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Karine Giébel: De force

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel: De force» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2016, ISBN: 978-2-7144-5964-0, издательство: Éditions Belfond, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Karine Giébel De force
  • Название:
    De force
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Belfond
  • Жанр:
  • Год:
    2016
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2-7144-5964-0
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas. Pourtant, je suis la aujourd'hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet. Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces. De force. Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer. En allumant la lumière, je reste bouche bée. Pièce vide, tout a disparu. Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce. Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales. Deux feuilles, écrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés. Je voulais savoir. Maintenant, je sais. Et ma douleur n'a plus aucune limite. La haine. Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Vous connaissez ma fille ?

— Non.

— Comment ça, non ?

Luc soupire.

— Vu que vous recommencez à gueuler, mieux vaut aller discuter dehors. Maud a besoin de se reposer.

Reynier reste un instant sans voix, puis lui emboîte le pas.

— Je vous préviens, vous allez m’expliquer !

Ils se retrouvent dehors, Luc allume une nouvelle cigarette. Avec des gestes lents.

— Alors ?

— Alors, je faisais mon jogging sur les bords de la Siagne quand j’ai entendu des cris… Et j’ai trouvé Maud en train de se faire agresser par un type. Je me suis battu avec lui, il s’est enfui. J’ai fait monter Maud dans sa voiture et je l’ai conduite ici… D’autres questions ?

Le professeur est désarçonné par le ton de son interlocuteur.

— C’était qui, ce type ?

— Comment voulez-vous que je le sache ? Il m’a pas filé sa carte… il s’est juste barré en courant. Mais j’ai donné sa description au flic qui est venu tout à l’heure. Ceci dit, il faisait quasiment nuit, alors…

— Qu’est-ce qu’il lui voulait ? demande la mère.

— Il était en train de l’agresser, je vous dis… Il voulait la violer, quoi.

Les yeux de Charlotte Reynier s’arrondissent de frayeur. La bouche de son mari se crispe dans un rictus douloureux.

— Mais il n’en a pas eu le temps, précise Luc.

— Merci, dit Charlotte.

— Je n’ai fait que mon devoir, madame. N’importe qui à ma place aurait fait la même chose…

— Pas forcément, intervient Reynier.

Il lui tend la main, Luc consent à la serrer.

— Merci, jeune homme. Merci beaucoup.

— De rien.

Le professeur extirpe une carte de visite de son portefeuille.

— Voici mes coordonnées. Appelez-moi dès demain. J’aimerais qu’on parle, tous les deux.

— OK.

— Je compte sur votre appel, insiste le chirurgien.

— Hmm… Je vous appellerai pour avoir des nouvelles de Maud. Je dois aller bosser, maintenant.

— Vous travaillez la nuit ? s’étonne Charlotte Reynier.

— Oui, madame.

— Et vous faites quoi, si c’est pas indiscret ? demande le père.

— Prenez soin de Maud, conclut le jeune homme en s’éloignant.

3

— T’as vu l’heure ?

Luc garde la main sur la poignée de la porte et sourit.

— J’ai pas de montre, Stan… J’attends que tu m’en offres une, en fait.

— Il est presque minuit, putain !

Stanislas marmonne encore quelques reproches incompréhensibles et se détourne de ses écrans de contrôle.

— C’est quoi, ton excuse, ce soir ?

— Une jeune donzelle en détresse ! répond Luc avec un clin d’œil.

— Ben voyons… Va te changer, au lieu de dire des conneries.

— À vos ordres, chef !

Luc lâche la porte, qui se referme automatiquement. Il presse le pas jusqu’au vestiaire et ôte ses vêtements. Il se faufile sous la douche, y passe cinq bonnes minutes avant de se sécher. Puis il enfile son uniforme, lace ses rangers et repasse par l’interminable couloir qui mène au bureau des gardiens.

Après avoir tapé le code qui déverrouille la porte, il retrouve Stanislas vissé derrière ses écrans.

— T’as bouffé, au moins ? s’inquiète le vieux gardien.

— Même pas !

— Tiens…

Son collègue lui tend une assiette avec un morceau de pizza aux anchois.

— Merci, mon pote.

— Bon, maintenant que t’es enfin arrivé, je vais pisser. J’en peux plus…

— C’est l’âge, répond Luc. La prostate.

— P’tit con, crache Stanislas. Qu’est-ce que t’as sur le front ?

— Je me suis battu… Tu sais, c’est vrai : j’ai vraiment secouru une demoiselle en détresse.

— Arrête ton char !

— Un sale type lui est tombé dessus pendant qu’elle se promenait sur les berges.

Stanislas fronce les sourcils.

— Il voulait lui piquer son sac ?

— Plutôt sa virginité.

— Sans déconner ?

— Non, je déconne. À mon avis, y a un moment qu’elle l’a perdue… Mais ce soir, je lui ai évité le pire, je crois. Et ensuite, je l’ai emmenée aux urgences à Saint-Roch. Il l’avait bien amochée, ce taré.

— Ben dis donc, sacrée soirée…

Luc hoche la tête.

— Tu veux que je fasse une ronde ?

— Non, répond Stanislas en prenant sa lampe torche. Je vais le faire. Ça fera du bien à mes vieux os !

Le gardien disparaît, Luc termine son repas. Puis il prend son sac à dos, y récupère un livre. Les nuits sont longues, mieux vaut savoir s’occuper. Quand Stanislas reviendra de sa ronde, il s’assoupira. Ira même jusqu’à ronfler. Et pendant ce temps, Luc avalera des pages et des pages…

Il regarde son collègue déambuler d’écran en écran, de salle en salle. Et il pense à elle, sur son lit d’hôpital.

En train de dormir, il l’espère.

De cauchemarder, il en est sûr.

La vie est cruelle, même pour les petites filles riches.

Stanislas revient et se laisse tomber dans son fauteuil.

— J’ai fait du café, dit Luc.

— Merci, mais j’en ai déjà bu deux en t’attendant.

— T’avais peur de roupiller, c’est ça ?

— Ta gueule, Luc. Tu me fatigues… Qu’est-ce que tu lis ?

— Le même bouquin qu’hier soir. Au fait, Sylvain veut que je le remplace demain.

— Qu’est-ce qu’il a encore, celui-là ?

— Un rancard, j’imagine. Alors, tu vas devoir me supporter demain aussi ! Trois soirs de suite, je sais que c’est dur, mais…

Stanislas lève les yeux au ciel. Pour masquer que la nouvelle lui fait plaisir.

— Elle était mignonne ? demande-t-il soudain.

— Qui ça ?

— La fille que t’as aidée…

Luc pose son roman.

— Un ange.

— Ben pour une fois, t’as fait ton vrai boulot, c’est bien !

— Pas faux, admet Luc.

— Peut-être qu’elle va t’embaucher ! Elle a du fric ?

— Son père a l’air d’en avoir. Le professeur Armand Reynier , ajoute Luc avec emphase.

— Reynier, le chirurgien ?

— Tu connais ?

— Tout le monde le connaît, indique Stanislas. Il a une clinique sur les hauteurs de Nice. Il donne des cours à la fac et il est adjoint au maire. Une figure locale !

— Ah…

— Plus sérieusement, il serait temps que tu te trouves un autre job, ajoute le gardien. Un boulot qui soit vraiment dans tes cordes.

— T’as envie de te débarrasser de moi, on dirait !

— Non, mais je sens bien que tu t’emmerdes ici, soupire Stanislas.

Luc hausse les épaules.

— Ça va, je t’assure.

— T’es allé voir une agence, au moins ?

— J’y pense, sourit Luc. Mais je ne suis pas pressé. Finalement, ce boulot est plutôt peinard… Et quand je te vois, je me dis que c’est un travail qui conserve !

Stanislas secoue la tête d’un air désolé et fait basculer son fauteuil en arrière. Il ferme les yeux tandis que Luc l’observe avec une sorte de tendresse.

Puis son regard scrute chaque écran de surveillance où tout est figé. Rien à signaler.

Ils sont quatre à se relayer toutes les nuits. Luc a signé un contrat de six mois, le temps que durera l’exposition de bijoux anciens, d’une inestimable valeur.

Il se replonge dans la lecture de son roman, Stanislas s’endort.

La nuit ne fait que commencer.

À l’autre bout de la ville, sur un lit d’hôpital, une jeune femme a les yeux grands ouverts. Elle entend des voix dans le couloir, des bruits de pas. Sa main gauche, bandée, serre les draps.

Et s’il revenait ?

Ses cauchemars l’ont réveillée. Plus forts que les tranquillisants.

Plus forts que tout.

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