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Georges-Jean Arnaud: Les jeudis de Julie

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Georges-Jean Arnaud Les jeudis de Julie
  • Название:
    Les jeudis de Julie
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1978
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265005877
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Les jeudis de Julie: краткое содержание, описание и аннотация

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Willy rêvait de voiliers, Boris était le souffre-douleur d'une famille désargentée et Gildas surgissait de l'inconnu sur une puissante moto. Tels étaient les amis de Julie que sa mère, Marie Lacaze, ne rencontrait jamais et pour cause puisque tous étaient nés de l'imagination de la petite fille. Imagination excessive, jeux innocents, jeux dangereux ? Julie n'avait que onze ans et tout cela n'était-il pas habituel ? Jusqu'à ce que le drame, horrible, éclate à cause du zèle des adultes qui n'ont jamais eu d'imagination créative. Et la mère de Julie en arrive à se demander si les Willy, Gildas et autre Boris sont en fait des personnages imaginaires.

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— M me Plagnon est revenue en classe parce que nous parlions trop fort.

— C’est tout ?

— Oui, c’est tout.

Marie aurait dû se sentir soulagée. Il n’y avait peut-être là qu’une coïncidence. M me Cauteret avait pu rendre visite à M me Plagnon pour une autre de ses élèves, pas spécialement pour Julie. Mais elle n’arrivait pas à s’en persuader.

— C’est à cause d’elle que tu veux qu’on déménage, qu’on aille habiter Sigean ?

Déconcertée par tant d’intuition, Marie secoua la tête.

— Non, pas du tout… Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

— M me Cauteret m’a regardée à travers la vitre de la porte. Tu crois qu’elle a parlé de moi avec la maîtresse ?

— Que vas-tu t’imaginer là ? fit Marie avec une fausse désinvolture.

Elle se souvenait d’avoir lu, étant enfant, les aventures d’une petite fille évadée d’un orphelinat avec son chien et qu’une affreuse bonne femme, M lleRonchon, traquait sans arrêt. Dès que l’enfant trouvait des parents adoptifs, M lleRonchon finissait par la retrouver et l’enfant devait fuir de nouveau en compagnie de son chien qui, dans la version française, s’appelait Zéro. Elle ne se souvenait plus du nom de la petite fille. Mais pourquoi assimilait-elle ces aventures mélodramatiques aux ennuis que M me Cauteret risquait de lui amener ? L’assistante sociale n’était certainement pas une personne méchante. Elle croyait agir dans l’intérêt des enfants même si elle s’y prenait avec quelques maladresses et surtout la certitude d’être dans son bon droit, celle aussi de faire son devoir. Elle représentait l’autorité administrative, détenait une parcelle de pouvoir et avait très bonne conscience.

— C’est ce qu’elle veut, que nous habitions Sigean ?

— Personne ne peut nous obliger à déménager, dit Marie. Ce que j’en dis c’est simplement pour avoir le temps d’y réfléchir, mais rien ne presse. Nous en reparlerons plus tard.

Le dimanche suivant sa belle-sœur et sa nièce arrivèrent au début de l’après-midi avec un carton de pâtisseries. Marie s’était demandée si elle ne les mettrait pas à la porte, mais finit par choisir la modération. En dehors d’elle Julie n’avait que Germaine Marty comme parente proche. Elle ne pouvait la couper de la famille de son père.

— Quelle belle journée, n’est-ce pas ? C’est le printemps… Vous avez déjeuné dehors ? Quelle chance !

Pour la première fois, Marie sentit une inflexion d’envie dans la voix de Germaine. Elle avait installé la table en plein soleil, à l’abri de la façade.

— Je parie que vous pourriez manger là même en hiver, reprit sa belle-sœur.

— Nous le faisions du temps de Noël.

— Dans le fond, cette maison n’est pas si mal… Bien sûr, elle aurait besoin de grands travaux.

— Julie n’est pas là ? demanda Gilberte.

Marie regarda sa nièce. Elle portait un pantalon jaune qui moulait ses grosses cuisses et son imposant derrière, une sorte de marinière verte trop fournie en fanfreluches.

— Elle doit s’amuser au bord de l’étang.

— Je vais la rejoindre.

Inexplicablement, elle eut envie de lui dire que la petite fille pouvait très bien se trouver ailleurs, qu’elle allait perdre son temps à essayer de la retrouver. Mais Gilberte s’éloignait en se tordant les pieds sur ses semelles compensées.

— Dans le fond, disait Germaine, on t’autoriserait certainement à vendre la maison bien qu’elle appartienne à Julie si tu réemployais l’argent dans l’achat d’un appartement au village… Tu as vu qu’il se construit un ensemble immobilier ?

— Je suis bien placée pour le savoir puisque c’est mon patron le maître d’œuvre.

— Où ai-je la tête, mon Dieu, c’est vrai… Mais dis donc, tu es bien placée pour obtenir un appartement avec une petite ristourne. À ta place, je sais ce que je ferais sans tarder… Je vendrais ici et je m’installerais là-bas.

Marie alla faire du café, oublia complètement ce que venait de lui dire la visiteuse mais celle-ci raccrocha à son retour.

— Si jamais tu es décidée, fais-moi signe… Je connais des gens que cette maison pourrait intéresser.

— Vraiment ?

Dès lors, Marie soupçonna Germaine d’avoir un plan secret pour lui faire quitter cette maison. Et cette évidence lui crevait soudain les yeux. C’était sa belle-sœur elle-même qui convoitait la vieille demeure familiale.

Gilberte revint en se tordant toujours les pieds, l’air pincé. Elle s’assit avec colère en face des deux femmes.

— Tu as une drôle de fille. Pas moyen de l’approcher. Elle m’a même menacée de m’envoyer un certain Gildas pour me taper dessus.

La mère et la fille échangèrent un regard entendu puis Germaine demanda d’une voix doucereuse :

— Qui est donc ce Gildas ?

Chapitre IV

Au cours des jours suivants, Marie Lacaze dut apprendre à composer avec ce Gildas. Jusqu’à présent, à l’exception de quelques inquiétudes secrètes sur l’équilibre nerveux de sa fille, Willy et Boris ne lui avaient apporté aucun désagrément particulier. Ils n’interpénétraient pas sa vie privée, montraient une grande discrétion, voire une certaine sauvagerie.

Nés de l’imagination enfantine de Julie, ils se méfiaient des adultes, de leur rigueur de pensée. Bien qu’elle n’ait jamais émis le moindre doute sur l’existence de ces compagnons de jeux, elle n’en avait pas moins posé des questions insidieuses, sur leurs parents, l’école qu’ils fréquentaient. Des questions d’adulte qui, automatiquement, la rendaient suspecte.

Peut-être eut-elle tort de vouloir hâter les choses en proposant à Julie de rester à l’étude du soir.

— Tu en avais parlé pour après les grandes vacances, lui fit remarquer sa fille.

— Pourquoi ne pas faire un essai dès maintenant ?

— Je ne crois pas que ce soit possible. Il faut s’inscrire au début du trimestre et peut-être même au début de l’année scolaire.

— Je peux toujours aller voir le directeur.

— Je ne crois pas que cela me plairait, dit Julie d’un ton réfléchi.

— Donc cela ne te plairait pas davantage à la rentrée de septembre.

— Je ne peux pas le dire à l’avance.

Marie sourit. Julie n’avait jamais de positions excessives. Elle savait se montrer conciliante.

— Tu sors à 16 h 30. Tu pourrais venir jusqu’à mon bureau. Juste le temps d’attendre une petite demi-heure et nous rentrerions ensemble. Dans le fond, avec le car, tu ne gagnes que quelques minutes, n’est-ce pas ?

Silencieuse, Julie paraissait analyser la proposition de sa mère.

— J’en parlerai à mon patron. Tu auras une petite table dans un coin pour t’installer.

— Oui, ce serait très bien, dit Julie, mais je ne voudrais pas faire de peine à Gildas. Il m’attend à l’arrêt du car et me raccompagne jusqu’à la maison.

— Je l’ignorais, dit Marie en faisant un gros effort sur elle-même pour ne pas lui démontrer qu’elle inventait sur-le-champ cet argument.

— Il a commencé hier seulement et ne pourra pas venir tous les jours, bien sûr. Je ne peux pas prendre le car un jour et pas le lendemain. Si je ne dois plus rentrer avec les autres, il faut que tu fasses un billet. Mais ensuite, jusqu’aux vacances, il ne me sera pas possible de revenir en car.

— Tout cela est bien compliqué, dit Marie à bout de nerfs.

Elle avait failli exploser, se mettre à crier que tout cela était absurde, que Gildas n’existait pas et qu’il était ridicule de faire des projets, de discuter en fonction d’un simple caprice d’enfant. Lui dire avec colère qu’elle compliquait une situation déjà angoissante. Que M me Cauteret travaillait dans l’ombre, ne les perdait pas de vue telle cette M lleRonchon de la bande dessinée de son enfance. Mais une fois de plus, elle réussit la prouesse de rester calme. Buter Julie sur ce Gildas ce n’était pas forcément la faire renoncer à ses compagnons imaginaires. Julie ne lui en parlerait plus, voilà tout, mais continuerait de vivre avec eux en secret. Et elle aurait commis l’erreur de rendre sa fille dissimulatrice, méfiante envers sa mère. Donc, elle devait apprendre à transiger avec ce Gildas si elle voulait maintenir cet équilibre délicat de tendresse qui les unissait.

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