Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

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Traumatisme: краткое содержание, описание и аннотация

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En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

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— Je veux bien admettre que Lanier n’ait pas été le même homme chez lui et au-dehors, mais la défense saura trouver des témoins dans son immeuble. Le jury admettra mal la dualité. Dites-moi, Lanier devait chercher des compensations à l’extérieur. Question femmes, bien entendu.

L’expression des deux policiers fut identique.

— Aucune information à ce sujet, dit Lefort, mais c’est bien possible.

— S’il y avait eu rivalité entre le gosse et lui ?

— Pourquoi le gosse aurait-il raconté une histoire invraisemblable ?

Pesenti se raidit.

— Parce qu’elle n’était justement pas invraisemblable, et qu’il s’est produit bien des excès dans la répression.

— Bon, admettons, fit Lefort, conciliant. Mais pourquoi transformer une histoire de femme en un acte prémédité ? C’est très dangereux pour lui, et, devant les assises…

— De nos jours, les jeunes trouvent assez ridicules les histoires sentimentales, et ils n’ont pas tort. Daniel Barron a peut-être voulu se trouver un mobile plus noble à ses yeux.

— Qu’est-ce que ça nous apporte de neuf, dans l’immédiat ? ronchonna Tabariech.

— Mais si ! s’énerva Pesenti. Imaginez que M me Barron se doute de quelque chose. Elle veut retrouver son fils pour le convaincre de dire la vérité. Crime passionnel, le gosse s’en tirera à moindres frais. N’oubliez pas les sentiments d’une mère, dans de telles circonstances.

Le téléphone sonna et, après une hésitation, Lefort décrocha. Il ne pensait visiblement pas que le coup de fil s’adresse à lui, très peu de gens connaissant sa présence à Manosque.

D’un seul coup, son visage changea.

— Hospitalisée ? Depuis une heure ?… Et la gosse ? Bon, très bien. Je vous remercie.

Il reposa doucement le combiné.

— M me Barron vient d’avoir un accident de voiture. À quelques kilomètres d’ici. Ce n’est pas très grave.

— D’ici ? s’étonna Pesenti. Que venait-elle faire à Manosque ?

— Curieux, oui. D’autant plus qu’elle m’avait promis de rentrer à Saint-Mandrier.

— Qu’a-t-elle, exactement ?

— Des blessures externes sans gravité. La petite fille a été légèrement blessée. Elles se trouvent toutes les deux dans une chambre particulière. Une chance. L’adjudant de gendarmerie qui se trouvait à Labiou est arrivé le premier sur les lieux, les a identifiées. La gosse avait toute sa connaissance. Elle se cramponnait au sac de sa mère. Il paraît qu’il contient tout l’argent dont je vous parlais.

Très surexcité, il se leva et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes, revint vers Pesenti.

— Vous passerez l’information dès demain, n’est-ce pas ?

— Forcément, soupira le journaliste. Vous allez en profiter pour tendre un piège à Barron ?

— C’est de bonne guerre, non ?

— Je téléphone tout de suite à l’A.F.P., patron ? Dans deux heures, les radios périphériques lanceront la nouvelle.

Pesenti se leva.

— Je suppose que, pour l’instant, toutes les visites aux deux blessées sont interdites ?

— Évidemment. En définitive, c’est une chance pour nous. Tout se ramasse dans le coin, tout se centralise. Ces jours derniers, j’avais l’impression de travailler sur du sable mouvant.

Le journaliste se rendit à l’agence locale de son journal. Le correspondant Borgeat tapait déjà l’article sur l’accident.

— C’est arrivé à quelques kilomètres, un peu après un embranchement, entre Sainte-Tulle et ici. Un témoin a raconté que la conduite de cette femme l’avait alerté. Il pense qu’elle a eu un malaise et qu’elle a perdu le contrôle de son véhicule. Elle a évité de peu un pylône, a percuté un talus, mais à faible vitesse. Le commissaire parisien l’avait convoquée ici ?

— Pas du tout, rétorqua Pesenti d’un air préoccupé. Elle devait rejoindre Saint-Mandrier, avait promis de ne pas en bouger de vingt-quatre heures.

Il se demandait si c’était lui ou le commissaire que la jeune femme désirait rencontrer.

— Que veut dire le témoin ? Elle conduisait trop vite ?

— Non, mais en zigzaguant sur toute la route. Comme si elle avait bu. Ils vont certainement lui faire une prise de sang, après ça.

— C’est idiot. Elle venait de Labiou, et je ne pense pas qu’elle ait eu l’idée de se saouler, avec sa petite fille à bord. Pour moi, c’est un malaise dû à un choc psychologique. Mais inutile de le mentionner dans votre article.

Peu après, il décrocha le téléphone pour appeler la rédaction de Marseille, dicta son article sur tout ce qui s’était passé depuis le matin, signala l’accident dont M me Barron et sa fille avaient été victimes, indiquant qu’on trouverait tous les détails en page régionale.

Vers cinq heures du soir, Radio-Monte-Carlo donna l’information, et Pesenti poussa une exclamation de colère.

— Ils exagèrent, ces flics !

Tabariech avait dû se montrer assez vague dans sa communication avec l’A.F.P., laissant croire que l’état des deux blessés était assez sérieux.

— Il y aura un rectificatif à six heures, le rassura Borgeat. J’ai téléphoné, moi aussi.

— Si Barron entend le premier, il va foncer et tomber dans le panneau.

Le correspondant local parut surpris.

— Et puis ? C’est ce qui peut lui arriver de mieux, non ? Ce type s’obstine à vouloir protéger son fils, mais, après six mois, il cherche peut-être une échappatoire. Qui n’en ferait autant, à sa place ?

— Pas lui. C’est un type bien.

Borgeat haussa les épaules d’un air blasé.

— Barron a encore l’avenir devant lui. Il peut recommencer à travailler. Tous ses collègues se sont recasés, lui pas. Le gosse est assez grand pour se débrouiller.

Un peu plus tard, la sonnerie du téléphone rompit leur silence. L’un et l’autre travaillaient face à face. Borgeat décrocha, lui passa le combiné.

— Marseille, pour vous.

Pesenti reconnut la voix d’une secrétaire de rédaction.

— Marcel ? J’ai un correspondant pour vous. Un jeune homme qui refuse de donner son nom. C’est en liaison avec l’affaire Barron.

— Passez-le-moi.

Un instant, il eut la folle pensée que c’était Daniel Barron qui l’appelait.

— Monsieur Pesenti ? Vous ne me connaissez pas, mais j’ai lu votre article. Je suis en vacances dans la région, et j’aurais voulu vous rencontrer pour discuter avec vous. C’est au sujet de Barron.

— Je ne rentre pas à Marseille ce soir. Pouvez-vous m’expliquer tout ça par téléphone ?

— Oui, mais à condition d’être tout seul.

Très lointaine, la voix de la secrétaire déclara furieusement qu’elle sortait pour quelques minutes.

— Bon, ça va. Je suis étudiant en sociologie. J’ai participé aux barricades de l’an dernier. J’ai été arrêté et gardé à Beaujon pendant près de trois jours. C’est là-bas que j’ai fait la connaissance de Daniel Barron. Je m’en souviens parfaitement, car un de mes copains m’a dit qu’il était le fils du réalisateur de télé.

— Vous êtes restés ensemble tout le temps ?

— Pensez-vous ! Presque tout de suite après qu’on ait relevé notre identité, il a été relâché.

— Vous êtes sûr ? Il a peut-être été transféré ailleurs.

— Pas du tout ! s’impatienta l’étudiant. Un flic est entré dans la pièce où nous étions, a appelé Daniel Barron. « C’est toi ? Tu peux passer au greffe. Tu es libre. » Nous, on a trouvé ça moche, parce que, s’il suffisait de porter un nom connu pour voir s’ouvrir les portes… On l’a copieusement hué.

— Et lui, quelle a été sa réaction ?

— Sincèrement, il paraissait drôlement empoisonné. Il a discuté avec le flic, mais ce dernier l’a poussé dehors. Mais nous avons pensé que c’était de la mise en scène.

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