Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir

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L’Italie des années de plomb : comme partout en Europe, des attentats endeuillent le pays. Mais qui peut bien financer ces groupes armées sans scrupules ? Dénicher les financiers du terrorisme, telle est la nouvelle mission de Serge Kovask et de ses collaborateurs. Mais si éplucher des comptes bancaires peut paraître sans danger, Kovask va très vite découvrir que les dollars servent souvent à acheter des armes… prêtes à tuer !

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— Je veux vous rencontrer ce soir même, dit-il… Si vous essayez de me plaquer après m’avoir utilisé je ne l’accepterai jamais.

— Je suis fatiguée, dit-elle, et il m’est impossible de vous recevoir.

— Dans ce cas je vous laisse jusqu’à mardi midi. Je viendrai chez vous.

Ce jour-là elle évita de rentrer chez elle, s’arrangea pour rester au-dehors jusque très tard le soir mais sa sœur Ruth lui reprocha son absence.

— Un type complètement dingue ne cesse de t’appeler… J’ai fini par l’injurier au téléphone et par lui dire que j’allais appeler la police s’il continuait.

— Mon Dieu, dit Macha, tu n’aurais jamais dû faire ça.

Paulo di Maglio se démenait pour glaner le maximum de renseignements sur le V.E.C. et c’est ainsi qu’il apprit que le club de vacances avait à une époque envisagé de créer des séjours en Italie. Il en gérait dans certains pays autrefois, la Grèce, le Portugal, l’Espagne, mais quand ces pays avaient accédé à la démocratie libérale ils avaient dû être fermés par mesure de prudence.

— Mais on dit qu’ils auraient acheté une très grosse bâtisse, genre château ou couvent dans le sud… Le projet a été quelque peu retardé… Tu comprends, un endroit pareil avec de gentils organisateurs pour monter une garde constante… On peut y entreposer des caisses remplies de dollars et d’armes. D’ici peu nous finirons par découvrir l’endroit.

Umberto réussit à l’avoir au bout du fil et cette fois ses menaces furent précises.

— Je sais ce que vous recherchez… Vous enquêtez sur le V.E.C. et il se trouve que je connais quelqu’un qui y travaille. C’est une officine du terrorisme noir, je pense. Si jamais vous refusez de me recevoir chez vous, je les préviens.

Cette fois elle dut prévenir Paulo di Maglio malgré sa gêne profonde.

— Une telle réaction passionnelle était prévisible, dit-il d’un ton doctoral et glacé. Tu as cru utiliser des armes de la séduction, des armes bourgeoises et lui va nous apporter des ennuis si jamais il met sa menace à exécution. Je n’ai qu’un conseil à te donner. Pour le faire encore patienter il faut que tu continues de coucher avec lui.

— Tu es un salaud cynique, lui répondit-elle au bord des larmes.

— Que crois-tu pouvoir faire d’autre ? Tu as ramené notre mission à une histoire de cul, continue.

Elle faillit le gifler mais se contenta de le quitter sans accepter ses excuses. Elle rentra chez elle, pleura, ne dormit pas de la nuit mais en arriva paradoxalement à envisager de recevoir encore une fois Umberto Abdone. D’abord parce que c’était dans la logique des choses comme le lui avait démontré Paulo, et ensuite pour se venger de ce dernier qu’elle sentait éperdument jaloux.

Entre midi et deux heures elle reçut donc Abdone et fit l’amour avec lui. Il était insatiable et très compliqué dans ses désirs mais elle accepta tout sans répugnance. Elle espérait avoir gagné ainsi le temps nécessaire pour continuer cette enquête qui n’en finissait pas.

Elle avait désormais toutes les preuves, les imprimantes, les références déposées dans un coffre à sa banque, ce qu’elle trouvait d’un humour très noir. Ne manquait plus que le V.E.C. et son quartier général secret.

— J’ai cherché du côté de Naples, lui dit un vendredi soir di Maglio, et j’ai trouvé. Un ancien monastère qui autrefois a servi de lieu de séjour aux dignitaires fascistes. Nous partirons demain matin si tu le veux bien. Pour un petit village de montagne qui se nomme Dioni.

32

C’étaient deux vieilles femmes qui avaient travaillé autrefois pour le monastère, du temps de la splendeur de Mussolini. Elles connaissaient les bâtiments mieux que personne et elles avaient indiqué à la Mamma comment pénétrer à l’intérieur sans avoir besoin de se présenter à la grande porte.

— Elle voulait visiter les lieux sans en demander la permission. Nous avons essayé de l’en empêcher mais elle est têtue.

— Oui, dit Kovask, très. Le couple de jeunes Allemands est allé avec elle ?

— Mais oui. C’est ce qui nous a rassurées, mais Emma dit qu’ils ne sont pas ses amis.

Pour pénétrer dans le monastère il fallait passer en dessous des bâtiments, suivre un véritable sentier de chèvres creusé dans la falaise au-dessus du vide. Puis on remontait des marches taillées dans le mur et on atteignait une porte en fer.

— Mais, dit Kovask, comment l’ouvrir ?

— Nous avions dérobé la clé, dit simplement Élisa. Quand nous étions en retard, nous passions toujours par là pour ne pas nous faire gronder par le portier et enlever une heure de salaire.

— C’est de la folie, dit Peter. Une clé rouillée depuis trente-cinq ans, une serrure qui ne doit plus fonctionner.

— Cesca Pepini a pris une petite fiole de pétrole et une burette d’huile, dit Élisa.

— Personne ne connaît ce chemin ? demanda Kovask qui doutait lui aussi.

— Non, personne. Le monastère est en surplomb. Il y a des arcs-boutants et personne ne regarde jamais depuis le bas. Depuis le haut on ne peut pas distinguer la paroi.

Il faisait nuit et ils suivaient ce sentier en partie éboulé, chacun avec une lampe de poche à la main. Peter s’était aussi chargé d’un sac à dos avec divers outils, quelques provisions. Ce passage étroit aurait même rebuté une chèvre espiègle et en dessous c’était le vide d’où montaient des tourbillons de vent glacé.

— Je crois que c’est l’escalier.

— Tu parles d’une escalade… La Mamma a dû se faire pousser au cul par les deux jeunes pour passer là.

La porte en fer était bien là, repoussée dans son logement sans tour de clé. Il y avait des traînées d’huile sur les gonds, la serrure, une odeur de pétrole qui prenait à la gorge.

Sur une feuille de cahier d’écolier, Élisa et Emma avaient vaguement dessiné un plan d’accès aux différents bâtiments. La porte ouverte ils se trouvaient dans une sorte de corridor immense qui parcourait le sous-sol. Là où autrefois les fascistes de Rome entassaient des milliers de bouteilles, toujours d’après les deux vieilles femmes.

« — Les résistants n’ont pas dessoûlé d’une semaine », disaient-elles.

Il y avait encore des monceaux de tessons de bouteilles, des casiers en bois pourris par l’humidité. Et partout les faisceaux du régime barrés de faucille ou de marteau, de V de la victoire. Ils allèrent vers l’escalier qui remontait vers la cour la plus étroite, que l’on appelait cour des communs.

— Regarde, dit Peter.

Sur le sol, la Mamma avait laissé des empreintes de pétrole. Elle avait dû marcher dedans devant la porte et la trace n’était plus visible en haut des marches. De la cour des communs ils pénétrèrent dans l’ancienne salle de cinéma dont l’écran avait été arrosé par les mitraillettes lors de la Libération. Les fauteuils avaient été cassés, ouverts à coups de couteau. Puis c’était la salle de bal avec ses lambris dorés, ses marbres, son luxe de fin d’empire romain mais tout était saccagé, en lambeaux, le marbre cassé à coups de marteau. Peter s’indignait mais Kovask, lui, ne jugeait pas. Il comprenait la colère de ceux qui avaient pénétré dans ce haut lieu du luxe et de la tyrannie après des années de terreur.

Une nouvelle cour, indiquée sur le plan comme cour d’honneur et il n’y avait toujours personne. C’était dans cette cour, immense, qu’un hélicoptère pouvait se poser. Au centre il y avait un cercle blanc. Elle était éclairée par une sorte de projecteur fixe.

— D’où vient le courant ? demanda Peter.

— Tu ne sens pas la vibration au sol ? Un groupe électrogène quelque part.

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