Caryl Férey - Plus jamais seul

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Premières vacances pour Mc Cash et sa fille, Alice. L’ex-flic borgne à l’humour grinçant — personnage à la fois désenchanté et désinvolte mais consciencieusement autodestructeur — en profite pour faire l’apprentissage tardif de la paternité.
Malgré sa bonne volonté, force est de constater qu’il a une approche très personnelle de cette responsabilité.
Pour ne rien arranger, l’ancien limier apprend le décès de son vieux pote Marco, avocat déglingué et navigateur émérite, heurté par un cargo en pleine mer.
Pour Mc Cash, l’erreur de navigation est inconcevable. Mais comment concilier activités familiales et enquête à risque sur la mort brutale de son ami?
Caryl Férey s’est fait connaître en 2008 avec
, récompensé entre autres par le Grand Prix de littérature policière, le prix Quais du Polar / 20 minutes, le Grand Prix des lectrices de Elle, et adapté au cinéma en 2013. Avec
et
, il a emmené ses héros partager les turpitudes du continent sud-américain.
Mais entre deux voyages, c’est en Bretagne qu’il vient se ressourcer en compagnie du tonitruant Mc Cash.
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Mc Cash gambergea une poignée de secondes. Il espérait tomber sur un client de l’hôtel, pas sur un passeur. Il devait changer ses plans.

— Il y a des armes à bord, dit-il d’une voix blanche: où sont-elles?

L’homme désigna le placard au-dessus du bar. Mc Cash le poussa devant lui, découvrit un calibre .38, une batte de base-ball et une kalachnikov avec plusieurs chargeurs. Peur des pirates peut-être. Il empoigna le browning, le confia à Stavros en le sommant de tenir Ektor en joue, fit une rapide visite des différentes cabines. Hormis les couchettes des membres de l’équipage, les pièces étaient vastes, cosy, certaines avec jacuzzi, d’autres écrans plats, ordinateurs et tout ce dont on pouvait rêver pour une croisière au long cours. Rien qui pourrait attiser la curiosité des douaniers ou gardes-côtes. Il remonta vers le salon télé. Le passeur épongeait sa paupière meurtrie, livide.

Mc Cash approcha, tendu, vindicatif.

— Tu as rendez-vous avec Varon Basha?

— Non… Non, je dois juste me présenter à la sécurité de l’hôtel et demander Enian. C’est le second d’Alzan.

— Ils te connaissent?

— Enian, oui.

— Les marins du yacht sont déjà venus avec toi?

— Non, fit Ektor. Eux, c’est des hommes à moi.

Mc Cash ne le quittait pas des yeux, cherchant à savoir s’il lui mentait.

— Comment se passe le transfert?

— Je dois attendre le petit matin pour amener les filles sur le bateau… Il y a une cabine pour elles, dit-il en désignant le parquet sous ses pieds.

— Avec l’annexe amarrée à la proue?

Le passeur acquiesça.

Mc Cash se tourna vers Stavros… Oui, il avait encore une chance.

*

Les moteurs du Sea Horse pouvaient propulser les deux cent quarante tonnes du yacht à plus de vingt-cinq nœuds. Stavros observait le poste de pilotage depuis un moment, testait l’allumage. Il avait déjà promené des touristes sur des bateaux le long des îles, jamais conduit d’aussi gros engins.

— Tu saurais faire marcher ce truc? demanda Mc Cash.

— Je pense, oui…

Tirant les marins du coffre à pare-battage, ils les avaient enfermés avec Ektor dans la cabine réservée aux clandestins avec ordre de la boucler s’ils ne voulaient pas couler par le fond. Après quoi, ils avaient revêtu les polos rayés des deux types. Ils étaient un peu justes mais avec les casquettes, ils espéraient faire illusion.

— Je te préfère en bas résille, fit Mc Cash pour détendre le Grec.

— Un des employés du casino peut te reconnaître, dit ce dernier, peu rassuré.

— Si les deux entrées sont hermétiques, on tombera sur Enian et ses hommes, pas sur un employé.

Des lumières filtraient des yachts à la nuit tombée, trop loin pour deviner ce qu’il s’y tramait. Mc Cash laissa Stavros manœuvrer le zodiac dans la baie silencieuse. La brise rafraîchit un peu son visage mais son pouls battait plus vite. La lune les guida jusqu’à la rive. La façade de l’hôtel-casino apparut, faiblement éclairée.

Des palmiers balançaient sous les étoiles naissantes lorsqu’ils accostèrent. Un homme les attendait, sans doute alerté par les mouvements de l’annexe depuis le yacht. Mc Cash et Stavros grimpèrent sur le ponton, une simple avancée dans la mer.

— Qu’est-ce que vous faites là? leur lança aussitôt le cerbère.

— Ektor est salement malade, répondit le Grec. On se charge de la cargaison.

L’homme était vêtu d’un costume sombre, élégant. Un type de la sécurité.

— C’est trop tôt, dit-il. Et ce n’est pas les ordres.

— Téléphone à Enian, renvoya-t-il, Ektor l’a prévenu.

Le garde eut un rictus suspicieux, empoigna son portable mais n’eut pas le temps de s’en servir: Mc Cash lui planta le browning sous le nez.

— Un geste, un mot, tu es mort. Où sont les filles?

— Quoi?

— Les réfugiées que Varon Basha séquestre: où elles sont? Réponds!

— Là-bas, dit-il en désignant l’hôtel.

— Où ça, là-bas?

— Au sous-sol.

— OK, tu vas venir avec nous… Passe devant.

Le garde hésita, croisa l’œil du cyclope.

— Pense seulement à tenter quelque chose, je te tire une balle entre les omoplates. Maintenant avance. Doucement.

Quittant le ponton, ils suivirent l’allée et découvrirent une terrasse aux lumières tamisées, avec un jardin de cactus et de bambous qui masquaient en partie le bâtiment. Le hall se profilait, le restaurant, mais il n’y avait aucun client, nulle part. Même les chambres à l’étage paraissaient inhabitées. Mc Cash tenait l’arme braquée sous son polo pour échapper aux caméras de surveillance. Il n’en repéra aucune.

— Avance jusqu’à l’accueil, dit-il dans le dos du type.

Le grand hall marbré de l’hôtel apparut derrière les feuillages, et une silhouette féminine derrière le bureau de la réception. Une fontaine bruissait là, avec fioritures et jets d’eau un peu pompeux. Une fausse blonde à l’accueil souriait à leur approche mais deux yeux vifs les calculaient.

— Oui?

L’expression de son visage changea lorsqu’elle entendit un choc et vit le type de la sécurité s’affaler sur le marbre.

— Toi, tu la boucles, la prévint-il.

Mc Cash s’agenouilla, insensible à ses sutures, tira un Taser des poches de l’homme à terre. Derrière le comptoir, la blonde restait tétanisée sous son vernis.

— Il y a combien de gardes dans l’hôtel?

— Cinq… Six, répondit-elle.

— Et dans le casino?

— Il est fermé ce soir. L’hôtel aussi.

— Qu’est-ce que tu fais là, alors?

La fille se pinça les lèvres.

— Pourquoi tout est fermé? insista-t-il.

— Ordre du patron, bredouilla-t-elle.

— Où sont les types de la sécurité?

— Partis avec le patron. Je ne sais pas où.

— Le patron, c’est Varon Basha?

Son hochement de tête laissa penser que oui. Mc Cash ne chercha pas à savoir où l’Albanais était parti.

— Les réfugiées sont au sous-sol? Je te cause, Sharon Stone!

— Oui…

— Combien de gardes?

— Un… Un, je crois.

Stavros épiait les angles du grand hall comme si des mafieux armés allaient surgir d’un instant à l’autre.

— Tu vas me mener jusqu’aux filles, ordonna Mc Cash.

Il pinça le coude de la blonde pour l’engager à obéir. Stavros le regardait faire, incrédule. Mc Cash lui donna le browning, garda le Taser sous sa veste.

— Cache cet enfoiré derrière le comptoir, lança-t-il à l’intention du garde à terre.

Ils prirent l’escalier de service. Une lumière blafarde éclairait les marches.

— C’est où? demanda-t-il tout bas.

— Au fond du couloir… Sur la gauche après l’antichambre.

La blonde de l’accueil tremblait sous sa robe. Elle n’était pas une simple employée, et ce type lui faisait peur.

— Continue à marcher devant moi, dit-il. Aie l’air naturelle et tout ira bien pour toi.

Il faisait plus frais dans le couloir. Pas de caméras de surveillance visibles mais plusieurs portes de service. Un homme apparut alors à l’angle, large d’épaules où s’éventaient des cheveux filasse: il reconnut la blonde de l’accueil, pas le grand type qui l’accompagnait.

— Qu’est-ce qui se passe? dit-il. C’est qui ce type?

Le garde croisait les mains devant lui, trapèzes tendus, attendant la réponse qui le détendrait, et réagit trop tard: une décharge de cinquante mille volts le foudroya. La blonde étouffa un cri de stupeur devant le regard noir qui lui intimait de la boucler. Mc Cash trouva un Glock, calibre 9 mm, et deux chargeurs dans les poches du type qui grésillait à terre, les fourra dans sa ceinture et dans ses poches. Il poussa la fille vers la porte capitonnée qui leur faisait face, enjamba l’homme encore agité de soubresauts et entra avec elle, le Taser à la main.

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