Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

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Traumatisme: краткое содержание, описание и аннотация

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En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

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— À la nuit tombée.

— C’est exact, mais Lanier est tombé devant la vitrine fortement éclairée d’un magasin d’appareils ménager.

Elle s’éloigna de la table, fit quelques pas dans la pièce. Lorsqu’elle parla, elle lui tournait toujours le dos.

— Que voulez-vous prouver ? Que Daniel avait décidé d’avoir la peau d’un C.R.S. à n’importe quel prix ? Qu’il faisait une sorte d’obsession maladive ?

— J’y ai songé, madame Barron. Votre fils n’a pas parlé tout de suite de cette histoire de la jeune fille. Ce n’est que bien plus tard, lorsque les journaux ont fait état de certaines disparitions, même des publications très conformistes.

— Vous croyez qu’il a puisé là un prétexte ?

— Pourquoi refusez-vous d’examiner cette photographie ?

— Je n’en vois pas l’utilité.

— Ne ressemble-t-il pas à quelqu’un que vous connaissez, à un ennemi de votre famille, par exemple ? Ce serait une explication.

Elle pivota sur place, marcha vers la table et prit la photographie entre ses mains. Elles tremblaient, et la jeune femme était livide, à la limite de ses forces.

— C’est ridicule, murmura-t-elle.

— Pardonnez-moi. Ce n’était qu’une hypothèse parmi bien d’autres. Vous n’ignorez pas que Lanier habitait le même quartier que vous. Étant donné son grade et son affectation, il avait le droit de vivre en dehors de sa caserne, mais n’était pas dispensé pour autant des servitudes de son métier. Il prenait son tour de garde, faisait certains déplacements.

— Je n’ai jamais rencontré cet homme, ni tout autre qui pourrait lui ressembler de près ou de loin.

Lanier ne paraissait pas son âge. Son visage était agréable, le regard assuré. Pesenti se demandait quels motifs avaient pu le pousser à devenir un policier en uniforme. Il avait l’air d’un homme tranquille, détestant la violence et les embêtements.

— Il habitait rue Blomet, et vous rue de l’Abbé-Groult. Vous ne l’avez jamais rencontré ?

— Moi ? Pourquoi ?

Pesenti jeta sa cigarette en direction de la porte ouverte, manqua son coup et se leva pour pousser le mégot du pied. Un de ses confrères, dans l’ombre d’un mur, lui fit signe en direction du soleil. Ils devaient trouver le temps long.

— Fernand Lanier n’a participé qu’une fois aux bagarres. Par la suite, il a été envoyé à Beaujon pour les formalités administratives. Votre fils a été également conduit là-bas. Vous souvenez-vous de la date ?

— Durant les événements, mon fils ne rentrait plus régulièrement. En fait, durant tout le mois, il ne s’est montré que trois ou quatre fois. Ce devait être aux alentours du 20.

— C’est bien ce que je pensais. Il aurait pu rencontrer Lanier à Beaujon. C’est peut-être là-bas que le nœud de l’affaire se trouve. Malheureusement, les registres des entrées et des libérations ne sont pas accessibles.

Céline jeta la photographie avec colère. Elle glissa sur la table, et Pesenti la rattrapa.

— Pourquoi insinuez-vous ce genre de choses ? Dans la nuit qui a suivi son geste, Daniel nous a tout raconté, exactement comme je l’ai ensuite répété aux policiers qui m’interrogeaient. Ses camarades ont confirmé ses déclarations. C’est tout ce que vous vouliez savoir ?

Le journaliste refermait lentement sa serviette. Elle contenait des dizaines de coupures de presse sur l’affaire. Il aurait aimé poser d’autres questions, mais comprenait que M me Barron fût déçue par la tournure qu’avait prise leur entretien.

— Tout ceci restera entre nous, déclara-t-il fermement. Mais il faut que je fournisse certains renseignements à mes collègues. Pouvez-vous m’aider ?

— Je suis fatiguée, maintenant. Et ma fille encore plus que moi. Nous nous sommes levées à trois heures du matin. Faites vite, dans ce cas.

Il sortit un bloc de sa poche.

— Comment avez-vous passé les six derniers mois ?

— Chez moi, à Paris. Je sortais très peu. Ma petite fille continuait d’aller à l’école.

— Vous n’avez pas essayé de retrouver votre mari et votre fils ? Pourquoi avoir attendu juin ?

— Je suis sortie d’une sorte de léthargie. J’ai désiré que Sylvie change d’air, voie d’autres personnes. C’est par hasard que j’ai retrouvé la trace de mon mari et de mon fils.

C’était presque mécaniquement qu’elle expliquait. Un moment, cette femme avait levé l’écran qui protégeait sa vie privée, ses sentiments intimes, mais, désormais, elle se contenterait de lieux communs. Il n’en prenait pas moins des notes. Ses collègues seraient déçus.

— Acceptez-vous de poser pour une photographie ? Mes collègues ont déjà pris plusieurs clichés de vous.

— De moi seule. Vous n’ignorez pas que ma fille mineure ne doit pas être mêlée à tout cela. Si vous ou vos collègues passez outre, je déposerai une plainte.

— C’est entendu, madame Barron. Voulez-vous vous asseoir ou rester debout ?

Elle accepta de poser devant la table. Il prit deux photographies.

— Encore une question. Quels sont vos projets ?

— Trouver un endroit où nous puissions vivre normalement, ma fille et moi. Dites à vos amis que je ne sortirai pas tant qu’ils seront là, et qu’ils se trouvent dans une propriété privée.

Pesenti fit un signe discret en sortant. Ses confrères l’assaillirent. Durant une demi-heure, elle crut qu’ils ne partiraient jamais, puis les voitures démarrèrent les uns après les autres. Elle lissa son visage à deux mains, rencontra le regard de Sylvie.

— On reste ici ? C’est tranquille, très joli. Tu ne trouves pas qu’ils ont bien travaillé ?

— Oh ! si. Mais nous ne pouvons pas rester. C’est trop isolé.

— Personne ne viendrait nous embêter.

Elle ne répondit pas, enfouit son visage dans ses mains.

— Tu devrais t’allonger un moment sur le lit de cette chambre. Tu crois que je peux boire de cette eau ?

La petite fille lui désignait une bonbonne.

Certainement. Ma pauvre chérie, tu dois avoir faim et soif. Nous allons partir à la recherche d’un restaurant.

— Puisque tu ne veux pas rester ici, on peut quand même manger et partir ensuite.

— Bon, si tu veux.

— Laisse-moi faire. Il y a des tas de choses.

Céline ne parvenait pas à surmonter l’épuisement physique et moral qui, brusquement, s’était emparé d’elle.

— Pourquoi posait-il toutes ces questions ? Je ne comprends pas tout. Il n’avait pas l’air méchant.

— Non. C’est vrai.

— Il dit qu’il aime bien papa, et surtout ce qu’il faisait à la télé. Il veut peut-être nous aider.

Sa mère tressaillit et fit un effort pour se lever, s’approcher de la tache de lumière brûlante que le soleil poussait dans la maison. Malgré tout, cette vieille bâtisse conservait la fraîcheur des années d’abandon, et l’air proche des murs se saturait d’humidité.

— On ne peut compter sur personne, dit Céline, oubliant qu’elle s’adressait à une enfant. Pas plus sur ce Pesenti que sur les autres. Ne l’oublie pas.

— Personne ne me fera parler, répondit la petite. Tu mangeras du thon à l’huile, des betteraves rouges en boîte ? Il y a aussi des tas de plats cuisinés. Du saucisson et du jambon. On va laisser tout ça se perdre ?

Ce souci d’économie ménagère fit sourire Céline qui revint s’asseoir à la table.

— Tu es une bonne petite femme d’intérieur, tu sais.

Elles mangèrent rapidement, et Sylvie ne voulut pas laisser la vaisselle sale. Il y avait encore de l’eau dans un jerrycan en plastique.

— Un jour, on pourra peut-être revenir ici passer quelques jours, puisque papa a loué pour toute une année.

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