Karine Giébel - Satan était un ange

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Satan était un ange: краткое содержание, описание и аннотация

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Deux trajectoires, deux lignes de fuite.
Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif tentant d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse.
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. L'échéance approche…
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer, et qui pourtant fuient ensemble leur destin différent. Rouler droit devant. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait.
Puisque l'horizon est bouché, autant tenter une dernière percée. Flamboyante. « Maîtresse du genre, Karine Giébel signe un nouveau thriller implacable. Un très bon roman noir. »
Jean-Noël Levavasseur — Ouest France

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— Passe-moi les détails ! rugit Gustave Pelizzari.

— Georges a dû tomber sur celui-là qui était en train de piller la baraque… Et ce petit enfoiré l’a buté ! Il lui a planté un couteau en travers de la gorge… Comme ça !

Pavel avale sa salive. Il peine à respirer, pas seulement à cause du bâillon. Tous les regards convergent vers lui. Vers le petit enfoiré qui a osé refroidir Georges. Avec une facilité déconcertante.

— Ensuite ?

— Pierre et moi, on l’a chopé mais on n’avait pas vu qu’ils étaient deux ! L’autre a sauté par la fenêtre, il s’est tiré. Pierre lui a couru après mais…

— Il a pris quoi ?

— Tout, monsieur. La came, le fric, quelques calibres aussi…

S’ensuit une discussion houleuse. Les deux chiens de garde, qui ne sont que des employés, se font sévèrement engueuler. Des incapables qui se sont fait avoir par deux petites racailles alors qu’ils étaient censés, apparemment, surveiller la maison vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Pavel écoute, observe. Sa frayeur augmente.

Un des deux fils se lève. Pavel a compris son nom, dans la discussion. Marco le saisit par le col de son blouson, le crucifie contre le mur avant de lui arracher son bâillon.

— Tu travailles pour qui ?

La question est sèche, le regard haineux.

— Moi, répond timidement Pavel.

— Hein ?

— Pour moi…

— Me prends pas pour un con ! s’égosille Marco. Tu travailles pour qui ? Qui t’a filé l’adresse de la maison ?… Qui ?

— Personne ! jure Pavel. On savait pas… On savait pas qu’on allait trouver tout ça ! On… On voulait juste piquer des trucs…

— Tu te fous de ma gueule, c’est ça ?

— Non !

Pavel reçoit une gifle qui lui fait trembler le cerveau.

— Alors, petit con, pour qui tu bosses, hein ? Tu veux que je te démolisse la tronche, c’est ça ?

— Non ! Je jure, je travaille pour moi ! Juste mon copain et moi !

Nouvelle beigne, encore plus forte. Le crâne de Pavel rebondit contre le mur, il manque de défaillir.

— Je travaille pour personne ! Juste moi !

Marco le soulève de terre.

— Tu voles chez mon père, tu tues un de nos hommes… On va te le faire regretter, sale petit connard !

Il emprunte le revolver d’un des larbins, attrape Pavel par les cheveux, le plaque sur une table. Il lui écrase le visage et lui plante le canon dans la joue.

— Alors, tu travailles pour qui ?

Pavel ferme les yeux, persuadé que sa dernière heure est arrivée. Il tente une dernière fois d’expliquer. L’arme déforme encore un peu plus son mauvais français.

Pour personne, m’sieur… juste voler là-bas… savais pas !… je jure…

Marco lâche prise, Pavel s’écroule sur le parquet. Il voit le Vieux sourire. Un sourire funeste. Pourquoi ? Il se moque de mon accent ? Non, ça doit être autre chose…

Bruno se lève à son tour et s’approche dangereusement des deux hommes de main qui font pénitence dans un coin du salon.

— Alors, les gars ? Si je comprends bien, vous vous êtes fait baiser par deux petits Roumains, c’est bien ça ? Par deux petits amateurs ?

— Mais patron…

Le dénommé Pierre n’a pas le temps de finir sa plaidoirie. Une droite magnifique l’envoie au tapis, pas très loin de Pavel, toujours pétrifié au pied de la table. Bruno frotte sa main commotionnée tout en s’avançant vers le môme qui le dévisage avec terreur. Il se baisse à sa hauteur.

— Bon, tu dis que tu travailles seul ?

Sa voix est plus grave et plus calme que celle de son frère. Mais son regard est beaucoup plus effrayant.

— Oui, m’sieur.

— OK… Alors maintenant, tu vas gentiment nous dire où on peut trouver ton copain, d’accord ? Comme ça, on récupère ce qui est à nous et tout est réglé… Je t’écoute.

Pavel songe à parler du squat mais les mots s’évanouissent sur le bord de ses lèvres. Bruno le fixe toujours droit dans les yeux. Un regard qui transformerait le désert en banquise.

Non, Pavel. Ne donne pas Alexandru. De toute façon, ils vont te tuer. Alors autant que tu sois le seul à mourir.

— Sais pas.

Bruno a l’air surpris.

— Tu ne sais pas, vraiment ?

Pavel fait non, avec la tête.

— OK, comme tu voudras.

Il adresse un signe à ses molosses. Apparemment, il n’a pas envie de s’occuper lui-même d’interroger Pavel, préférant déléguer les basses besognes à ses hommes de main. Les deux s’en donnent à cœur joie. À cause de ce petit con qu’ils sont dans la merde ! Entre deux coups, ils continuent à poser la question. Où est ton copain ?

Mais Pavel résiste. Toujours le même refrain dans son esprit.

Je vais mourir, de toute façon. Alors pas Alex. Pas lui…

Coups de poing, coups de pied. Coups de genoux. Pavel ne réagit même plus. Il est déjà sonné.

Bruno reprend les rênes. Il tient Pavel contre le mur, pour ne pas avoir à se pencher.

— Alors ? Tu sais toujours pas où il est, ton copain ?

Pavel crache un peu de sang et répond. Comme il peut.

— Si, je sais…

Bruno sourit. Il a gagné.

— Mais je vous dirai pas.

Le rital ravale son sourire.

— Je vous dirai pas… Vous allez me tuer, d’te façon… Et je veux pas que mon ami y meure aussi !

Bruno soupire. Il rend Pavel aux chiens de garde qui ressortent leurs crocs.

Le gamin tente de tenir.

Encore et encore.

Il sait qu’Alex s’est réfugié au squat, mais qu’il n’y restera pas. Juste le temps de récupérer le fric, les quelques affaires. Puis il partira. Car Alex est intelligent. Il a vu que Pavel était prisonnier, il sait que Pavel peut parler.

Pourtant, Pavel ne parle pas. Il encaisse.

Tenir… Laisser à Alexandru le temps de disparaître avec le magot.

Les deux molosses font des pauses. Bruno repose la question. Pavel regarde la pendule posée sur un guéridon. Il s’accroche aux aiguilles, il calcule.

Il a fallu au moins une heure pour rentrer au squat, et encore… Mieux vaut compter large. Là, ça fait une demi-heure qu’ils le torturent. En prenant bien soin de ne pas le tuer, bien sûr. Tenir encore un peu, Pavel.

Et s’il les envoyait sur une fausse piste ? Avoir un répit, gagner du temps. Il ne connaît pas bien Lyon, pas du tout le nom de ses rues. Tant pis, il invente, se souvient d’une adresse entendue à Marseille. Peut-être qu’ils ont cette rue-là, à Lyon aussi ?

— J’vais vous dire…

Bruno l’assoit sur une chaise.

— On t’écoute.

— C’est…

Il a du mal à parler, ses lèvres sont enflées.

— Rue Picasso… Une maison abandonnée… en ruine.

— T’as pas intérêt à me mentir, p’tit con, hein ?

— Non, monsieur !

Bruno se tourne vers ses clébards.

— Vous y allez et vous me ramenez la came.

— Qu’est-ce qu’on fait du gosse si on le trouve ?

Bruno n’a même pas besoin de répondre. C’est tellement évident. Les deux malabars s’en vont, Marco revient flairer les mollets de Pavel.

— Je le bute ?

— Non, rétorque Bruno. Il a peut-être menti… On peut encore avoir besoin de lui.

Menti ? Tu rigoles… Avec ce qu’il s’est pris ! C’est qu’une petite merde.

— Laisse-le, pour le moment.

Pavel a glissé par terre. Même le sol lui paraît doux. Ça fait tellement de bien quand ça s’arrête… Son corps n’est plus qu’un hématome, une souffrance.

Les frères Pelizzari le traînent jusqu’à une pièce à côté, l’y enferment. Pavel n’a plus la force de chercher s’il y a une possibilité d’évasion. Il sombre, doucement. Dans un douloureux délire.

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