Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Je t’achèterai un autre téléphone demain.

— Mais…

— Fais ce que je te dis, prie Luc. Bonne nuit, Maud.

Il l’abandonne et avance discrètement dans le couloir. Lorsqu’il arrive devant la chambre du professeur, il s’immobilise et colle son oreille contre la porte.

Au début il n’entend rien d’autre que sa propre respiration. Mais bien vite, il perçoit un bruit étouffé.

Les sanglots de Reynier. Qu’il écoute pendant de longues minutes.

48

Luc range les sacs dans le coffre du Range Rover qu’il a acheté le matin même. Un 4 × 4 puissant, avec un faible kilométrage et des papiers en règle.

Trois valises et deux sacs pleins de provisions.

Reynier le regarde faire sans lever le petit doigt.

— Tout y est ? demande le garde du corps.

— Il manque la valise d’Amanda, indique le professeur.

Luc fronce les sourcils.

— Quand m’avez-vous entendu dire qu’Amanda venait avec nous ? rétorque-t-il.

— Mais… on ne peut pas la laisser là !

— Elle n’a qu’à prendre quinze jours de congé, voilà tout !

— Elle n’a pas d’appartement, nulle part où aller. Je ne vois pas en quoi ça vous dérange qu’elle nous accompagne…

— Vous avez peur d’avoir à nettoyer les chiottes vous-même, professeur ? C’est ça ?

— Ne soyez pas blessant ! s’offusque Reynier. Elle a peur de rester seule ici. Je vous rappelle que ce malade l’a agressée l’autre jour et qu’on sait qu’il va revenir !

— Eh bien payez-lui un bon hôtel sur la Croisette. Ça lui fera des vacances.

Soudain, la gouvernante sort de la dépendance et s’avance, une petite valise à la main. Luc ferme le coffre et s’adosse à la voiture, bras croisés.

— Salut, dit-il.

— Salut… Jolie voiture, dis-moi ! Il reste de la place pour mon bagage ?

— Écoute, répond Luc, je ne sais pas ce que M. Reynier t’a dit, mais… il n’était pas prévu que tu viennes avec nous.

Le visage d’Amanda se délite, on dirait presque qu’elle va se mettre à pleurer. Embarrassé, Luc pose une main sur son épaule.

— M. Reynier va te donner de l’argent pour que tu trouves un hôtel sympa où passer quelques jours de vacances, d’accord ?

— Vous aurez besoin de moi ! argue-t-elle.

— On se passera de tes bons petits plats, même si ce sera difficile, sourit Luc. Ce ne sera que pour quelques jours.

— Si je reste ici, il me retrouvera ! s’affole Amanda. Même si je vais à l’hôtel !

— Tu t’inscriras sous un faux nom. Il ne pourra pas te retrouver. Tu vas monter avec nous et on va te déposer où tu voudras.

Reynier attrape Luc par le bras et l’entraîne un peu à l’écart.

— Nous devrions l’emmener, murmure-t-il.

— Hors de question ! répond Luc.

— Elle connaît notre destination, annonce le professeur.

— Mais… comment le sait-elle ? Je vous avais demandé de garder le silence, non ?

— Hier, quand vous m’avez dit où se trouvait la maison, je me suis aperçu qu’Amanda était dehors en train d’étendre le linge… La fenêtre était ouverte, je suis sûr qu’elle a tout entendu.

— Merde ! maugrée Luc.

— Et si ce malade la retrouve, il…

— On n’a plus le choix, coupe Luc. Elle vient avec nous.

* * *

Abramov termine de nettoyer son appartement.

Ça faisait bien longtemps qu’il ne l’avait pas vu aussi propre.

Sans doute depuis la mort de Dimitri.

On ne sait jamais si on reviendra vivant d’une mission. Alors, il faut toujours tout laisser en ordre. Principe de base qu’il n’a pas oublié.

Demain sera le grand jour. Celui qu’il attend depuis si longtemps.

Ce jour pour lequel il a survécu.

Il regarde la photo de son fils, lui sourit.

— Le frigo est plein, tu ne manqueras de rien… Et je sais que tu sauras te débrouiller sans moi. Tu as toujours su, de toute façon !

Puis il baisse la tête, en proie à une soudaine et profonde tristesse.

Décidément, il n’arrête pas d’oublier.

Qu’il n’est plus le père de personne.

— Demain, celui qui t’a assassiné rejoindra les enfers… Il ne pourra pas m’échapper, n’aie crainte. Demain, tu seras vengé, mon fils. Et tu pourras enfin reposer en paix.

* * *

Contrarié qu’Amanda soit du voyage, Luc reste silencieux, concentré sur la route. D’après les indications du GPS, ils arriveront à destination vers dix-sept heures alors qu’ils sont partis à onze heures et demie. Sauf qu’ils s’arrêteront pour déjeuner, ce qui leur fera perdre au moins une heure, dans le meilleur des cas.

— Vous n’êtes pas très bavard, remarque Armand.

— Vous voulez que je vous raconte une histoire ? réplique Luc d’un ton maussade.

— Si tu nous disais simplement où on va ? dit Maud. Ce serait déjà pas mal !

— Dans la Drôme. Plus précisément dans le Vercors.

— Voilà qu’on prend le maquis. Manquait plus que ça…

— La destination ne convient pas à mademoiselle ? demande Luc en lui jetant un regard dans le rétroviseur.

— Du moment qu’on y est tranquilles…

— Niveau tranquillité, tu vas être servie ! assure Luc.

— Je vois… un trou perdu.

— Désolé, je n’ai rien trouvé à Las Vegas.

— J’y suis allée trois fois, soupire-t-elle d’un ton blasé. T’as pas autre chose ?

— Ça suffit, Maud, sermonne son père. Laisse Luc conduire. Qu’on arrive vivants…

Rester vivant.

Voilà bien le but de cet étrange voyage.

Fuir. Partir en cavale comme un criminel.

Mais après tout, c’est bien ce qu’il est.

Pendant des années, il s’est cru au-dessus des lois. Celles qui sont édictées pour la masse. Les peureux et les imbéciles.

Pas pour les loups tels que lui.

Pourtant, aujourd’hui, le loup se retrouve dans la peau fragile de l’agneau. Pourchassé par un prédateur bien plus dangereux que lui.

Comment ce type a-t-il pu apprendre tout cela sur lui ? Prépare-t-il son coup depuis des mois ? Peut-être des années ?

Est-ce que quatre cents kilomètres entre eux vont suffire ?

Et surtout, quelles sont les preuves qu’il détient ? Va-t-il les donner à la police, à la presse ?

Et s’il n’avait rien du tout, à part des indices, des soupçons ?

Toutes ces questions tournent en boucle dans le cerveau épuisé de Reynier.

Alors, il regarde le conducteur à la dérobée. La seule personne capable de lui éviter le pire. Cet homme qui ne semble avoir peur de rien. Pas même de la mort.

Ce garçon au regard aussi profond que ses blessures.

Car Reynier a depuis longtemps compris que Luc a souffert. Que s’il frappe si fort dans son sac de sable, s’il s’y abîme les mains, ce n’est pas pour épater la galerie ou parfaire ses muscles…

Au volant, Luc jette parfois un œil à son passager. L’angoisse de ces dernières semaines a creusé son visage et révélé son âge.

La peur lui a volé sa superbe. Il n’est plus le grand professeur admiré de tous, arrogant et méprisant. Aveuglé par sa propre réussite.

Armand Reynier n’est plus qu’une proie. Une cible.

Un animal affolé cherchant un terrier où se réfugier.

Pourtant, Luc doit bien admettre que le chirurgien sait rester digne, malgré les circonstances.

Les yeux rivés sur l’asphalte, il a réglé le régulateur à cent trente, histoire de ne pas se faire flasher. Il ferme les paupières une fraction de seconde et quand il les rouvre, Marianne est là. Ils ne sont plus que tous les deux dans cette splendide voiture. Lui qui conduit, elle qui regarde le paysage d’un air mélancolique.

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