Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

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En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

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— Tu te trompes. Il s’agit d’autre chose.

Le sang afflua brusquement au visage maigre de Céline.

— Hervé ?

— Il m’a téléphoné.

— Où sont-ils ?

— Ça, je l’ignore. Mais il doit me rappeler.

— Quand ?

Mettant un doigt sur sa bouche, la visiteuse attira une chaise près du lit, se pencha vers Céline.

— Il a téléphoné avant-hier. Lui et Daniel vont chercher un autre refuge, et il me donnera de ses nouvelles d’ici à une semaine.

— Tu lui as dit que…

— Bien sûr.

— Il m’en veut, d’avoir essayé de le rejoindre ?

Paulette ne répondit pas.

— Nous devons nous rencontrer. Peux-tu le lui dire ?

— Ne vas-tu pas compliquer la situation ?

— Je ne sais pas. Peut-être que tout deviendra plus net, ensuite.

La curiosité de Paulette perdit toute modération. L’espace d’une seconde, elle se trahit, et son visage alerta Céline qui, aussitôt, se replia sur elle-même.

— Qu’est-ce qui deviendra plus net ? L’affaire de Daniel ? Tes propres relations avec Hervé ?

Le sourire las de Céline lui signifia qu’elle avait été trop gourmande. Elle se ressaisit habilement, alla ouvrir un paquet.

— Ce sont des calissons. Les meilleurs de la ville. Tu n’en prends pas, Sylvie ? Au fait, une chance qu’on vous ait admises toutes les deux. Que serait-elle devenue ?

— Oui, murmura Céline. Une chance.

— Comment as-tu fait ton compte ?

— Un malaise. La chaleur… La déception aussi de ne pas avoir trouvé Hervé et Daniel à Labiou.

— La faute à ce journaliste, Pesenti ?

— De toute façon, on aurait fini par les trouver. Six mois, c’est peut-être trop long.

— Que venais-tu faire à Manosque ?

Céline ferma les yeux pour échapper au regard incisif de son amie. Dans une seconde vertigineuse, elle avait voulu parler avec Pesenti, mais, depuis l’accident, elle refusait de le recevoir. Le matin même, il avait longuement insisté au téléphone. Lefort était venu, et elle avait dû le recevoir.

À partir de cet instant, Paulette sut qu’elle ne pourrait plus rien arracher à la blessée. Mortifiée, elle se leva.

— Je m’en vais, dit-elle sèchement.

— Comment saurai-je… qu’il a téléphoné, qu’il accepte que nous nous revoyions ?

— Ça, ma petite, je n’en sais rien. Je dois partir en voyage sous peu et, s’il tarde trop…

Le désespoir visible de Céline la calma.

— Ce sera très difficile à mettre au point. Maintenant, les policiers vont également me surveiller.

— Je dois lui remettre de l’argent, souffla Céline. Une forte somme.

— C’est là ton secret ? laissa échapper Paulette, fortement déçue.

— En partie, oui. Le commissaire Lefort sait que j’ai cette grosse somme sur moi. Je ne peux te la donner maintenant…

— Oh ! tu sais, je déteste ce genre de transaction. Des paroles, des coups de téléphone, des risques, ça me convient. Pour l’argent, c’est autre chose. Je te téléphonerai demain.

Elle les embrassa toutes les deux. Lefort l’attendait dans le hall d’entrée. Elle se souvint de l’avoir vu en photographie, l’avait cru plus grand.

— Mademoiselle Ramet, je désire m’entre-tenir avec vous quelques instants.

Mais, dès les premières passes, il se rendit compte qu’il avait affaire à une forte jouteuse. Il y avait près de deux ans qu’elle n’avait pas vu Hervé Barron, et seule l’annonce de l’accident l’avait incitée à téléphoner.

— En décembre, vous n’avez pas tenté de joindre M me Barron ?

— À quoi bon ? Je ne pouvais lui être utile en aucune façon.

— Par amitié pour son mari ?

— Je ne suis pas une femme téméraire, monsieur le commissaire. Après les purges du mois de mai, j’ai eu la chance de passer au travers. J’occupe une bonne situation à Marseille, et je compte monter à Paris en octobre prochain. J’ai compris que je devais éviter de rappeler mes relations anciennes dans cette nouvelle chasse aux sorcières.

Il sourit.

— Vous exagérez, non ?

— Pas du tout. Je suis peut-être méprisable, mais je n’ai pas envie d’être au chômage. Le drame des Barron les regarde seuls.

— N’essaierait-il pas de vous contacter ?

— Pourquoi moi ? Il n’ignore pas mes convictions. Il s’adressera certainement ailleurs.

— À qui ?

— Je l’ignore. Depuis deux ans, il a pu se faire de nouveaux amis.

Brusquement, il parut convaincu et la laissa partir. Elle regagna Aix, son appartement. Depuis le parking souterrain, elle repéra un homme jeune qui flânait dans l’avenue, un journal à la main. Il paraissait attendre quelqu’un. Elle monta chez elle par l’ascenseur. Avant d’ouvrir, elle carillonna trois fois, comme convenu. Si elle ne l’avait pas fait, cela aurait signifié que quelqu’un l’accompagnait.

— Alors ?

— Tu peux te rassurer. Ce n’est pas grave. Un choc nerveux, surtout, mais elle s’en remettra.

— Que s’est-il passé ?

— Elle n’en sait rien elle-même.

Daniel écoutait, assis sur le divan. À l’odeur qui flottait dans le living, elle pensa que sa bouteille de whisky avait dû en prendre un sérieux coup.

— Tu lui as dit que nous étions ici ?

— Non. Elle se serait précipitée. Tu sais, ta femme m’inquiète. Je l’ai sentie à bout, décidée au pire. Pour elle, cette situation devient intenable. Elle veut te rencontrer à tout prix.

CHAPITRE XII

La réaction la plus vive fut celle de Daniel. Il se leva d’un bond, les rejoignit.

— Il n’en est pas question.

Puis, plus particulièrement à son père :

— Nous devons partir. Cette nuit. Changer complètement de région.

La respiration difficile, comme si une émotion profonde l’étouffait, il suppliait :

— Elle et Sylvie ne passeront pas inaperçues. Elles ont pu rouler les policiers une fois, mais deux, c’est impossible. Tant que nous serons dans le coin, elle persistera dans cette idée.

Apostrophant Paulette :

— Que lui as-tu dit, exactement ? Es-tu certaine de ne pas avoir laissé planer un doute ?

Il y a une certaine façon de s’exprimer et d’en laisser entendre plus qu’on ne dit.

— Mais, dis donc, se rebiffa Paulette, ne me parle pas ainsi. Je lui ai simplement dit que ton père m’avait téléphoné et qu’il rappellerait dans quelques jours.

— Et elle t’a cru ? ricana Daniel. Tu l’as toujours plus ou moins prise pour une gourde. En fait, tu la détestes.

Paulette s’éloignait, mais il la poursuivait jusque dans la cuisine. Hervé n’intervenait pas, assez satisfait de la réaction de son fils. La jeune femme finit par faire front.

— Qu’est-ce qui te prend ? C’est la trouille qui te rend aussi agressif ? Dans ce cas, mon petit bonhomme, apprends qu’il y a un flic qui surveille l’immeuble, et que tu n’irais pas loin si tu essayais de filer.

— Je m’en fous ! lança Daniel. Ce que je ne veux pas, c’est que ma mère et Sylvie tentent de nous rejoindre.

— Tiens, pourquoi ? Si toutes les précautions étaient prises pour que vous puissiez vous rencontrer en toute sécurité ? En pays étranger, par exemple. Nous ne sommes pas loin de l’Italie. En quelques heures, vous pouvez vous y rendre.

Puis, elle se souvint, revint vers Hervé.

— Ta femme a de l’argent à te remettre. Une grosse somme, d’après ce que j’ai compris. Inutile de te cacher que j’ai refusé de m’en occuper. D’abord, ça aurait été imprudent. Lefort pouvait lui demander la présentation de cet argent dont il ne doit pas ignorer l’existence. Ensuite, je ne me mêle jamais de questions de fric quand il ne m’appartient pas.

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