Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

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En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

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Paulette revint avec une autre robe.

— Je ne croyais pas servir au repos du fugitif, ce soir. Pourquoi n’avions-nous jamais couché ensemble ?

— Tu le regrettes ?

— Ce n’était pas désagréable. Toi, tu regrettes déjà, hein ?

Il haussa les épaules.

— Céline ?

— Ne parlons pas d’elle.

— Pourquoi ? Je suis sûre que tu n’as pas tout plaqué uniquement à cause de Daniel. Il y a eu d’abord le coup dur de mai, puis l’affaire du C.R.S. assassiné t’a peut-être donné un motif.

— J’étais très heureux avec Céline.

Elle se mit à rire, agita son index.

— Tu dis « j’étais » et non « je suis »…

— Pour l’instant, il n’est pas question de reprendre la vie commune.

— Daniel te sert d’alibi, en quelque sorte ?

Son expression la glaça, mais elle continua à jouer avec le feu par pure forfanterie :

— Tu ne nies pas ?

— Parlons d’autre chose.

— Dommage. J’ai toujours pensé que tu étais le genre de type capable de recommencer plusieurs fois sa vie. Je me suis trompée ?

— Peux-tu nous héberger une nuit ? Peut-être deux ?

— Pourquoi pas ? Je suis libre en ce moment. Je travaille sur mon projet. J’irai passer quelques jours en Grèce, ou en Italie.

Il hocha la tête.

— Bien sûr, en Grèce…

— Tu désapprouves, hein ? ricana-t-elle. Que veux-tu que ça me foute, si ce sont des colonels qui dirigent, là-bas ? La politique ? Connais pas. Ça ne me ferait rien d’être la Leni Riefenstahl du régime. Qu’as-tu voulu prouver, en mai ? Puisque vous étiez mécontents depuis dix ans, pourquoi avez-vous attendu qu’une bande de galopins vous donne l’exemple ?

Puis, elle se versa un peu de whisky, le servit également.

— À quoi ça sert ? Ne m’en veux pas. Nous n’avons pas la même conception de la vie. Dis donc, ton fils, il ne téléphone pas vite. Quand vous êtes-vous séparés ?

— Ce matin.

En quelques mots, il lui raconta comment Pesenti les avait découverts.

— On doit vous chercher dans tout le Midi ?

— Certainement. Tu sais ce que tu risques ?

— Ça ne t’empêche pas de rester… Que veux-tu que je fasse ? Que je téléphone aux flics ? J’espère qu’il viendra sans se faire remarquer. Si vous avez la même allure, tous les deux…

— Je suis très inquiet, Paulette. Il aurait dû se trouver cours Mirabeau depuis midi au moins.

— Veux-tu que je téléphone à l’A.F.P. ? J’ai un copain, là-bas. Si Daniel a été arrêté, ils doivent être au courant.

— Mais, quelle explication ?

Il ne comprit pas tout de suite pourquoi son sourire lui parut perfide.

— Tu vas voir.

Elle obtint assez rapidement la communication. Si Daniel appelait pendant ce temps ? Il regrettait d’être venu si vite chez Paulette, reconnaissait qu’il avait été pris de panique dans les rues en constatant que les gens se retournaient sur lui. Sa première réaction de peur en six mois.

— Jean ? Comment va mon petit Jean ? Dis donc, j’ai un truc à te demander. Tu te souviens de Barron ? Oui, le réalisateur de télé… C’est ça, son fils. Rien de nouveau sur lui ?… Sa femme m’a téléphoné… Alors, à tout hasard, j’ai pensé que tu pourrais avoir un tuyau… Rien ? Je te remercie… Un de ces soirs, si tu veux.

Elle raccrocha.

— Pourquoi mettre Céline en cause ? dit-il, furieux. Tu pouvais trouver un autre prétexte.

— Céline m’a vraiment téléphoné, il y a trois jours.

— Tu mens.

— Elle se trouvait dans la région, désirait savoir si, par hasard, tu ne t’étais pas adressé à moi. Tu vois, elle a failli réussir. À trois jours près.

Elle revint vider son verre d’un trait, le contempla en souriant.

— Tu es bouleversé… À cause du retard de ton fils, ou de la présence de ta femme dans la région ?

Barron s’éloigna d’elle, alluma une cigarette. Au-delà de la terrasse, on découvrait la chaîne de l’Étoile dans un fond brumeux de chaleur.

— Je ne voulais pas t’en parler. Aurais-je mieux fait ?

— D’où appelait-elle, exactement ?

— Cazan, c’est un petit…

— Je connais. Sylvie l’accompagne ?

— Je ne le lui ai pas demandé. La communication n’a pas été très longue. J’ai eu l’impression qu’elle ne désirait pas la prolonger. Tu crois qu’on la file ?

— Certainement.

Elle avait dû aller jusqu’à Saint-Mandrier, parler avec Roumagnes. Le vieux gardien de bateaux lui parlerait peut-être du mandat postal envoyé de Draguignan en décembre. Se souviendrait-elle de son projet de feuilleton sur la renaissance d’un village abandonné ? Il n’en avait parlé que deux ou trois fois, mais, au cours d’un voyage à Nice, il avait fait un détour pour contacter le propriétaire du hameau de Labiou, ne l’avait pas rencontré cette fois-là. En décembre, il avait pu se présenter sous le nom de Louis Ferrand.

— Elle te cherche avec les policiers sur les talons ? C’est tout de même risqué…

Il écrasa sa cigarette, en ralluma une autre, comme jadis quand un problème le préoccupait.

— Tu ne t’étonnes pas de cette réaction tardive ? Peut-être qu’elle a fini par comprendre.

— Comprendre ?

Du coin de l’œil, il semblait la jauger, et elle en éprouva du dépit.

— Que tu l’avais plaquée. Oh ! inutile de me raconter des histoires. Ton fils, c’est un prétexte. Tu découvres un peu tard que tu avais des responsabilités à son égard. Sa réaction, c’est celle d’une femme qui galope après son mari. Son amour pour toi est plus pressant que la sécurité de son gosse.

— Tu juges selon ta propre optique.

— Et puis ? C’est une femme, elle aussi. Une femelle, comme moi. Tout à l’heure, tu l’as bien vu. Je ne sais pas si, en six mois, tu as eu quelques occasions, mais je ne le crois pas. Tu étais à cran. Pourquoi ne le serait-elle pas ? Avec Sylvie qui ne doit plus la lâcher d’un pouce, elle ne peut même pas chercher ailleurs.

Il marcha sur elle, ne lui donna pas la gifle qu’elle semblait espérer.

— Je sais, je suis dégueulasse.

— Tu ne nous aimes pas. C’est tout.

— Céline, pas du tout. Ce genre qui se contente d’un seul bonhomme, je n’arrive pas à y croire. Sans Sylvie, elle t’aurait trompé comme n’importe quelle autre femme, et elle ne serait pas en train de compromettre tes plans.

Le téléphone l’interrompit, et Hervé décrocha l’écouteur, reconnut avec soulagement la voix de Daniel.

— L’appartement de Paulette Ramet ?

— Daniel ? Nous t’attendons. Tout va bien ? demanda la jeune femme, la voix brusquement plus tendre.

— J’arrive.

Elle raccrocha lentement.

— Tu aurais dû lui recommander de monter discrètement, gouailla Hervé.

Paulette s’éloigna de l’appareil, comme si elle voulait lui dissimuler son visage. Il alla s’allonger sur le divan.

— Tu veux te changer ? Je vais te montrer ta chambre, la salle de bains.

— Tout à l’heure, lorsque je saurai pourquoi il est en retard.

L’attente dura près d’une heure, et même la jeune femme commençait à se montrer nerveuse lorsque le carillon tinta. Quand Daniel fut dans le hall, Paulette le prit dans ses bras et l’embrassa tendrement. Lui, il évitait le regard de son père.

— Que s’est-il passé ?

— Des gendarmes surveillaient le départ des cars. J’ai dû attendre des heures à Manosque.

— Pour te faire repérer ! gronda Hervé. Dans une si petite ville, tu n’as pas dû passer inaperçu.

— Ils contrôlaient les gens.

— Tu te l’es imaginé.

— Non. Vers trois heures, j’ai pris une petite route pour Sainte-Tulle. Deux heures de marche. C’est là que j’ai pris le car.

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