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Karine Giébel: Terminus Elicius

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Karine Giébel Terminus Elicius
  • Название:
    Terminus Elicius
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Pocket
  • Жанр:
  • Год:
    2011
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2266223720
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Terminus Elicius: краткое содержание, описание и аннотация

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Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : « Vous êtes si belle, Jeanne. » Glissée entre deux banquettes, elle l’attendait. Une déclaration. D’amour. De guerre. Car l’homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars… Cet ouvrage a reçu le Prix SNCF Marseillais du Polar

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Calme-toi, Jeanne. Il fait beau, tu es avec le capitaine Esposito en personne, alors profites-en.

Petit à petit, elle sembla se détendre. Esposito avait-il le don de la rassurer ?

Les bières arrivèrent, fraîches et ambrées. Le capitaine étancha sa soif.

— Vous connaissez l’ESCOM ? fit-il soudain.

Jeanne tressaillit et détourna la tête.

— Oui, c’est une école de commerce…

— Vous y êtes allée ?

— Non.

— Mais vous connaissez quelqu’un qui y a fait ses études ?

— Oui.

Heureusement que poser des questions, c’est mon métier ! Parce qu’avec elle, c’est pas gagné !

— Qui ? interrogea-t-il encore.

— Michel…

— Et qui est Michel ?

— Je n’ai pas envie d’en parler.

Message clair. Sans appel. De toute façon, je finirai bien par savoir.

— OK… Comme vous voudrez… Je vous demandais ça, parce que les meurtres ont un rapport avec l’ESCOM…

Elle le regarda enfin et enleva même ses lunettes. Du coup, ce fut lui qui se sentit légèrement mal à l’aise. Pas à dire, ces yeux lui faisaient de l’effet.

— Vous en êtes sûr ?

— Oui. Toutes les victimes sont d’anciens étudiants de l’ESCOM ou petites amies d’étudiants… Et le tueur a aussi fait un passage là-bas..

— Ah…

Elle remit bien vite ses lunettes, troublée. Michel. Lui aussi était allé là-bas.

Simple coïncidence, sans doute. Ne pense pas à Michel, Jeanne ! Par pitié, pas maintenant ! Sinon, tu vas faire fuir Esposito !

— C’est un ancien petit ami ?

— Pardon ?

— Michel, c’est un de vos ex ?

Un de mes ex ! Comme si je les collectionnais ! S’il savait…

— Je viens de vous dire que je n’avais pas envie d’en parler ! rétorqua-t-elle froidement. Vous m’avez amenée ici pour un interrogatoire, capitaine ?

Il sourit, un petit air coupable sur le visage. Qu’il est beau, songea Jeanne. Mon Dieu qu’il est beau !

— Non, dit-il. Ça me fait plaisir d’être avec vous…

Il ment. Il voulait juste me questionner… Un mec comme lui ne peut s’intéresser à moi… Impossible… impensable. Pourquoi il me regarde comme ça ? On dirait que… Non, impossible, impensable.

— Vous me plaisez, Jeanne.

Il fut surpris par ses propres paroles. Il se l’était caché à lui-même, il venait à peine de se l’avouer. A voix haute.

Et pour Jeanne, un choc violent, une lance en plein cœur. Une agression, presque. Elle ne le quittait pas des yeux, elle ne respirait plus. Il ment ! Il ment ! Défends-toi !

Mais la seule défense qu’elle connaissait, c’était la fuite. Elle prit son sac et quitta la table avec une rapidité prodigieuse.

Esposito n’eut même pas le temps de l’appeler, un instant médusé par la violence de sa réaction. Il chercha de la monnaie dans ses poches et partit à sa recherche. Elle allait forcément à la gare. Mais il y avait tant de monde à la gare… Pas de problème, il suffisait de trouver le bon quai.

Il monta l’escalier monumental en courant, entra dans la grande salle. Devant le tableau des départs, il repéra le Marseille-Miramas : voie N, départ dans moins de cinq minutes.

Il hésita un instant. À quoi ça sert que je lui cours après ? Elle est folle, de toute façon ! Peut-être. Mais il se mit quand même à courir.

Elle était là, assise sur un banc, orientée vers l’autre côté. Alors, il s’approcha lentement. Le TER entrait en gare, il aurait peu de temps. Mais peu de temps pour quoi ? Que fallait-il lui dire ? Ou ne pas lui dire ?

— Jeanne ?

Elle se leva d’un bond et le scruta avec angoisse.

— Qu’est-ce qui vous a pris ?

— Laissez-moi tranquille ! marmonna-t-elle d’une voix menaçante.

— Je… On pourrait peut-être en parler…

Elle guettait la rame qui s’avançait, l’issue de secours, l’échappatoire.

— Vous ne voulez pas vous asseoir un moment ?

— Mon train est là…

— Il y en a un autre dans vingt minutes… Vous pouvez bien m’accorder vingt minutes, non ?

— Vous avez encore des questions à me poser, c’est ça ?

— Des questions ? Non ! Je vous assure ! Je… J’ai été franc avec vous, je ne voulais pas vous faire fuir…

Les portes s’ouvrirent et Jeanne se précipita à l’intérieur du dernier wagon, abandonnant le capitaine sur le quai.

Elle s’assit à la première place libre, pressant son sac contre elle.

Envie de pleurer, de crier. Ses mains se crispaient, ses jambes bougeaient nerveusement. Elle serrait les mâchoires si fort que ses dents allaient exploser.

Elle tourna la tête et vit qu’Esposito était encore là. Échoué sur le banc, une cigarette à la main. Le regard perdu dans le néant. Il semblait si triste, si meurtri. Et si tu te trompais, Jeanne ? S’il ne mentait pas ? Mais qu’est-ce que je dois faire ? Qu’est-ce que je dois faire ?

L’instant d’après, le train était parti.

Sans Jeanne.

— Capitaine ?

Il leva la tête et l’aperçut, en contre-jour. Sa robe flottait dans le vent, comme ses cheveux. Elle avait enlevé ses lunettes, elle le regardait.

Qu’elle est belle !

— Je suis désolée, murmura Jeanne. Excusez-moi.

Il écrasa sa cigarette et se remit debout.

— Je ne sais pas ce qui m’a pris, inventa-t-elle. Je… J’ai… J’ai cru que vous me mentiez, juste pour que je réponde à vos questions… C’est pas ça, n’est-ce pas ?

— Non, c’est pas ça… J’aurais dû être moins direct. Vous… Vous voulez une autre bière, dans un endroit plus calme ?

— J’aime pas la bière.

— Ah bon ? Mais…

Il souriait enfin. Elle aussi.

— Autre chose, alors ?

— Oui, autre chose. Si… Si vous avez le temps, bien sûr.

— J’ai tout mon temps, Jeanne.

Nouveau départ. J’ai bien fait de descendre de ce train.

Maman va être inquiète, il faut que je coupe mon portable. Mais elle s’en fout de moi. Elle a peur de rester seule, c’est tout. C’est pour ça qu’elle veut que je sois à la maison. Ça la rassure, rien d’autre. J’ai bientôt trente ans, je peux rentrer à l’heure que je veux.

— Étant donné que je vous ai fait rater votre train, je vous raccompagnerai chez vous, proposa Esposito. Si ça ne vous dérange pas, bien sûr !

— Ça ne me dérange pas…

Maman va me faire une scène. Elle va hurler, pleurer. Où tu étais ? Et avec qui ?

Ils quittèrent la gare et trouvèrent refuge dans un salon de thé climatisé, presque désert. Deux boissons fraîches, sans alcool. Et un long silence. Ils se jaugeaient, intimidés. Ils hésitaient à franchir le pas…

Contre toute attente, ce fut Jeanne qui attaqua la première. De façon abrupte.

— Vous êtes marié ?

— Je l’ai été.

— Elle est morte ?

Morte ? Quelle drôle d’idée !

— Non ! Nous sommes divorcés.

— Alors pourquoi l’alliance ?

— J’en sais rien. Je… Pour tromper l’ennemi !

Si seulement elle pouvait me prendre la main. J’ose plus rien faire, elle pourrait se sauver, une fois encore. Faut pas que je bouge, faut pas que je lui fasse peur…

Jeanne avait cessé de fuir. Elle le dévorait des yeux. Pourtant, le doute la rongeait encore, une question lui brûlait les lèvres… Une bonne inspiration et, enfin, elle se libéra.

— C’est vrai que je vous plais ?

Discussion hors du commun. Pas de fioritures, pas de chemins détournés. Droit au but.

— Oui, beaucoup.

— Pourquoi ?

— Pourquoi ?

Rien n’est simple, avec elle. Elle va me rendre fou.

— Parce que… Vous n’êtes pas comme les autres. Vous êtes… différente.

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