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les lacets du piège»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les lacets du piège» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les jeudis de Julie
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les indésirables
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les gens de l’hiver
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Les lacets du piège»

Обсуждение, отзывы о книге «Les lacets du piège» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x