Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

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Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

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— Vous avez raison, Kowask. Ce sont des types dangereux. Et il y en a des tas comme lui dans les états-majors.

— Je n’espérais rien en tirer, mais je suis venu récupérer son portefeuille.

Le commodore alla le chercher dans son bureau. Il avait un sourire étrange sur les lèvres à son retour.

— Les femmes se doutent de quelque chose mais n’osent rien me demander. J’espère qu’il ne fera pas trop de bruit.

Une fois encore Kowask examina le portefeuille avec attention, fit craquer les coutures.

— Qu’espérez-vous trouver ?

— Je l’ignore.

Il enfouit le portefeuille dans sa poche et serra la main du commodore.

— Je ne reviendrai certainement pas. Des collègues viendront vous débarrasser de votre invité, mais auparavant vous recevrez certainement un coup de fil de votre ami Rice.

Depuis un bar de Montgomery, il appela le siège de l’Aéro-Club, demanda à parler sans délai an colonel Burgeon. Sa voix était essoufflée, son débit rapide.

— Au nom du ciel, Kowask, que se passe-t-il ?

— Préparez-vous à filer. Il y a du grabuge.

— Que voulez-vous dire ?

Le colonel avait une voix effrayée qui fit sourire l’agent de l’O.N.I.

— Je n’ai guère de temps. J’ai trouvé Charles … Ne m’interrompez pas. Malheureusement il a reçu une balle dans le ventre.

— Nom de …

— Oui. Il vit encore mais n’en a pas pour longtemps. J’ai été obligé de le cacher dans la voiture.

— Êtes-vous suivi ?

— Pas pour le moment. Tout est prêt ?

— Le pilote attend au terrain. Écoutez, Kowask, je vais m’envoler avec les papiers et Charles.

Kowask ricana :

— Vous croyez que je vais rester à terre pour agiter mon mouchoir ? Je m’envole avec vous.

Le colonel ne tenta même pas de protester.

— Je passe donc vous prendre, dit Kowask jurant intérieurement contre cette perte de temps. Le vieux semblait vraiment sur des charbons ardents.

— Bien, dit le colonel, je vous attends.

— Si par hasard il y avait un empêchement filez d’ici deux heures, ajouta-t-il pour donner confiance à son interlocuteur.

— Vous croyez que …

— Tout peut arriver, dit Kowask en raccrochant. Ensuite il appela Washington. Il prit le temps d’avaler un café et une part de tarte aux pommes avant de remonter en voiture. Il roula ensuite à une bonne allure sans dépasser la limitation de vitesse. Il ne lui fallut qu’une heure trente pour atteindre le siège du Club dans Main street.

Burgeon devait le guetter, car il fut dans le hall alors que Kowask claquait sa portière.

Le visage ravagé il se précipita vers lui :

— Alors ?

— Doucement, mon colonel, ne donnez pas l’éveil. Vous êtes prêt ?

Burgeon tenait une imposante serviette à la main.

— Tous les papiers compromettants sont déjà dans l’appareil. Ici j’ai le rapport secret. En avez-vous parlé à Charles ?

— En deux mots. Il m’a dit de l’emporter. Le colonel regarda vers la voiture :

— Mais où est-il ?

— Dans la malle. Je ne pouvais prendre le risque de le laisser à mes côtés. J’ai rencontré des flics en moto.

— Mais il doit être terriblement mal.

— Je l’ai arrangé au mieux. Dites-moi, l’avion est déjà sur la piste ?

— Oui. Le moteur tourne même. Mais ne vous faites pas de souci. Il n’y aura que nous et le gardien nous est entièrement dévoué.

Kowask avait heureusement parcouru le chemin entre la ville et le terrain. Il put choisir son endroit pour ralentir et s’arrêter sur le bas-côté. Le colonel se tourna vers lui :

— Que se passe-t-il ?

— Il faut que je jette un coup d’œil au capitaine Charles. Je me suis bien arrêté plusieurs fois en chemin, mais j’avais l’impression que ça allait mal.

— Une balle dans le ventre, murmura Burgeon. Heureusement qu’à Willis nous trouverons un bon médecin.

Kowask nota le nom. Il savait déjà que la base secrète se trouvait au Texas. Il descendit de voiture.

— Je vous appellerai quand la route sera déserte.

— Entendu.

Il alla soulever le couvercle du coffre et poussa une exclamation.

— John ? John, réponds-moi.

Le colonel ouvrit sa portière précipitamment et le rejoignit. Le visage grave, Kowask avait en partie rebaissé le capot.

— Qu’y a-t-il ?

— Attendez.

Une vieille camionnette les dépassa, chargée de balles de coton. D’un geste Kowask ouvrit le coffre.

— Regardez.

Le vieux te pencha. Il voyait une masse confuse dans la malle. Une couverture enveloppant un cylindre de carton que Kowask avait trouvé sur la route. La crosse le frappa en pleine nuque et il bascula à moitié dans le coffre. Kowask n’eut qu’à ranger les jambes. Il ligota solidement le vieux birbe et referma le coffre à clé.

Comme il s’arrêtait devant la barrière le gardien sortit de son pavillon. C’était une sorte de brute au visage de boxeur. Il avait une bosse proéminente sous son blouson de toile.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Je vais avec Patrick Gates. L’autre renifla, impassible.

— Et le colonel ?

— Il y a contrordre. Il rejoindra après.

Le gardien se dandina un moment sur ses jambes courtes.

— Bon. Je vais vous ouvrir.

Comme Kowask remontait dans la Buick une sonnerie stridente se fit entendre dans le pavillon.

— Minute !

— Le colonel, qui doit vous confirmer son retard, dit Kowask par la portière, mais son cœur battait.

Le gardien lui tourna le dos. D’un coup d’œil Kowask vit que le système d’ouverture de la barrière était verrouillé. Il pouvait laisser la voiture et continuer à pied, mais le pilote risquait de trouver ça plutôt étrange.

Doucement il quitta la voiture et glissa sans bruit vers le pavillon. L’appareil était dans la première pièce qui servait également de cuisine.

— Le colonel ? Il a oublié sa valise ? Mais il n’est pas dans la voiture qui vient d’arriver.

En même temps l’homme faisait passer l’appareil dans la main gauche et tirait un gros calibre du holster placé sous son blouson de toile.

Kowask s’encadra dans l’entrée. En trois enjambées il fut sur lui et lui tordit le bras. La balle fit sauter le plâtre du plafond.

Abandonnant le combiné l’homme lui envoya une manchette de la main gauche, qu’il para de l’avant-bras sans lâcher sa prise. En même temps il envoyait son genou dans le bas-ventre du costaud, grimaçait car l’homme portait une coquille. Décidément il avait affaire avec un dur à cuire. Changeant de tactique il le lâcha, essaya de profiter du déséquilibre ainsi provoqué. Le gardien s’appuya contre le mur, lança son pied en avant et le frappa à hauteur de la hanche. D’un shoot Kowask envoya le revolver du malabar au loin. Au-dehors les moteurs du Twin-Bonanza ronronnaient sourdement. Il souhaita que Patrick Gates n’ait pas entendu la détonation.

— Je te crèverai, rugit le garde en se portant rapidement sur lui. Cette détente était si puissante que Kowask ne put la parer qu’à moitié. Il encaissa un « gnon » à la base du cou, qui lui coupa le souffle, mais le gardien partit sur le côté cherchant à récupérer son aplomb par un jeu de jambes encore assez rapide, mais que l’éloignement du ring avait quelque peu rouillé.

— Salaud ! haleta l’ancien boxeur. Je ne sais pas ce que tu as fait au colon, mais tu vas le payé cher.

Kowask fit mine de vouloir décamper par la porte ouverte et la ruse réussit pleinement. Il n’eut qu’à s’effacer suffisamment pour cueillir son adversaire de côté. Il le frappa du droit et du gauche, visant le menton et l’œil. Abasourdi par les coups le gardien perdit pied. Le marin lui envoya le sien au-dessus de la coquille qui se dessinait sous le blue-jeans. L’homme hurla et se plia en deux. Les coups irréguliers devaient certainement le surprendre et le démoraliser.

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