Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Le message s’affiche. Court et brutal.

Coup de poing dans l’estomac.

Dans deux jours, je te tue.

— Après-demain, murmure Reynier.

Luc allume une cigarette, ouvre la fenêtre.

— Demain matin, nous irons à votre banque et vous retirerez une bonne somme d’argent, dit-il.

— Pourquoi ?

— Ne m’interrompez pas, exige Luc. Appelez la clinique et dites-leur que vous partez en vacances. Qu’on ne pourra pas vous joindre. Vous et Maud allez préparer vos bagages dès ce soir, pour une semaine environ. Demain en fin de matinée, on s’en va.

— On part ? Mais où ?

— Je viens de louer un gîte à quatre cents kilomètres d’ici, révèle Luc.

— Mais…

— Vous avez une autre solution, peut-être ? Je vous rappelle que ce type est déterminé et surentraîné… Et qu’il vous en veut à mort.

— S’il ne me trouve pas après-demain, il va tout balancer aux flics !

— Je ne crois pas, dit Luc. Je pense qu’il va attendre que vous reveniez, ou va vous chercher d’abord. Tout à l’heure, j’ai contacté un de mes anciens clients… J’ai bossé pour lui il y a deux ans.

— Et alors ?

— Alors, il a des relations haut placées dans la police et va essayer de retrouver la trace d’Abramov pour nous.

Dans les yeux de Reynier, un nouvel espoir se dessine.

— Mais pourquoi vous l’avez pas appelé avant ?

— J’avais essayé, mais il restait injoignable. Comme je vous l’ai déjà dit, il était à l’étranger…

— Ah oui, pardon…

— C’est un haut fonctionnaire, il travaille pour le gouvernement. Il va mettre le paquet.

— Mais pour quelle raison nous aiderait-il ?

— Parce que j’ai pris une balle pour lui… Si je sais où trouver Abramov, vos ennuis seront terminés, ajoute Luc.

— Vous… vous voulez dire que vous allez le tuer ?

— Je ferai ce qu’il faut faire, répond le jeune homme d’une voix sombre. En attendant, il faut qu’on s’éloigne d’ici. Sinon, après-demain, vous serez peut-être mort. Et si vous êtes mort, il y a des chances que je le sois aussi.

— D’accord, murmure Reynier.

— Je vous laisse expliquer la situation à Maud. Il faut qu’elle sache ce qui se passe vraiment. Plus de mensonges, OK ?

Les épaules de Reynier s’affaissent sous le poids de cette délicate mission.

— Je ne veux pas lui faire peur. Je la sens si fragile, en ce moment… Quand je l’ai vue dans la piscine, tout à l’heure, j’ai cru que…

— Vous devez lui dire la vérité, tranche Luc. Elle sait que vous lui cachez des choses et ça ne l’aide pas, croyez-moi.

— D’accord. Je vais aller lui parler… Nous partirons avec l’Audi, je suppose ?

— Non. Avec le fric que vous prendrez demain à la banque, nous achèterons une voiture.

— Pourquoi ?

Luc soupire.

— Nous achèterons une voiture. Je connais un endroit où on pourra la payer en liquide. Nous achèterons aussi un portable à carte. Il ne faut pas qu’il puisse nous tracer.

— Je vois… Et cette maison, elle est où ? demande encore le professeur.

— Dans la Drôme, près de la Chapelle-en-Vercors. Une maison paumée en pleine montagne, précise Luc. Un endroit où personne ne pourra jamais vous retrouver…

* * *

Luc frappe avant d’entrer dans la chambre. Maud est assise par terre, contre le lit, vêtue d’un simple peignoir beige. Ses cheveux mouillés tombent lourdement sur ses épaules.

— Tu as préparé tes affaires ? demande Luc.

— Non…

D’un mouvement de la tête, elle désigne la valise posée près de la fenêtre. Une valise plutôt imposante. Mais encore vide.

Luc se poste devant elle, la regardant de haut.

— Il faut que tu sois prête demain matin, rappelle-t-il d’un ton sec.

— Je sais, murmure Maud.

Il la détaille quelques instants, comprend qu’elle est au plus mal.

— Tu es en manque ?

Elle se contente de hocher la tête.

— Prends un calmant. Tu dormiras et demain, ça ira mieux.

— Si c’était si simple…

Il soupire, en signe d’agacement.

— Tu veux de la codéine ?

— J’en ai pas…

— Je t’en ai apporté, dit-il en fouillant dans sa poche.

Il passe dans la salle de bains, revient avec un gobelet d’eau.

— Allez, prends ça, dit-il. Ça va te soulager un peu.

— Merci…

Il y a tant de détresse dans ses yeux qu’il consent à s’asseoir près d’elle.

— Je vais rester un moment…

Elle hoche à nouveau la tête. Remerciement silencieux.

— Cette saloperie de came, murmure-t-elle. Et pourtant, je donnerais n’importe quoi pour en avoir !

— Tu as bien failli donner ta vie, rappelle durement Luc.

Il regarde son visage abîmé par les coups du dealer.

— Il t’a violée ?

La question, brutale, la met mal à l’aise.

— Non.

— Tu as eu de la chance, alors !

— Quand t’es arrivé, il venait de se calmer et de me dire de me tirer. Mais au début, il était comme enragé ! J’ai vraiment cru qu’il allait me tuer.

Luc prend sa main dans la sienne.

— Pourquoi tu as fait ça ? demande-t-il.

— Fait quoi ?

— La piscine…

— Je sais pas, avoue-t-elle. Il me passe de drôles de trucs par la tête, des fois…

— Je ne veux plus que tu recommences, dit Luc. Tu me promets ?

Elle hoche la tête.

— Dis-le, exige Luc.

— Je te promets, murmure Maud.

— Bien… Ton père t’a expliqué la situation ?

— Oui.

Elle essuie une larme qu’elle n’a pas réussi à retenir.

— Ce type veut vraiment le tuer ?

— Il semblerait que oui.

— Tu… Tu crois qu’on va s’en sortir ?

— Je fais tout ce qu’il faut pour, assure Luc.

— Mais pourquoi il ne veut pas prévenir les flics.

— Parce qu’il a trop de choses à se reprocher. Et qu’il finirait en taule. Pour longtemps, apparemment.

— Mais la mort de cet enfant, c’était un accident ! s’écrie Maud avec rage. D’accord, il a commis une faute et il a menti, mais…

— Il n’y a pas que ça, indique Luc.

— Il m’a dit qu’il avait trafiqué les comptes de la clinique et planqué de l’argent à l’étranger… C’est si grave que ça ?

Luc hoche la tête à son tour.

— Si tout cela est révélé au grand jour, l’addition pourrait être salée et il peut dire adieu à sa chère clinique.

— Putain…

— Tu devrais essayer de dormir, maintenant.

— Ça m’étonnerait que j’y arrive !

— Il ne viendra pas cette nuit.

— Comment peux-tu en être sûr ?

Il hausse les épaules et se remet debout.

— Ce type est déterminé, mais il obéit à certaines règles. Je crois que cette nuit, on sera tranquilles.

Il lui tend la main, la soulève du sol. Elle se retrouve collée contre lui, ferme les yeux un instant.

— C’est un cauchemar, murmure-t-elle. C’est pas possible, je vais me réveiller…

— Je suis désolé, Maud.

— De quoi ?

— De tout ce qui t’arrive.

— Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie.

— Je suis là… dans la chambre juste à côté de la tienne.

— J’ai déjà perdu ma mère, je ne veux pas perdre mon père, sanglote Maud.

Il caresse ses cheveux, l’embrasse sur le front.

— Repose-toi, maintenant. La journée de demain risque d’être éprouvante.

Elle s’assoit sur son lit, tandis qu’il s’éloigne. Mais avant de sortir, il se retourne.

— Au fait, il faudra que tu laisses ton smartphone ici.

À l’expression de son visage, on dirait qu’il vient de lui demander de se couper une main.

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