Georges-Jean Arnaud - Traumatisme

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Traumatisme: краткое содержание, описание и аннотация

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En apparence, c'était une histoire tragique, celle d'une famille bouleversée par le geste criminel du fils. Tous les personnages semblaient touchants, sympathiques. Le père d'abord, qui, voulant assumer des responsabilités qu'il a quelque peu négligées avant le drame, fuit en compagnie de son fils, pour le protéger, essayer de comprendre ses mobiles et gagner un sursis pour laisser à la justice humaine le temps d'être moins passionnée.
La mère, effondrée, restée seule avec une fillette lucide qui tente de retrouver les fugitifs par tous les moyens. Pour les aider vraiment ? Pour les trahir ? Chacun veut masquer une certaine vérité aux autres, se débat de façon pitoyable tandis que les policiers poursuivent leurs recherches.

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— M’autorisez-vous à relater ces événements le plus objectivement que je le pourrai ?

— Vous n’avez pas besoin de ma permission.

— Si. Voyez-vous, Barron, vous m’êtes sympathique. J’aimais bien ce que vous faisiez à la télévision, et votre licenciement m’a écœuré. Pourtant, je ne suis pas un homme très engagé. Je voudrais vous aider dans la mesure du possible. Un article favorable, même dans un petit journal de province, peut changer les esprits. Si je suis venu, c’est autant pour vous rencontrer, vous, que lui.

Hervé restait songeur, mais un peu de joie se glissait en lui. Il se secoua comme pour échapper au piège de l’attendrissement sur lui-même.

— Je ne vous demande pas ce que vous allez faire. Mais, réfléchissez. Ce n’est peut-être pas la meilleure solution.

L’entrée du garçon l’interrompit.

— On va l’enfermer dans la chambre, expliqua Daniel. On bloquera la porte. Il lui faudra des heures pour arriver à sortir pour donner l’alerte.

Pesenti marcha vers la chambre en question.

— Même si je me libère avant, vous pouvez compter sur quatre à cinq heures de sursis. Je n’interviendrai pas avant.

— Pourquoi nous feriez-vous des cadeaux ? répliqua Daniel.

Contrairement à ce que craignait Hervé, Pesenti ne répondit pas. Il aurait pu dire que c’était pour le père qu’il agissait ainsi, mais se taisait pour ne pas commettre de maladresse irréparable.

CHAPITRE VI

La petite voiture dévala le mauvais chemin conduisant à la départementale en un temps record. Hervé ne se rendit compte de la vitesse exagérée que soutenait son fils qu’au bout de plusieurs minutes. Sa discussion avec Pesenti le troublait, le forçait à remonter dans le passé.

— Doucement. Il n’y a pas le feu.

— Chaque minute gagnée est bonne, dit Daniel. Il sortira vite de la chambre, s’il songe à passer par le toit. Il n’a pas l’air idiot au point de s’obstiner sur la porte.

— Tu ralentiras, car nous n’avons aucun intérêt à nous faire remarquer. Une fois sur la départementale, tu prendras à gauche.

— Vers Gréoux ?

— Gréoux, puis Manosque. C’est là-bas que je te laisse.

Les mains du garçon se crispèrent sur le volant. Il parut attendre la suite comme un verdict.

— À Manosque, tu prendras le car pour Aix-en-Provence. Tu m’attendras aux alentours du cours Mirabeau. Il y a une brasserie, je ne me souviens plus du nom.

— Mais, jusqu’à quelle heure ?

— Je l’ignore. Je vais abandonner cette voiture entre Manosque et Apt, ça risque de me prendre jusqu’à la fin de la journée. Je ferai du stop.

La voix de Daniel lui parut rauque, un peu émue. Peut-être s’imaginait-il qu’ils allaient se séparer définitivement.

— Dommage…, dit-il. C’est une bonne voiture, et ça représente pas mal d’argent, tout de même. Il ne doit pas t’en rester tellement.

— Encore un peu, dit Hervé en ouvrant son portefeuille.

Il ne garda que quelques billets, tendit une liasse épaisse à son fils.

— Tiens, prends ça. On ne sait jamais.

— Jusqu’à quelle heure je t’attends ?

— Sept heures au maximum.

— Et puis ?

Il avait l’impression d’arracher les mots à son père, lui jetait des coups d’œil inquiets.

— Essaie d’aller chez Paulette.

— Paulette Ramet ! s’exclama Daniel. Mais elle va me donner tout de suite aux flics.

— Peut-être pas. Elle me doit d’occuper un poste intéressant à la station régionale. Ce qu’elle en a fait ensuite, ça la regarde… Normalement, si elle avait été fidèle à ses idées de jeunesse, elle aurait été licenciée. Mais elle peut t’aider.

— Si tu me rejoins, nous irons quand même ?

— Le temps de se retrouver pour une nuit. Tu trouveras son adresse dans l’annuaire. Je ne me souviens plus exactement du nom de sa rue.

Daniel alluma une cigarette tout en conduisant.

— C’est une garce. Je ne l’ai jamais aimée.

Son père regardait au loin sur la route. Ils approchaient de Gréoux.

— La route de Manosque est tout de suite sur la droite.

— Ne serait-il pas mieux de poursuivre plus loin ?

— Il faut nous séparer.

— Si Paulette refuse de me recevoir ? Elle n’est peut-être pas chez elle.

— C’est possible. Si elle est présente, elle ne refusera pas de te recevoir. Elle aime bien les jeunes gens.

— J’ai couché avec elle lorsqu’elle est venue à Paris il y a deux ans, lança Daniel comme un défi.

— Ça, mon vieux, je m’en doutais un peu.

Raison de plus. Si elle est absente, inutile de te faire remarquer à rôder dans le centre. Il te faudra te débrouiller pour passer la nuit.

— Bien. Je comprends.

Hervé lui serra le bras.

— Rien du tout, mais nous devons tout prévoir.

Le garçon tourna en direction de Manosque, accéléra. Ils n’avaient plus qu’une quinzaine de kilomètres à parcourir.

— Je peux séjourner un moment à Manosque, ne pas prendre le premier car. J’éviterai ainsi d’attendre trop longtemps à Aix.

— N’oublie pas que dans une heure, deux au maximum, toutes les gendarmeries seront alertées, dans le coin.

— Tu ne crois pas qu’ils nous chercheront plutôt à cent cinquante kilomètres, la distance que nous aurions pu parcourir en conservant la voiture ?

— Nous ne devons rien négliger. À la première occasion, il faudra que tu fasses sauter ta barbe. Moi également. Mais il faudra un fond de teint pour dissimuler quelques jours nos mentons et nos joues qui n’auront pas bronzé.

À Manosque, la séparation s’effectua en quelques secondes. La 4 L s’immobilisa non loin de l’arrêt des cars repéré depuis longtemps par Hervé. Il s’installa à la place de Daniel, démarra en regardant dans le rétroviseur. Un gros sac de sport à la main, son fils lui parut terriblement vulnérable. Il marchait sans enthousiasme, la tête penchée en avant. Hervé dut se faire violence pour ne pas arrêter l’auto et lui dire de remonter.

Au bout de quelques kilomètres, il se rangea sur le bas-côté de la route pour étudier la carte Michelin. Peut-être découvrirait-il une cachette sûre pour la voiture sur la face nord du Lubéron.

Il quitta la nationale à La Bégude, traversa plusieurs hameaux, ralentit lorsqu’il ne fut qu’à une dizaine de kilomètres d’Apt. Un petit chemin qui grimpait dans les collines le tenta, mais, au bout de sept cents mètres environ, le chemin se perdait dans une sorte de lande. Il suivit une piste dans les herbes hautes et les broussailles qui crépitaient contre la tôle, aperçut les ruines en contrebas. Il stoppa devant des ronces, sortit pour aller jeter un coup d’œil derrière. Il y avait là une sorte de cour ouvrant de l’autre côté par une grande porte encore debout. Il essaya de l’ouvrir, mais, paradoxalement, elle était fermée à clé. Il dut dévisser la serrure, ouvrir, entrer la voiture et remettre la serrure en place. Pour finir, il démonta les plaques minéralogiques, les enterra à proximité. Avec un peu de chance, la voiture ne serait découverte qu’au bout de quelques jours, et son identification demanderait encore du temps.

Les deux heures de marche qu’il accomplit pour rejoindre Apt l’apaisèrent, et ce fut plein de sérénité qu’il pénétra dans la ville, son sac lourdement chargé à la main. Depuis des mois, il avait prévu la nécessité d’une fuite rapide, et avait remplacé les valises par des sortes de grands cabas en imitation cuir à fermeture métallique, et qui pouvaient contenir une foule d’objets.

Il pénétra dans un petit restaurant et mangea avec appétit. Daniel n’oserait certainement pas déjeuner avant Aix. Il savait que le garçon aurait des problèmes angoissants à affronter, mais il avait souhaité une telle expérience. Si cette vie d’hommes traqués devait se prolonger indéfiniment, son fils devait s’armer peu à peu.

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