Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir

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L’Italie des années de plomb : comme partout en Europe, des attentats endeuillent le pays. Mais qui peut bien financer ces groupes armées sans scrupules ? Dénicher les financiers du terrorisme, telle est la nouvelle mission de Serge Kovask et de ses collaborateurs. Mais si éplucher des comptes bancaires peut paraître sans danger, Kovask va très vite découvrir que les dollars servent souvent à acheter des armes… prêtes à tuer !

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Ils évitèrent de traverser la cour d’honneur directement, suivirent les arcades qui formaient l’ancien cloître dont les ouvertures ogivales donnaient sur le vide. Ils voyaient quelques lumières dans la plaine saccagée par le tremblement de terre, des feux de bois autour desquels se regroupait toute la misère du Sud.

D’autres salles de réception, des salons immenses, anciennes salles conventionnelles, des reliefs de luxe débridé, ostentatoire, des faisceaux en marbre brisés au sol, d’autres en fer doré que l’on avait grattés pour récupérer la poudre du métal précieux. Des tessons de bouteilles. Puis à nouveau une cour étroite, nommée cour des Invités. Tout à fait au fond il y avait une dernière cour et elle se nommait cour du Duce. L’appartement de Mussolini se trouvait là, mais on disait qu’il n’avait pas passé une seule nuit à Dioni.

Kovask se souvenait de ce qu’avait dit l’étrange garçon qui les avait reçus tout à l’heure ; l’aile orientale avait souffert du séisme. Ils approchaient de cette aile centrale.

Brusquement dans la cour du Duce une lumière aveuglante qui les fit reculer précipitamment, chercher refuge dans une petite pièce, toutes proportions gardées, elle mesurait quarante mètres carrés ! De là ils purent accoutumer leurs yeux et voir. L’étrange spectacle.

Des projecteurs, quatre au moins, véritables sunlights éclairaient a giorno les ruines d’une construction qui s’était détachée du reste du monastère, deux étages tassés sur eux-mêmes. Derrière des remparts, construits hâtivement avec les pierres des ruines, ils comptèrent six silhouettes armées de pistolets-mitrailleurs.

— Ils surveillent quoi ? Où est la Mamma ?

Kovask hocha la tête.

— Je l’ignore. Mais il y a quelqu’un dans les ruines. Quelqu’un qui a été surpris par le tremblement de terre mais qui doit encore vivre et qui ne permet pas qu’on approche.

— Cette Macha Loven et son ami di Maglio ?

— Certainement. Et s’ils sont là c’est qu’ils ont tout fouillé dans la journée de dimanche. Fait des découvertes aussi.

— Mais la Mamma.

— Soit elle prépare un coup pour la nuit, soit elle s’est fait surprendre. Il est possible que les Allemands soient des familiers de cet endroit.

33

La Mamma se tenait sur les toits du monastère en compagnie des jeunes Allemands. Depuis le milieu de l’après-midi ils n’osaient plus bouger. Ils avaient pu visiter une partie des bâtiments, vérifier certaines choses, puis brusquement les occupants du monastère, une vingtaine de jeunes, avaient entrepris des recherches systématiques dans tous les locaux. Elle ne pouvait savoir qu’une question imprudente de Peter avait déclenché cette opération.

Ils n’avaient eu que le temps, Olga, Stefan et elle, de se réfugier sur les tuiles. Une chance que chaque façade forme fronton, dépasse le toit par un muret qui leur permettait de se dissimuler. Ils avaient froid, faim et soif. Et de leur poste d’observation ils avaient pu voir deux ombres traverser devant les fenêtres ogivales de l’ancien prieuré. La Mamma avait reconnu la silhouette de Kovask, ses cheveux blancs, en fait blonds décolorés, qui formaient comme un halo.

Elle savait ce qu’Olga et Stefan venaient faire dans le coin. Eux aussi avaient mené l’enquête depuis Munich, à la suite de l’attentat néonazi. Mais ils n’avaient que le V.E.C. comme point de chute et le nom de Macha Loven fourni par des amis.

— Il faut que je prévienne mon ami Kovask, murmura-t-elle. Mais ils se trouvent dans cette bâtisse. Si jamais ils pouvaient revenir dans la grande cour…

— Je ne compte que six types dans la cour du Duce. Il en reste quatorze éparpillés un peu partout, dit Stefan. Si nous avions une corde nous pourrions trouver un endroit pour descendre.

— Impossible de repasser par les combles. Ils doivent être surveillés de près.

Elle pensait que Macha et son ami s’étaient laissé coincer dans l’aile située à l’est. Les autres essayaient de les en déloger mais avec prudence. Preuve que Macha et son ami avaient des armes, s’en étaient servis depuis une semaine qu’ils étaient enfermés dans les ruines. Avaient-ils aussi de quoi boire, de quoi manger ?

L’hélicoptère n’était venu que pour apporter des renforts et reviendrait le lendemain si jamais l’affaire n’était pas réglée d’ici là.

En visitant un bureau, la Mamma avait découvert un poste de téléphone, s’était branchée sur l’extérieur. À l’autre bout une voix lui avait déclaré : « Ici agence locale de Potenza du Credito Mobile di Napoli. »

— Excusez-moi c’est une erreur, avait-elle dit en raccrochant.

Dans la pièce où ils étaient réfugiés, Kovask expliquait son plan à Peter.

— L’un de nous va sortir par le grand portail, prendre la jeep, descendre pour téléphoner au sénateur, lui demander des instructions. Savoir si nous devons avertir la police, laquelle d’ailleurs. Je sais que c’est grotesque mais je ne vois pas comment nous en tirer. Ceux qui résistent dans les ruines doivent être sauvés. À tout prix. Il faut faire peur à cette bande de néofascistes…

— On pourrait faire sauter le portail d’entrée, dit Peter.

— Avec quoi ? grogna Kovask… Facile à dire…

— Dans la Peugeot accidentée j’ai quand même pris quelques pains de plastic et des détonateurs. Ils sont dans mon sac, c’est ça que je trimbale depuis que nous errons dans ce monastère.

Kovask sourit. Cette initiative c’était lui qui aurait dû l’avoir. Il commençait à se faire vieux, la preuve, on voulait faire de lui le remplaçant de Holden ! Un sénateur !

— Nous pourrions préparer plusieurs charges réduites. Je suis certain qu’ils s’affoleront, se replieront ou même essayeront de quitter le monastère au plus vite.

— Il faut les répartir au mieux. De combien de détonateurs disposes-tu ?

— Une vingtaine… On peut les synchroniser. Ils croiront qu’ils sont attaqués. On fait d’abord péter le portail puis les détonations se suivront dans le grand corridor, jusqu’ici. Ils tireront dans tous les sens, perdront la tête.

— On y va, dit Kovask. Autant ne pas perdre de temps.

— S’ils s’enfuient on ne les retrouvera pas.

— C’est du menu fretin. Que la police italienne fasse son travail. Ce n’est pas ce que nous cherchons. Ces nazillons se feront un jour alpaguer.

— Nazillons qui peuvent tuer, dit Peter… La gare de Bologne par exemple.

Ils avaient prévu une marge d’une demi-heure entre le moment où la charge du grand portail exploserait et la détonation de la dernière. Ils durent parcourir de grandes distances pour se faufiler jusque dans le hall immense, éviter des ombres qui allaient et venaient, très affairées.

Depuis leur toit, la Mamma et ses deux compagnons pouvaient se rendre compte des agissements de Kovask et de Peter mais ignoraient ce qui se préparait.

— Sont-ils armés ? demanda Stefan.

— Je ne pense pas, dit la Mamma. Nous menons surtout un travail d’enquête et d’information et il est rare que nous soyons face à une situation comme celle-ci.

Il y eut un incident. Un des assiégeants des ruines s’énerva et tira une rafale. Aussitôt une longue rafale répliqua et tous se terrèrent au sol. Kovask qui était en train de revenir vers la pièce qui leur servait de cachette en profita pour abréger son itinéraire. Mais il fut repéré par un des gars qui croyait avoir mal vu et arriva sans trop se méfier. Peter lui tomba sur les épaules, l’assomma et dès lors ils disposèrent d’un pistolet-mitrailleur. Juste à cet instant le portail vola en éclats. Dans la cour ce fut un moment décisif. Ils se dressèrent tous, mais depuis les ruines une rafale les força à se planquer.

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