Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Traumatisme» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1970, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Traumatisme: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Traumatisme»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

Traumatisme — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Traumatisme», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je vous remercie.

Elle régla son café, la communication, entraîna Sylvie vers la voiture où elles déplièrent la carte. Tout d’abord, elles cherchèrent dans les environs immédiats de Draguignan. En vain.

— Il va être huit heures, dit Céline. Nous allons consulter les différents annuaires à la poste. Le Var, les Alpes-Maritimes et les Basses-Alpes.

Elle démarra nerveusement. Sylvie continuait d’examiner la carte de plus en plus loin de Draguignan. Alors que sa mère cherchait une place pour se garer devant la poste, elle trouva.

— C’est ici.

— Près de Riez ? Il nous faut trouver l’itinéraire le plus rapide. Pas forcément le plus court, avec toutes ces petites routes. Je vais le tracer au stylo bille et, pendant que je roulerai, tu me guideras.

— Je vais compter les kilomètres.

Cela approchait le chiffre cent. Céline s’en effraya, car les routes difficiles se succédaient en divers points.

— On traverse le canyon du Verdon, constata la petite fille. Je n’aime pas ces grands gouffres.

— Non, nous passons plus bas. Regarde bien.

Elle roulait moyennement vite, peu habituée à la voiture. Au bout d’une heure, elles n’avaient parcouru qu’une cinquantaine de kilomètres. Le temps leur paraissait impitoyable, la route mortellement longue.

Lorsqu’elles eurent dépassé Valensole, la matinée était largement entamée.

— Dix heures. Et ce chemin qu’on ne Voit nulle part !

Il débouchait entre des plantations d’oliviers, et elles faillirent ne pas le voir. Au bout de deux kilomètres, elles s’étaient élevées de plusieurs centaines de mètres et roulaient dans un décor, sauvage, fait de pierrailles et de végétation de pays aride. Parfois, des groupes de chênes-verts jetaient une tache d’apparente fraîcheur, mais Céline s’efforçait de ne pas montrer son inquiétude. Si jamais cette voiture de location tombait en panne ? Si ce chemin impossible ne conduisait pas au hameau de Labiou ?

— Là-bas, on dirait des ruines.

Elle les apercevait, accrochées à flanc de colline. Le chemin faisait un large détour, cherchant les faibles déclivités, disparaissant dans des creux, musardant pour reparaître seulement quelques mètres au-dessus de sa précédente courbe.

— Je vois des gens.

— Des gens ?

— Oui. Ah ! maintenant, il n’y a plus rien. Tu crois que c’étaient eux, et qu’ils se cachent en nous voyant monter ?

Céline ne voulait pas y songer, s’absorbant toute dans la conduite de sa voiture, évitant les grosses pierres, les trous et les buissons de ronces.

Puis, elles furent dans le hameau, entre les murs en ruine, avec juste quelques centimètres de chaque côté. Elles n’auraient même pas pu ouvrir les portières.

— La 404 grise, maman !

Impossible de faire marche arrière. Il y avait d’autres voitures, et la silhouette courtaude du commissaire Lefort, qui devait avoir très chaud, puisque sa chemise béait sur sa poitrine velue.

Il vint lui tenir la portière lorsqu’elle stoppa.

— Vous avez lu le journal de bonne heure, madame Barron.

— Le journal ?

— Votre mari et votre fils ont filé depuis hier matin, après avoir enfermé un journaliste dans leur maison, crevé deux pneus de sa voiture. Le malheureux n’a pu donner l’alerte que vers cinq heures du soir. Moi, j’ai été prévenu dans la nuit, et je suis monté ici pour essayer de récolter quelques indices.

— Le journal ?

Tabariech lui fourra un exemplaire sous les yeux.

— On vient de nous le monter du village. Le journaliste Pesenti est ce grand type aux cheveux gris qui s’approche.

Elle écarta le journal, pensa que M meBenoît devait savoir, maintenant.

— Madame Barron, dit Pesenti, plus tard, j’aimerais m’entretenir avec vous… Ne voyez pas un simple journaliste en moi. Je suis en quelque sorte un confrère de votre mari… J’aimais beaucoup ce qu’il faisait.

— Une minute, mon vieux ! s’emporta Lefort. Vous devez me dire, madame, comment vous avez pu arriver ici si vite, alors que vous ne pouviez avoir lu le journal avant votre départ.

— Je me suis souvenue, soudain, d’un projet de mon mari…, du nom du propriétaire de ces ruines.

— Et cette voiture ? Vous vous l’étiez procurée à l’avance, n’est-ce pas ? Avec l’intention de filer en douce.

— Est-ce un délit, de louer un véhicule ?

Tranquillement, elle lui faisait face, et Lefort surprit le regard désapprobateur de Pesenti.

— Tout se complique, madame. M. Pesenti avait un pistolet dans sa voiture. Votre fils s’en est emparé pour le menacer et, par la même occasion, il l’a gardé. Je ne vous cache pas que, dans ces conditions, les forces de police seront autorisées à se montrer très vigilantes. Et ce n’est qu’un euphémisme.

CHAPITRE VIII

Se rendant compte d’une tension entre le père et le fils, Paulette Ramet les examina l’un après l’autre. Hervé venait de découvrir dans le journal un détail qu’il ignorait, et Daniel se comportait comme un gosse pris en faute.

— Tu ne l’as pas remis dans la 2 CV comme tu me l’as affirmé ?

Daniel n’en finissait pas de beurrer une biscotte. La jeune femme s’empara du pot à lait et se dirigea vers la cuisine, comme si elle voulait en rajouter.

— Pourquoi ? insista Hervé.

— Je préfère être armé.

— Tu as lu ?

Le garçon prit un air désinvolte, mais son visage était contracté. Hervé lui lança le journal.

— Les policiers savent que tu es armé.

— Ils peuvent nous abattre sans sommations, si ça leur plaît. Je sais. Tu crois qu’ils m’auraient fait des cadeaux, même sans ça ? J’ai tué un des leurs, ça justifie tout.

— Donne-le-moi. On va en faire un paquet et le renvoyer à Pesenti. C’est un type très bien. Il publiera un article sur le retour de son arme, et ça impressionnera l’opinion.

Daniel le fixa dans les yeux.

— Un type bien parce qu’il appréciait tes émissions ? Pour moi, ce n’est qu’un donneur, un sale mouchard.

— Il n’a donné l’alerte que vers cinq heures du soir. Ça nous a laissé toute la journée pour filer. Souviens-toi, lorsque nous roulions vers Manosque. Nous pensions n’avoir que deux heures devant nous. Il a pris de gros risques, ton « mouchard ». Si jamais la police fait un pointage minutieux des événements d’hier, il aura du mal à se justifier.

Il tendit la main.

— Donne-le-moi.

— Mais, de quoi s’agit-il ? demanda Paulette qui revenait.

— Daniel a une arme sur lui, et je veux qu’il me la donne.

La jeune femme s’assit, le visage grave.

— Écoute, Daniel. Ici, tu es en sécurité, tant qu’on ne se doutera pas de votre présence. Beaucoup de mes voisins sont partis en vacances et l’immeuble est tranquille. Personne ne s’occupe des autres. Tu n’as aucune raison d’être armé. De plus, et en admettant le pire, ce serait mal me récompenser de mon hospitalité que de faire usage de ton arme si on venait t’arrêter. Donne-le-moi.

Il tressaillit. La voix de Paulette était pleine d’autorité.

— Donne-le-moi, répéta-t-elle. Ou alors, va-t’en.

Daniel se leva. Quelques secondes durant, ils crurent qu’il allait se diriger vers la porte. Puis, sa main glissa vers son pantalon, pénétra dans la poche, en ressortit le 6,35.

— Merci.

Elle emporta l’arme dans sa chambre, dut la cacher soigneusement, car elle resta longtemps absente. Les deux hommes achevaient de déjeuner en silence.

Lorsqu’elle revint, Paulette alluma une cigarette, débarrassa la table et s’assit.

— Maintenant, quelles sont vos intentions ? Je peux vous garder plusieurs jours encore.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Traumatisme»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Traumatisme» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mainmise
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Fac-similés
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les indésirables
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Traumatisme»

Обсуждение, отзывы о книге «Traumatisme» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x