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Georges-Jean Arnaud: Les jeudis de Julie

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Georges-Jean Arnaud Les jeudis de Julie
  • Название:
    Les jeudis de Julie
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1978
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265005877
  • Рейтинг книги:
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Les jeudis de Julie: краткое содержание, описание и аннотация

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Willy rêvait de voiliers, Boris était le souffre-douleur d'une famille désargentée et Gildas surgissait de l'inconnu sur une puissante moto. Tels étaient les amis de Julie que sa mère, Marie Lacaze, ne rencontrait jamais et pour cause puisque tous étaient nés de l'imagination de la petite fille. Imagination excessive, jeux innocents, jeux dangereux ? Julie n'avait que onze ans et tout cela n'était-il pas habituel ? Jusqu'à ce que le drame, horrible, éclate à cause du zèle des adultes qui n'ont jamais eu d'imagination créative. Et la mère de Julie en arrive à se demander si les Willy, Gildas et autre Boris sont en fait des personnages imaginaires.

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G.-J. ARNAUD

Les jeudis de Julie

Chapitre Premier

Lorsque Willy pénétra dans la vie de sa petite fille Julie, Marie Lacaze n’y prêta guère attention. Plus tard, s’il lui avait fallu donner le jour précis du début de cette amitié insolite, elle n’aurait pu le situer avec certitude, aurait dit que cela devait remonter au début de l’automne. À cette époque, la mère de Julie se débattait dans des difficultés de toutes natures, aussi bien matérielles que morales qui en faisaient une femme dépressive. Elle accepta donc Willy avec le reste, pensa peut-être qu’il était bon pour son enfant d’avoir un camarade pour jouer lorsqu’elle rentrait de l’école ou durant ses jours de congé. Marie travaillait à Sigean et ne pouvait s’occuper de Julie comme elle l’aurait souhaité. L’enfant devait rentrer seule dans leur vieille maison isolée au bord de l’étang, préparer son goûter, faire ses devoirs avec l’entière confiance de sa mère, confiance dont elle n’essayait pas d’abuser.

Le jeudi n’avait pas encore été remplacé par le mercredi comme jour de congé et la première fois où Marie Lacaze prit conscience que sa fille avait un camarade fut donc un de ces jeudis soir de novembre où elle découvrit deux bols en train de sécher sur l’évier. Julie lui expliqua que Willy était venu goûter avec elle, qu’ils avaient trempé des petits beurres dans du chocolat chaud.

— Willy comment ? demanda Marie.

— Je ne sais pas. C’est Willy.

— Il habite Sigean ?

— Je ne crois pas. La Nouvelle, plutôt. Il vient avec son vélo le long de l’étang.

— Mais quel âge a-t-il ?

— Douze ans.

L’âge qu’aurait eu Simon, le frère de Julie, mort en 1968 !

— Il va à l’école de La Nouvelle ?

— Bien sûr.

Puis, dans la soirée, alors qu’elles regardaient la télévision, Marie, qui éprouvait un menu agacement parmi d’autres remous intérieurs de contrariété, se rendit compte que Julie faisait erreur ou lui mentait. À douze ans, ce Willy ne pouvait qu’aller au C.E.S. de Sigean. Lorsqu’elles montèrent se coucher, elle lui en fit la remarque.

— Non, il va à La Nouvelle, dit Julie tout en brossant ses dents devant le lavabo de la salle de bains.

— Mais il est trop vieux pour l’école primaire, voyons… Et je ne crois pas qu’il y ait de collège privé à La Nouvelle.

— Je ne sais pas, dit Julie avec une grande sérénité. Nous ne parlons pas beaucoup d’école, en tout cas.

— Et de quoi parlez-vous ?

— Du bateau qu’il achètera lorsqu’il sera plus grand. Un voilier. Il viendra me chercher au bord de l’étang et nous rejoindrons la mer par le port de La Nouvelle.

— Mais le mât vous empêchera de passer sous le pont de chemin de fer.

— Oh ! Willy saura bien se débrouiller.

Un temps, Marie songea à se renseigner sur ce Willy, mais ses soucis l’accaparèrent trop pour qu’elle en trouve le temps. D’ailleurs, Julie n’en parlait presque plus et, un jour que sa mère lui demandait des nouvelles du jeune garçon, elle prit un air étonné.

— Oh ! il y a longtemps que je ne le vois plus.

— Tu veux dire qu’il ne vient plus se promener dans le coin ?

— Il a dû quitter La Nouvelle… Ses parents n’étaient pas de la région.

Curieusement, Marie conserva ce nom de Willy dans sa mémoire et en parla à sa belle-sœur, Germaine Marty, qui habitait précisément La Nouvelle. La sœur de son mari leur rendait visite environ tous les quinze jours et de préférence le dimanche après-midi. Divorcée, elle avait une fille, Gilberte, qui avait six ans de plus que Julie. Une jeune fille au visage ingrat, toujours boudinée dans des vêtements mal choisis. Une très bonne élève, pensionnaire à Narbonne.

— Je veux devenir assistante sociale, disait-elle depuis quelque temps.

Et Marie se demandait bien ce qui pouvait motiver le choix d’une profession aussi altruiste chez sa nièce. Se pouvait-il qu’il existât chez cette fille sournoise une générosité secrète, bien cachée, en tout cas depuis toujours ? Marie craignait que la misère des autres ne serve d’exutoire à un certain sadisme latent.

— Tu ne m’as jamais parlé de ce Willy, s’écria Germaine.

Elle ne cessait de broder le trousseau de sa fille. Avec une application anachronique assez touchante. D’ailleurs, n’avait-elle pas choisi pour son enfant un prénom commençant par la même lettre que le sien pour simplifier les choses ?

— Oh ! j’avais oublié.

— Je ne connais pas de Willy… Quel curieux prénom… Décidément…

Germaine ne lui avait jamais pardonné d’appeler sa fille Julie. De la distinguer dès la naissance par un prénom aussi peu habituel. Elle détestait tout ce que faisait sa belle-sœur, sa façon de s’habiller, de vivre, de continuer à habiter la vieille maison isolée après la mort de son frère Noël.

— Tu pourrais avoir un joli petit appartement à Sigean, lui répétait-elle, tu ne serais pas isolée… Mais ici, dans cette sauvagerie… D’ailleurs, c’est humide… Et l’hiver c’est sinistre.

Elle occupait une maison basse dans un vieux quartier de La Nouvelle, alimentait sa vie de ragots et de malveillance. Son mari n’avait pu la supporter que quelques années avant de s’enfuir pour toujours. Elle en voulait à Marie d’être veuve, de toucher une petite retraite. Son ex-mari ne lui versait pas régulièrement sa pension alimentaire et elle était toujours fourrée chez son avocat de Narbonne.

— Mais que font les parents de ce Willy ?

Déjà pleine de regrets d’avoir soulevé tant de curiosité, Marie essayait de parler d’autre chose, mais sa belle-sœur s’accrochait fermement à cette proie qui tentait sa curiosité malsaine.

— Je me renseignerai.

— C’est sans importance.

— Qu’en sais-tu ? Un gosse qui part de chez lui à vélo pour tout un après-midi !

— Julie l’a déjà oublié.

Durant quelques dimanches, il en fut encore question mais comme Germaine n’avait rien découvert sur Willy, elle finit par renoncer, la mort dans l’âme, à effectuer des recherches sans jamais avouer qu’elle n’avait rien trouvé.

Et puis, durant les vacances de Pâques suivantes, Marie, un soir, trouva deux assiettes, deux verres, deux fourchettes et deux couteaux sur son évier.

— Tu as reçu de la visite ? demanda-t-elle à Julie.

— Ah ! tu veux parler de Boris ? Je l’ai invité à midi… Tu comprends chez lui il crève de faim… Le beefstack que tu m’avais laissé était bien suffisant pour deux. J’ai fait aussi de la purée mousseline…

— Il crève de faim chez lui, fit Marie compatissante. Tu as bien fait… Mais il est resté toute la journée ?

— Presque. Il est arrivé à 10 heures, est reparti vers 16 heures… Tu comprends, il devait ramasser de l’herbe pour les lapins… Deux pleins sacs sinon il n’aura rien à manger ce soir…

— Mais comment l’as-tu connu ? Au C.E.S. ?

— Penses-tu, il n’y vient pas… Ses parents ne veulent pas… D’ailleurs, ce ne sont certainement pas ses parents.

— Pas ses parents ?

Sa surprise ne dura que quelques secondes puis elle détourna la tête pour sourire. Comment pouvait-elle oublier quelle petite fille romanesque était Julie.

— Bien sûr, fit-elle avec un sérieux trop bien observé pour ne pas trahir une certaine ironie. Je parie même qu’il a été enlevé par ces méchantes gens et qu’il recherche sa famille.

Tout d’abord le visage de Julie s’illumina. Elle avait une petite figure triangulaire, avec des yeux allongés et un petit nez droit. Parce qu’elle trouvait son front trop large elle le laissait manger par une frange épaisse.

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