Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

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Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

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— À vrai dire … Je suis en compagnie de trois femmes un peu folles et …

Kowask avait envie de rire.

— Non, ce n’est pas ce que voua croyez. Toutes les maisons voisines ont leur abri atomique, alors il a fallu que j’en construise un moi aussi.

Dans le bureau du commodore, Kowask rappela Washington. La voix de son chef lui parvint, elle était mécanique, fatiguée. Cette affaire devait lui donner un souci terrible.

— Il refuse de parler, dit Rice quand Kowask se tut. Bon sang je vais vous envoyer une section spéciale qui se chargera bien …

Kowask l’interrompit :

— Une seconde. J’ai trouvé une autre solution. Elle vaut ce qu’elle vaut, mais je crois qu’il n’y a pas moyen d’agir autrement.

— De quoi s’agit-il ?

Kowask parla pendant plusieurs minutes, et le commodore ne l’interrompit pas une seule fois. Par contre Mc Gregor, les yeux dilatés, l’écoutait avec stupéfaction.

— Bigrement dangereux ! dit Gary Rice quand il eut terminé.

— Oui, mais ça peut être efficace. Une seule condition. Que ce que je vous ai demandé me parvienne rapidement, que la police d’état s’occupe de Robbins et de sa bande …

Il n’osait pas ajouter « et que le capitaine Charles n’échappe pas au commodore Mc Gregor ». Ce dernier comprit et s’avança :

— Dites à Gary que ce type devra me passer sur le corps pour sortir de chez moi. Vous n’aurez aucun souci à avoir.

— J’ai entendu, dit le chef de Kowask. Vous pouvez lui faire confiance. Eh bien, c’est entendu. Tout ce que vous m’avez demandé sera à l’aube chez mon vieil ami. Tous les moyens me seront bons pour vous donner rapidement satisfaction. N’oubliez pas de rester en contact avec moi.

Ayant raccroché, Kowask se souvint en soupirant qu’il lui fallait récupérer sa voiture quelque part du côté de Selma. Il laisserait la Pontiac là où Quinsey l’avait abandonnée.

CHAPITRE XV

Le colonel Burgeon, président de l’Aéro-Club de Tuscaloosa, président du Mouvement local pour le Réarmement Moral, président du comité inter-Comtés de Sauvegarde patriotique, président l’honneur des officiers et sous-officiers de réserve, diacre honoraire de l’église méthodiste, se levait très tôt le matin même si la veille il avait veillé jusqu’à une heure avancée.

Son valet de chambre français, Pierre, le savait bien, et le déjeuner était toujours prêt à la même heure. Ce matin-là, le colonel, l’œil fatigué et la barbe mal rasée, s’installa de mauvaise humeur à sa table. Il détestait veiller aussi tard, et il commençait à trouver que le capitaine Charles exagérait. Quand il n’avait pas ses huit heures de sommeil il ne pouvait pas se raser facilement.

Il but son verre de bourbon avant son café et attaqua de bon appétit le copieux repas du matin.

Sandwiches au poulet, œufs à la tomate et marmelade d’orange.

À huit heures il alluma le premier cigare de la journée, et commença la lecture des journaux. Un titre de dernière heure le fit sursauter :

ARRESTATION PAR LA POLICE D’ÉTAT D’UN RICHE PROPRIÉTAIRE DE BESSEMER.

— Robbins … Pas possible ! Il lut et relut l’article.

— Complicité dans l’assassinat d’un certain. Quinsey. Mais comment ?

Puis son souffle s’oppressa. C’était lui qui avait demandé ce léger service à Robbins. À la suite d’une intervention de Charles.

— Mais comment se sont-ils fait pincer ?

Il n’y avait pas quarante-huit heures qu’il avait téléphoné à Robbins. D’un bond il quitta son fauteuil, alla jusqu’au téléphone et forma le numéro du capitaine Charles. En vain.

— Que signifie ? Pierre ?

Le valet français arriva à la seconde.

— Appelez un taxi et apportez-moi mes souliers, mon veston !

Dix minutes plus tard il carillonnait au 417 Fort Mins avenue. Charles ne répondait pas et tout paraissait fermé. Il revint au club, n’y trouva que la femme de ménage. Le bar n’était pas encore ouvert. Par acquit de conscience il téléphona au terrain d’aviation. Le gardien n’avait pas vu le capitaine Charles jusqu’à maintenant.

Complètement abasourdi, le colonel revint chez lui où Pierre lui signala qu’un visiteur attendait dans le salon.

— Qui est-ce ?

— Ce monsieur ne m’a pas donné sa carte, dit le valet français avec une expression choquée.

Ouvrant la porte, le colonel Burgeon se trouva devant un homme de trente-cinq ans environ, grand et robuste, les cheveux très clairs, les yeux si bleus qu’ils semblaient blancs.

— Mon colonel ? Capitaine Serge Kowask. Sortant son portefeuille il y prit une carte que le colonel reconnut sur le champ. Il devint pâle, mais garda son sang-froid.

— C.I.A … ? Je ne comprends pas ce que vous me voulez.

Kowask sourit :

— Ne vous méprenez pas, colonel … Je suis un ami du capitaine Charles.

Dans le silence qui suivit, Kowask détailla le visage couperosé et allongé du colonel, les yeux aux poches prononcées, la bouche sensuelle et ornée d’une moustache rêche.

— Mais le capitaine n’habite pas ici, répondit Burgeon.

— Je sais où il habite, dit doucement Kowask, mais je sais également que je ne le rencontrerai nulle part.

Burgeon le regarda avec des yeux soupçonneux.

— Que voulez-vous dire ?

— J’ai appris cette irait que Charles avait été enlevé.

Cette fois Burgeon perdit son calme :

— Enlevé et par qui ?

— Un agent de l’O.N.I. Il est en ce moment séquestré par ces gens-là qui essayent de lui faire avouer toute la vérité sur l’affaire que vous savez.

Burgeon se ressaisissait :

— Je ne sais rien.

— Ne me prenez pas pour un agent provocateur, colonel. Je sais que Quinsey a été tué, et que Robbins votre ami vient d’être arrêté. J’étais au courant de l’opération Cayo Bajo.

Il lui donna encore quelques précisions, mais le colonel ne paraissait pas vouloir se laisser faire.

— Admettons que je sois au courant de tous ces faits assez étranges, qu’attendez-vous de moi ?

— Charles m’avait demandé de venir à la rescousse en cas de coup dur. J’étais cette nuit de permanence au Pentagone. L’affaire y fait grand bruit.

Il serra les dents :

— Il faut que cette affaire réussisse. Sinon nous ne retrouverons jamais l’occasion. Il y va de l’avenir de notre pays, colonel.

En même temps il fixait le militaire droit dans les yeux.

— J’espère que vous n’avez pas peur, mon colonel ?

Burgeon rougit de colère.

— Vous m’insultez, capitaine.

— Je vous vois hésitant, et c’est compréhensible. Mais sachez une chose, ou vous me faites confiance et l’affaire ira aussi loin que nous l’avons voulu, ou vous refusez de me croire et tout sera perdu pour tout le monde.

Le colonel fit quelques pas vers la fenêtre puis revint se planter devant lui :

— Qu’attendez-vous de moi ?

— Il faut que je retrouve Charles. Il ne parlera pas, mais sait-on ce que les autres lui feront ?

Burgeon détourna le regard.

— Robbins ? Vous êtes sûr de lui ?

— Qui vous a dit que je le connaissais ?

— Est-ce faux ?

Le colonel fronçait ses sourcils :

— Charles ?

— Non. Mais j’ai fait facilement la liaison. Vous êtes originaire de ce pays alors que Charles ne s’y est installé que depuis sa démission de l’armée.

Son hôte se détendit :

— Si vous m’aviez répondu que c’était Charles, je vous aurais chassé sur-le-champ. Il ne connaît mes relations avec Robbins que depuis deux jours seulement. Quand il a fallu se débarrasser de ce Quinsey, c’est moi qui ait proposé la solution. Qui a découvert Robbins ?

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