Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Pourvu que Luc revienne. Sain et sauf.

Quelques secondes plus tard, son vœu est exaucé. Elle voit réapparaître le jeune homme près de la bâtisse en ruine. Il redescend vers elle à petites foulées et récupère son pistolet au passage. Il le remet dans le holster avant de rejoindre sa protégée.

Elle se jette dans ses bras en pleurant, il caresse ses cheveux.

— Il m’a échappé, murmure-t-il. Viens, ne restons pas là…

Tout en marchant, il essuie avec un mouchoir le sang qui inonde son visage. Bien vite, ils arrivent à la voiture et se réfugient à l’intérieur.

— Je suis désolée, gémit la jeune femme. Mais comment il a su qu’on était là ?!

— Il nous a suivis, révèle Luc. C’est moi qui suis désolé, Maud.

Elle prend un paquet de kleenex dans son sac et continue à essuyer délicatement le sang qui coule de son front.

— Il faut que tu ailles aux urgences, dit-elle.

— Non, ça ira. Je te ramène à la maison.

Il met le contact et démarre nerveusement, gardant les yeux dans son rétroviseur.

13

Luc est assis sur une chaise, torse nu. Armand enfile des gants de chirurgien et commence par nettoyer le visage de son patient à l’aide d’un coton imbibé d’eau.

Assise de l’autre côté de la table de cuisine, Maud se ronge les ongles. Dès qu’elle l’a appelé, son père a tout quitté.

— Il vous a copieusement refait le portrait, ce salaud, dit-il.

— J’ai connu pire, révèle Luc.

— Il va falloir des points sur l’arcade.

— C’est indispensable ?

— Vous voulez m’apprendre mon métier ?… Et lui, il est aussi amoché que vous ?

— Je lui ai pété le bras et peut-être la mâchoire, répond Luc sans aucune gloire.

— Génial ! rétorque Armand. J’espère qu’il n’a pas trop souffert, au moins ?

— Arrête, papa, prie Maud.

Reynier saisit la bouteille d’alcool et, sans la moindre délicatesse, désinfecte les différentes plaies qui émaillent le visage de Luc. Puis il enfile un masque et passe à la suture.

Luc serre les dents tandis que Maud l’encourage d’un sourire anxieux. Pendant que son père officie, elle ne se lasse pas de regarder le jeune homme.

Chaque seconde qui passe le rend plus beau encore à ses yeux. Mais malgré ce qui vient de se passer, malgré la terreur et l’effroi, un prénom continue de résonner dans sa tête.

Marianne.

— Dès que j’ai terminé, on va avoir une petite explication tous les trois, prévient Reynier.

— Concentrez-vous sur ce que vous faites ! conjure le jeune homme. Je n’ai pas envie de rester défiguré à vie.

— T’inquiète, papa ne va pas te rater, dit Maud.

— Ça, c’est sûr, marmonne Luc.

Il remet sa chemise tachée de sang, tandis que Reynier range les instruments dans sa trousse de secours.

— Maintenant, vous allez m’expliquer ce que vous foutiez là-bas avec ma fille, exige le professeur.

— C’est moi qui ai voulu y retourner, s’accuse Maud en baissant les yeux.

Charlotte choisit ce moment pour faire irruption dans la cuisine.

— Laisse-nous, ordonne son mari.

Elle lève les yeux au ciel et claque la porte. Reynier tourne la tête vers Luc.

— Ça ne vous est pas venu à l’idée de l’en empêcher ?

— J’ai essayé, assure le jeune homme. Mais elle m’a dit qu’elle en avait besoin. Et rien ne pouvait me laisser présager qu’il nous attendrait là-bas. Comment aurais-je pu le deviner ?

Armand fait les cent pas dans la cuisine.

— Et lui, comment il l’a deviné ? lance-t-il.

— Il nous a suivis.

Le chirurgien le fixe d’un air hargneux.

— Et vous ne vous en êtes pas aperçu ? Dites-moi, vous êtes garde du corps ou boulanger ?

— Je suis désolé, monsieur Reynier. Je crois en effet que je n’ai pas été assez attentif…

— C’est faux ! dit Maud. Tu m’as dit que nous étions suivis par une Mercedes blanche !

— Je ne comprends pas… Cette bagnole, je l’ai remarquée après le commissariat mais pas avant… Pas quand nous sommes partis d’ici. C’est pour ça que je ne me suis pas méfié plus que de raison.

— En clair, ça veut dire quoi ? l’interrompt Reynier. Que vous avez de la merde dans les yeux ?

— Peut-être, admet humblement Luc. Mais il y a malheureusement une autre hypothèse…

— Laquelle ?

Luc se lève et va se planter devant la porte-fenêtre.

— Il savait où nous allions.

— Mais c’est impossible, dit Maud. J’ai décidé ça sur un coup de tête !

— Il savait que nous allions au commissariat, rectifie Luc. Il nous attendait là-bas et nous a suivis ensuite jusqu’à la rivière. Mais il a pris soin de bifurquer bien avant le parking pour m’enfumer… S’il nous avait filé le train depuis ici, je m’en serais aperçu !

— Et comment aurait-il pu savoir que vous alliez chez les flics ? demande Reynier.

— C’est bien ça le problème, répond Luc en se retournant vers le père. Si c’est le cas, ça veut dire que quelqu’un l’en a informé…

— Que voulez-vous dire ?

— Un complice au sein de la police ou… quelqu’un qui habite ici.

Un profond silence s’abat sur la pièce.

— Vous délirez ! réagit soudain Reynier. Vous avez été incapable de vous apercevoir que ce fou vous suivait depuis la maison, voilà tout ! Vous avez commis une faute, n’essayez pas de faire porter le chapeau à je ne sais qui !

Luc serre les mâchoires.

— Vous avez sans doute raison, dit-il. Il vaudrait mieux que je m’en aille…

— Non ! s’écrie Maud.

Son père la regarde de travers. Puis il s’adresse à Luc d’un ton sec.

— Laissez-moi en tête à tête avec ma fille, je vous prie.

Le jeune homme attrape sa veste et quitte la maison. En redescendant vers son studio, il tombe nez à nez avec Charlotte. À croire qu’elle l’attendait.

— Mon mari vous a congédié pour rester seul avec sa petite fille adorée ? suppose-t-elle.

— En plein dans le mille, madame.

Elle avance une main vers son visage tuméfié, il ne bouge pas. D’un doigt, elle effleure le pansement parfait réalisé par son mari.

— Vous faites un métier dangereux…

— Parfois.

— Qu’est-ce qui s’est passé, au juste ?

Luc soupire.

— Je viens de tout raconter à M. Reynier. Je suis certain qu’il vous fera un topo complet.

— N’en soyez pas si sûr… Racontez-moi, voulez-vous ?

Un terrible mal de crâne s’empare de lui. Pourtant, avec une patience d’ange, il lui relate les événements de la matinée.

— C’est incroyable, cette histoire, murmure Charlotte. J’en ai la chair de poule ! Savoir que ce malade rôde autour de la maison…

Elle scrute le jardin, comme si elle craignait de le voir surgir de derrière un bosquet.

— Dans l’état où je l’ai mis, il n’est pas près de revenir, espère Luc.

— Allez vous reposer. Vous l’avez bien mérité…

Il ne se fait pas prier plus longtemps et retourne s’enfermer dans son studio. Il enlève ses vêtements, s’offre une douche bien chaude en évitant de mouiller le pansement et s’allonge au milieu de son lit, les bras en croix.

* * *

— Je n’arrive pas à croire que ce type nous a suivis, murmure Maud.

Elle est toujours assise à la même place, le regard un peu perdu. Son père vient derrière elle, pose les mains sur ses épaules gracieuses.

— Qu’est-ce qu’il me veut, putain ?

Une larme coule sur sa joue, Armand ferme les yeux.

— Ne pleure pas, ma chérie. Ça va s’arranger, tu verras.

— Il faut que j’appelle Lacroix… Faut que je lui raconte ce qui s’est passé ce matin !

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