Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

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En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

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— Barron, arrêtez, ou nous tirons !

Il s’accroupit entre deux voitures, aperçut le bout de pare-chocs qui pendait d’une 2 CV. Il le détacha d’une torsion, se redressa pour le lancer vers un gendarme qui approchait. L’homme dégrafait son étui en cuir.

Un de ses collègues, qui arrivait sur la gauche de Daniel, avait déjà son arme à la main. Il tira deux fois.

CHAPITRE XVII

Au moment où Daniel embarquait dans le taxi, Paulette Ramet revenait en hâte chez elle, regrettant d’avoir acheté le journal en fin de courses.

Rasé et lavé, Hervé achevait de s’habiller. Il fut surpris par la précipitation de la jeune femme qui alla jusqu’au living.

— Daniel ?

— Mais, il doit être là.

En moins d’une minute ; ils comprirent, d’autant plus que la jeune femme venait de penser au transistor qui fonctionnait tout bas.

— Que se passe-t-il ?

— Lis le titre du journal.

Il le déplia.

Daniel Barron a-t-il tué pour laver l’honneur d’un membre de sa famille ?

Stupéfait, il regarda Paulette.

— Ça veut dire quoi ?

— Je n’en sais rien, mais ton fils a filé. Tu sais où ? À Manosque.

— Mais, pourquoi ?

— Pour régler son compte à Pesenti.

— Nom de Dieu !

Elle l’entraîna vers la sortie.

— La police ?

— L’immeuble n’est plus surveillé.

Quelques minutes plus tard, la petite Morris se ruait sur la route de Manosque. Tout le trajet s’effectua dans une sorte d’inconscience pour Hervé. Le titre du journal l’obsédait. Des zooms brutaux lui jetaient chaque mot à l’esprit, parfois une seule lettre, puis toutes se mélangeaient, et il n’arrivait plus à recomposer la phrase entière.

— Paulette !

Elle fonçait sur la route, la mâchoire crispée, le visage lourd d’anxiété.

— Tu as lu tout l’article ?

— Oui.

— Que veut-il dire ?

La jeune femme se taisait.

— Il s’agit de Céline, n’est-ce pas ?

— Je crois.

— Mais que faisait ce Lanier dans sa vie ?

— Pesenti n’insiste pas. Il faut lire entre les lignes.

— Tu es folle, non ?

Elle eut un regard apitoyé.

— Et Daniel a descendu ce type parce qu’il était l’amant de ma femme ?

Il la gênait pour conduire, approchait trop son visage du sien.

— C’est incompréhensible. Peut-être qu’il la faisait chanter pour autre chose.

— Non.

Hervé la regarda avec haine.

— Tu mens. Tu n’as jamais pu la souffrir.

Dans Manosque, elle hésita un peu, continua vers le centre, fut bientôt immobilisée dans un embouteillage extraordinaire. Elle abandonna la voiture le long du trottoir, descendit. Hervé la rejoignit plus loin.

— Pourquoi tout ce monde ?

Elle se frayait un passage dans la foule, arrivait au premier rang. Un gendarme écarta les bras.

— Je vous en prie, messieurs-dames…

— Nous voulons voir le commissaire Lefort.

De là, ils voyaient des gendarmes devant une vitrine.

— C’est l’agence du journal, dit-elle.

Le gendarme consentit à les laisser passer. Ce fut Tabariech qui les repéra le premier. Il se trouvait à l’intérieur de l’agence. Le corps de Daniel avait été déposé sur trois chaises, recouvert d’une couverture.

— Patron, la femme et Barron.

Lefort sortit.

— Où vous cachiez-vous, monsieur Barron ?

— Nous voulons voir Daniel, répliqua sèchement Paulette Ramet. Il est bien venu ici ?

Le commissaire prit le bras de Barron.

— Nous sommes désolés… Mais, depuis qu’il avait volé ce revolver, nous savions qu’il était dangereux.

— Vous lui avez tiré dessus ?… s’exclama Paulette.

Puis, elle s’appuya contre la vitrine, le visage dans les mains.

— Le gendarme a eu l’impression qu’il avait une arme à la main… Ce n’était qu’un bout de pare-chocs qu’il avait arraché à une vieille bagnole pour le lancer… Mais, comprenez son état d’esprit. Votre fils avait déjà tué un C.R.S., et il a cru la vie de son camarade menacée…

— Il est mort ! bégaya Barron.

Paulette se rua en avant, et Tabariech dut lui prendre les poignets.

— Vous mentez. J’ai renvoyé le revolver à Pesenti. Depuis deux jours. Par la poste, à Marseille.

À son tour, Pesenti sortait, entendait les paroles de Paulette Ramet. Son visage changea.

— Je n’ai pas mis les pieds chez moi depuis plusieurs jours, et ma femme est chez ses parents, à Toulon. Je ne savais pas que ce paquet m’attendait à mon domicile.

Dans l’agence, Barron s’approcha de la couverture, la souleva sur le visage de son fils. Il laissa retomber le coin.

— Je n’ai pas compris, murmura-t-il, jamais.

Lefort le prit par le bras.

— Venez. Maintenant, il faut que nous allions à l’hôpital.

Hervé s’immobilisa, respira profondément.

— Oui. Il faut que je voie ma femme et ma fille.

FIN
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