Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Fac-similés» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1963, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fac-similés: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fac-similés»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

Fac-similés — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fac-similés», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Pour en finir Kowask prit son arme, écrasa le crâne au-dessus du front avec une rage nouvelle. Il lui tardait d’en finir, craignant que le pilote ne vînt aux nouvelles. La brute tomba à genoux mais lui encercla les jambes dans un dernier effort. Entre ses bras puissants Kowask fut forcé de plier en arrière. Un dernier coup de crosse arracha un soupir épuisé au colosse qui relâcha son étreinte.

Kowask le tira par le col de son blouson jusqu’à la pièce du fond, le fourra sous le lit. Revenu dans la cuisine il porta à son oreille le combiné qui pendait, n’entendit que la tonalité et raccrocha. Il alla ensuite chercher les clés de la barrière dans la poche du gardien, ouvrit celle-ci et roula en direction du petit appareil. La serviette du colonel était toujours là sur le siège.

Le pilote fumait une cigarette, appuyé contre la carlingue. Kowask l’examina avec attention. Plutôt petit, un mètre soixante-cinq environ, mince, il avait un visage d’homme tranquille contredit par un menton volontaire, des yeux vifs et perçants et une bouche mince.

— Patrick Gates ? Serge Kowask. Le colonel vous a parlé de moi ?

L’autre jeta sa cigarette.

— En effet. Mais vous êtes seul ?

— Le colonel, reste avec le capitaine Charles. Celui-ci est grièvement blessé. Ils nous enverront des renseignements supplémentaires à Willis.

Ce nom parut rassurer le pilote. Il fit signe à Kowask de monter à bord et referma la portière derrière lui. Le marin pensa au coup de fil qu’il avait passé au commodore au sujet de son départ pour le Texas. À ce moment-là il ignorait le nom de sa destination. Son chef l’avait assuré que l’appareil serait suivi par radar, et identifié autant de fois que ce serait possible de le faire sans éveiller la méfiance du pilote.

Quand ils furent à deux mille pieds le pilote se tourna vers lui :

— Je regrette que Charles ne soit pas du voyage. C’est un bon copain à moi. Vous êtes également son ami ?

— Oui, dit Kowask en se raidissant imperceptiblement. Nous nous connaissons depuis un certain temps.

— Curieux mais il ne m’a jamais parlé de vous. Pourtant nous avons souvent bavardé ensemble.

Kowask haussa les épaules.

— Mieux vaut ne pas vous poser trop de questions. Si j’ai connu Charles c’est que j’étais son supérieur hiérarchique. C’est grâce à moi qu’il a fait ce que vous savez. Si j’ai décidé d’intervenir cette nuit c’est pour essayer de sauver ce qui pouvait l’être.

Ainsi il confirmait le rôle qu’il avait joué devant Burgeon, celui d’un des grands chefs occultes du complot. Le pilote hocha la tête et parut se contenter de cette réponse. Au bout d’une vingtaine de minutes il annonça qu’ils venaient de pénétrer dans le Mississippi.

Il y avait une heure qu’ils avaient quitté Tuscaloosa quand un petit Piper Pacer sortit des nuages, et battit des ailes sur leur droite.

Patrick Gates l’identifia tout de suite :

— Aéro-club de Meridian. Bien loin de son terrain le frère !

Kowask ne dit rien. C’était certainement l’une des identifications dont le commodore Rice avait parlé. La seconde eut lieu à deux cents miles de là, en Louisiane. Un D.C.3 d’une petite compagnie privée les survola à plusieurs centaines de pieds.

— Est en route pour Bâton-Rouge, dit laconiquement Patrick Gates qui ne paraissait se douter de rien.

Il consulta sa montre.

— Encore une bonne heure et nous arriverons.

Il désigna un sac en matière plastique.

— Si vous avez faim. Sandwiches et café. Kowask secoua la tête.

— Pouvez-vous m’en passer un, et aussi une tasse de jus ?

Kowask le servit puis alluma une cigarette. Le temps se couvrait alors qu’ils approchaient du Texas.

— Pas extraordinaire ! Ça vient du Golfe.

Il descendit à mille pieds. Kowask se dit que s’il allait trop bas les radars ne pourraient pas les repérer. Cette inquiétude s’accentua quand l’appareil commença de voler à cinquante mètres au-dessus des prairies.

— Pourquoi faites-vous’ainsi ?

— Pour ne pas recevoir d’ondes-radar. Il y en a un du côté d’Houston. Inutile de signaler notre présence.

Kowask calcula qu’on avait dû perdre leur trace depuis an quart d’heure environ. Cela représentait près de cinquante miles d’écart. Pour l’instant il se sentait en sécurité mais on finirait par découvrir le colonel Burgeon et le garde. Peut-être y avait-il un comité de réception à Willis.

Une phrase du pilote le réconforta :

— J’espère que vous ne vous attendez pas à trop de confort. Nous allons atterrir en pleine campagne, non loin d’une maison en partie en ruine, il n’y a qu’un type pour garder la propriété. Il faut prendre l’eau du puits et dormir sur des matelas pneumatiques.

— Il y a l’électricité ?

— Oui. Le téléphone aussi.

Il n’aurait que Gates et le gardien sur les bras.

— Le type s’appelle Barton. Il est un peu timbré. À force de vivre seul avec ses bêtes. Ne faites pas trop attention à lui.

Deux minutes à peine et le pilote tendit le bras.

— Nous allons atterrir entre les deux haies. Elles étaient si hautes que l’avion une fois à terre serait invisible.

— Attention, le sol est plutôt irrégulier.

Un grand type sortait d’une maison au toit en partie effondré et, les jambes écartées, les mains aux hanches, regardait l’appareil se poser.

* * *

De ses doigts d’acier John Charles avait dévissé le manchon du tube de chauffage central. L’eau de l’installation avait toute coulé dans sa cellule et s’infiltrait sous la porte. Il avait fait glisser la chaîne en dehors du tube et se trouvait libre. Il plia encore le tuyau, et après plusieurs mouvements réussit à dévisser l’autre manchon. Il avait à sa disposition une excellente matraque d’un mètre cinquante de long.

Avec elle il se mit à frapper sur toute la tuyauterie dans le mur. Le vieux marin ne paraissait pas entendre le tumulte, mais au bout d’un quart d’heure Charles crut surprendre un léger bruit. Il devina que quelqu’un était derrière la porte.

— Ouvrez-moi ! Ouvrez-moi donc ! Cria-t-il. Je vais me noyer.

Un bruit de voix. Collé contre le bois de la porte il sourit. Des voix de femmes. Le vieux chnoque ne devait pas être là.

— Vite, vite ! cria-t-il.

Enfin une clé grinça dans la serrure et il leva sa matraque. Peu lui importait de frapper une femme. Celle qui entra, la sœur du commodore, fut étendue pour le compte tandis que les autres figées de peur se collaient contre le mur.

— L’argent, rite ! Donnez-moi l’argent.

D’une poche de tablier il sortit un porte-monnaie, vit qu’il contenait des billets de cinq et dix dollars. Il poussa les deux femmes dans la cave, referma la porte et s’enfuit.

Son coup de téléphone à Tuscaloosa lui révéla l’ampleur du désastre. Le secrétaire du club, inquiet à la suite de son coup de téléphone interrompu sur le terrain, était parti aux nouvelles. Il avait trouvé le gardien à moitié mort et le colonel sérieusement malmené et ligoté dans le coffre d’une Buick.

— Bon, dit Charles. Venez immédiatement ici avec tout l’argent dont vous disposez. Vous me trouverez à l’aéroport, le vais louer un appareil pour Houston. Prenez trois hommes avec vous, Grand, Duddles et Powell. Il faut que vous soyez ici dans moins de deux heures.

À l’aéroport il put louer un Martin 202 avec équipage, pour deux mille dollars. On lui assura le départ pour une heure plus tard et l’arrivée à Houston pour quatorze heures.

Il usa sa patience dans le bar, fumant et buvant du café en attendant ses amis de Tuscaloosa. Quand ils arrivèrent il ne fut pas peu surpris de voir le colonel Burgeon parmi eux. L’officier supérieur avait un pansement sur la nuque. Il paraissait plein d’une rage contenue :

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fac-similés»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fac-similés» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - L'éternité pour nous
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les lacets du piège
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Fac-similés»

Обсуждение, отзывы о книге «Fac-similés» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x