Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander

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Gynécologue dans le ghetto noir de Watts à Los Angeles, Ella Ganaway est une jolie fille dévouée et uniquement préoccupée par son métier au milieu de ses sœurs de couleur.
Du jour au lendemain elle plonge en plein cauchemar, devient la victime d’un chantage odieux exercé sur sa sœur et les enfants de celle-ci par un certain Petrus Lindson et ses amis. On veut obtenir d’elle une chose horrible qui risque de compromettre à jamais non seulement la carrière de Diana Jellis, nouvelle leader noire américaine, mais aussi toute la cause de la population noire.
Si elle refuse, les enfants de sa sœur Billie seront enlevés et disparaîtront à jamais.

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— Maintenant partez, dit-elle. Mettez d’abord le plateau dans la cuisine qu’il ne se doute de rien.

Cesca Pepini poussa même la prudence jusqu’à tout laver et essuyer. Nul ne saurait qu’elles avaient bu le café ensemble. Elle aurait certainement pu obtenir davantage de la jeune femme mais elle finissait elle aussi par craindre une irruption de Petrus Lindson. Elle retourna dans la chambre :

— Si vous avez autre chose à me dire je vais vous laisser mon adresse où vous pourrez me contacter. Vous pourrez recevoir encore de l’argent.

Le regard de Billie l’avertit soudain du danger. Elle se retourna avec une rapidité ahurissante pour une femme de cet âge et de ce poids. Petrus était à la porte de la chambre. Le visage contracté par une rage folle.

CHAPITRE XIII

Ces yeux qui roulaient dans la sclérotique jaunâtre, qui paraissaient indépendants de la volonté de Petrus Lindson auraient pu avoir quelque chose de comique dans leur désordre, mais la Mamma n’avait pas envie de rire. L’homme était frénétique, se dominait encore un peu mais bientôt sa force haineuse déferlerait comme un barrage qui cède et il n’aurait plus qu’un but, tuer, plonger ses mains dans le sang. Elle avait déjà ressenti une telle angoisse face à d’autres hommes, des blancs, des jaunes, des femmes également mais chaque fois c’était la même peur viscérale, ancestrale. Et dans cet instant Petrus redevenait un nègre pour elle, un primitif sans que la moindre sérénité vienne tempérer cette impression.

— La voilà, fit-il entre ses dents écarlates, la vieille femme, la soi-disant Métisse. J’arrive à temps, hein ? Elle foutait le camp ? Que voulait-elle ?

Il s’adressait à Billie sans même la regarder. Celle-ci dressée sur son lit les yeux exorbités, les lèvres tremblantes n’était pas capable de répondre. Sa gorge ne laissait passer qu’un filet d’air. Sa langue s’épaississait et lui emplissait toute la bouche.

Petrus écarta son blouson de daim et elles virent le Colt passé à sa ceinture.

— Que vient-elle faire ici ? répéta-t-il la voix tremblante de rage.

— Simplement voir Billie, dit la Mamma. Elle est malade et a besoin de soins et de compagnie.

— Et sa sœur elle est malade ? Que faites-vous dans ce quartier noir espèce de vieille ritale ? Vous fouinez pourquoi ? Qui vous envoie ? Qui vous paye ?

Pour lui on ne pouvait qu’être payé. Pour de l’argent on pouvait faire n’importe quoi. Il suffisait d’en recevoir le prix. Il se redressa, fit deux pas, referma la porte, tourna la clé et glissa celle-ci dans sa poche. La Mamma jeta un bref regard à la fenêtre qui diffusait très peu de jour. Certainement qu’elle donnait sur une petite cour par où elle ne pourrait fuir.

— Que vous a dit Billie ?

— Qu’elle avait la grippe et…

— Non, le reste. Elle vous a parlé. Vous êtes tout à fait le genre de personne à qui elle doit aimer se confier. Genre maternel et bonne maîtresse blanche. Elle aurait fait une bonne esclave Billie, ou une nounou. Surtout avec les nichons qu’elle a. Vous avez vu ses nichons, madame ? demanda-t-il poliment. Billie montre tes seins.

La fille regarda la Mamma puis Petrus. Et puis elle déboutonna lentement sa chemise de nuit, l’écarta sur sa poitrine.

— Vous voyez ? De quoi nourrir une portée de bons petits enfants à la peau blanche, aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Il n’y a pas si longtemps quand on engageait une nourrice noire la maîtresse de maison lui demandait à voir et à tâter les mamelles. Quand ce n’était pas le maître.

— C’est une époque révolue depuis longtemps, dit la Mamma contractée.

— Pas si longtemps. Il y a vingt ans dans le Sud, ça se pratiquait encore souvent. Alors, Billie tu as parlé à la dame. Tu lui as raconté tes petites histoires ?

Elle secouait la tête sans conviction.

— Nous n’avons parlé que de choses anodines, dit la Mamma.

— Bien sûr, bien sûr, dit Petrus. Comme des bonnes femmes, hein ?

Bien que sur ses gardes elle fut prise au dépourvu. Il sauta sur elle, lui coinça le cou dans la pliure de son coude. Le souffle coupé elle se débattit, oubliant son entraînement de karaté et de judo dans une incohérence de gestes. Il serra davantage et elle fut certaine qu’elle allait mourir étouffée.

— Billie, lève-toi. Trouve de quoi l’attacher. Avec de vieux bas ou de vieux collants. Vous, souffla-t-il dans les cheveux blancs de neige de la Mamma, si vous bougez je vous étrangle.

Elle resta immobile tandis que Billie lui attachait les chevilles et les poignets.

— Serre plus fort. Approche ce fauteuil en osier.

Il poussa la Mamma, la contempla avec une joie mauvaise.

— Je ne croyais pas vous trouver si vite. Il paraît que vous me cherchez. Il va falloir me dire pourquoi.

La Mamma se creusait l’esprit pour trouver une réponse satisfaisante mais la plus éloignée possible de la vérité. Sinon elle était perdue.

— Vous ne voudriez pas qu’il vous arrive un malheur ? Ou bien que je me venge sur Billie ?

Il eut un sourire dégoûté :

— Vous, je ne vous toucherai pas. La vieille viande, ça me dégoûte. Depuis que j’ai été le gigolo de vieilles peaux milliardaires qui voulaient à la fois de la jeunesse et du nègre. Non je ne vous toucherai pas. Je vous tuerai d’une balle dans le ventre. De plusieurs balles même. J’enfoncerai le canon de mon Colt dans votre vagin et je viderai le chargeur.

La terreur saisit la Mamma tout entière, hérissant sa chair, faisant dresser ses cheveux sur sa nuque.

— Mais auparavant je ferai du mal à Billie, beaucoup de mal. Et Billie se laissera faire. Pas vrai, Billie ?

La jeune femme se tenait debout, touchante dans sa chemise de nuit ouverte jusqu’au nombril. De temps en temps on apercevait les globes luisants et couleur pain brûlé de ses seins drus.

Petrus découvrit le sac de la Mamma. Comme il ne pouvait le lui enlever de l’épaule il alla chercher un couteau, trancha la courroie et l’ouvrit. Il en tira la liasse de billets, la feuilleta avec ravissement.

— Hé, cinq cents dollars ?

Il ignora différents objets, prit la boîte de cigarillos, en alluma un. Il tira dessus avec volupté. Puis il prit la petite bombe à gaz lacrymogène.

— On craint les agressions ? Il y a tellement de voyous dans ce quartier de Nègres, hein ?

— Je ne m’en sépare jamais, que je vienne à Watts ou dans les autres quartiers.

— A Beverly Hill aussi ?

— Je n’ai rien à faire dans ce quartier et ceux qui y habitent ne m’intéressent pas.

En même temps elle était soulagée qu’il dédaigne les autres gadgets moins spectaculaires, le vaporisateur à vitriol, le lance-poivre et surtout, dans le double-fond, l’automatique extra plat.

Il empocha la liasse de dollars, jeta le sac sur le sol et s’approcha de Billie. Celle-ci était collée sur place, comme un animal fasciné par un serpent. D’une poussée il la fit tomber sur le lit. La chemise remonta jusqu’au ventre découvrant ses cuisses et son sexe. Il s’assit à côté d’elle et regarda la Mamma dans les yeux.

— Belle fille, hein ?

La Mamma ne regardait pas vers le lit. Son regard passait même au-dessus des cheveux crépus de Petrus. Elle avait perdu sa teinte olivâtre, avait une peau grise. D’un coup elle venait de vieillir de dix ans.

— Regardez, madame. Regardez. Sinon c’est Billie qui va le regretter.

Elle dut poser les yeux sur le corps dénudé de la fille. Billie était potelée, mais ravissante. Toute sa chair sombre paraissait satinée.

— Comment vous appelez-vous, madame ?

— Cesca Pepini.

— D’où venez-vous ?

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