Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Fac-similés» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1963, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fac-similés: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fac-similés»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

Fac-similés — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fac-similés», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je suis grandement coupable, Charles, mais je vous jure que je le descendrai.

— Il est à Willis ?

— Oui.

— Vous avez téléphoné là-bas ?

— Pas à Barton, il est trop idiot, mais maintenant Gates doit s’y trouver.

— Non. Laissons. Ce gars est capable d’intercepter la communication. Il faut lui laisser croire qu’il est en pleine sécurité.

En compagnie du secrétaire il alla régler le prix de la location. Le fait qu’il paya en billets de cent dollars parut surprendre l’employé. Peu lui importait. Comme Burgeon il voulait la peau de Kowask. Le reste le laissait indifférent.

— Il y a quand même un espoir, dit-il à Burgeon. Si nous le retrouvons à temps et le liquidons, personne ne pourra plus empêcher le déroulement de l’opération Cayo Bajo. Tout n’est qu’une question de temps.

— Ne croyez-vous pas qu’il ait pu donner des indications précises sur sa destination ? émit le secrétaire.

Le colonel secoua énergiquement la tête, grimaça à cause de la douleur qu’il éprouvait à la nuque :

— Non. Je me souviens parfaitement lui avoir indiqué le lieu secret de notre base dans la voiture. Depuis il n’a pu entrer en contact avec qui que ce soit.

Une demi-heure plus tard, dans le bar de l’aéroport, le haut-parleur les avertit que leur équipage les attendait en bout de la piste № 3.

Ces six hommes au visage fermé, à l’allure assurée, firent retourner quantité des personnes en attente. Le capitaine Charles avait tout prévu. Il avait téléphoné à une agence d’Houston pour qu’une voiture rapide les attende à l’aéroport.

— Dans moins de trois heures nous serons au vieux ranch, dit-il entre ses dents alors que le 202 décollait. Espérons que nous arriverons à temps.

CHAPITRE XVII

En moins d’une demi-heure Serge Kowask avait visité les lieux et découvert l’endroit idéal pour enfermer le pilote et Barton, le vieux cow-boy ivrogne. Celui-ci leur avait servi un tord-boyaux effroyable, de la viande froide avec des épis de maïs bouillis et arrosés de beurre. Le marin avait mangé sur le pouce tout en regardant autour de lui. Il décida d’enfermer les deux hommes dans une porcherie désaffectée. La porte en était solide et il pouvait la bloquer avec les poutres qui traînaient ça et là. Comme ouverture il n’y avait qu’un soupirail étroit et celle de l’auge. Personne ne pouvait s’échapper de là.

Gates avala le fond de son verre, grimaça. Le vieux ronchonnait tout en faisant du café.

— Je vais téléphoner à Tuscaloosa pour savoir s’il y a du nouveau. Normalement ils auraient dû nous appeler.

Il se dirigea vers l’appareil, seul objet moderne dans le désordre poussiéreux du ranch. Kowask sortit son Spécial 38 et l’arma.

— Doucement Gates ! La comédie est finie. Pour vous aussi Pecos Bill.

L’air hébété le vieux se tourna vers lui. Un étui de Colt battait sa cuisse droite.

— Et défense de toucher à votre pétoire. Tous les deux direction la porcherie mais avant, videz vos poches.

Gates n’avait pas changé d’expression. Il se contenta de hocher la tête et de murmurer :

— J’aurais dû me méfier depuis le départ. Le vieux crut pouvoir profiter de la situation pour balancer la cafetière pleine de liquide brûlant en direction de Kowask. Ce dernier l’évita de justesse, tira dans le chapeau du vieux.

— Tout à l’heure c’est dix centimètres plus bas. Il stoppa l’élan du pilote qui s’apprêtait à lui sauter à la gorge.

— De toute façon c’est perdu pour vous. Le F.B.I. patrouille dans le coin et votre coucou serait abattu par la chasse.

L’un derrière l’autre ils pénétrèrent dans la porcherie. Kowask travailla dur pour bloquer ensuite la porte avec les poutres, puis quand il fut certain de la solidité de son ouvrage il rejoignit le « Twin-Bonanza » et le sabota. Il n’avait plus qu’à attendre. Le silence de Tuscaloosa était significatif. S’ils se taisaient c’était qu’une équipe était en route pour le Texas. Il ne pouvait espérer la liquider à lui tout seul. D’un autre côté il ignorait si vraiment le F.B.I. local était dans le coup, et un coup de fil à Washington aurait demandé trop de temps.

Il acheva la fouille du vieux ranch, découvrit un sous-sol soigneusement aménagé. Trois pièces bétonnées contenaient des armes, des postes-radios et des explosifs. Dans un placard il découvrit des uniformes de Marines tout neufs.

Pendant tout ce temps il n’abandonna pas une seule fois la lourde serviette qui contenait le rapport secret du capitaine Charles sur l’opération Cayo-Bajo. Pas une seule fois il ne tenta de l’ouvrir, se doutant qu’un dispositif spécial devait détruire les documents au cours d’une ouverture sans précautions. Les spécialistes de l’O.N.I. trouveraient certainement le moyen d’en venir à bout.

Il revint auprès des explosifs et en fit l’inventaire. Beaucoup de plastic avec des boîtes de détonateurs chimiques, quelques pains de T.N.T., de la mélinite, du cordon détonant, deux boutefeux.

En plusieurs voyages il transporta au premier du plastic et des pains de T.N.T., les cacha dans un coin, déroula le cordon détonant en le faisant passer par un vasistas de la cuisine, jusqu’aux hautes herbes de l’extérieur. Mais aucun des boutefeux qu’il essaya ne voulut fonctionner. Il fit un essai avec un détonateur chimique, réussit à envoyer une onde de choc dans un morceau de cordeau et décida d’utiliser ce système. Il relia l’autre extrémité du cordeau à un pain de plastic, groupa tous les autres explosifs autour. Avant d’aller se cacher dans les broussailles il alla chercher une mitraillette et deux chargeurs.

De sa planque il apercevait l’entrée de la ferme, le chemin qui devait mener à la route. Le bimoteur était au-delà, dissimulé par les bâtiments.

Le soleil tapait férocement sur la nature et lui brûlait la nuque. Le silence était presque total, à l’exception de quelques craquements et de bruits d’insectes.

À deux heures trente il entendit un léger bourdonnement puis tout redevint calme. Il prit la mitraillette entre ses mains, gardant son automatique à ses côtés. Le pilote et Barton avaient certainement pu suivre son manège depuis la porcherie mais ils se tenaient cois.

L’homme passa non loin de lui et faillit le surprendre. Kowask ne le connaissait pas. Il marchait courbé en deux et se rapprochait peu à peu du ranch. Un autre opérait de même en direction du mur sans ouvertures qui faisait face à la route. Un inconnu également.

Puis il repéra le colonel Burgeon à quarante ! mètres de lui. Il le surveilla d’un œil, s’inquiétant de ce que faisait le premier inconnu. Il craignait qu’il ne remarque le cordeau ou ne trébuche dessus.

D’autres hommes devaient s’approcher des bâtiments par derrière. Il pensa que le pilote et le vieux allaient se mettre à crier dès qu’ils apercevraient leurs amis, mais le silence persistait toujours.

Soudain il tressaillit, crut avoir rêvé. Le capitaine John Charles, les doigts crispés sur un gros calibre, venait dans sa direction les yeux tournés vers la maison. Comment avait-il fait pour échapper au commodore ? Kowask se demanda si le vieux marin n’avait pas laissé sa vie dans cette aventure.

Il avait espéré produire le capitaine en temps utile. Il ne pouvait le laisser pénétrer dans la maison. Il le lui fallait vivant. Sa résolution fut rapide. Il prit son automatique, visa l’officier félon à la cuisse, tira.

Charles ne tomba pas tout de suite. Il cria :

— Le coup est venu de là.

Kowask avait déjà sa mitraillette en main et tirait de courtes rafales.

— À la maison. Elle est certainement vide.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fac-similés»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fac-similés» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - L'éternité pour nous
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les lacets du piège
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Fac-similés»

Обсуждение, отзывы о книге «Fac-similés» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x