Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1975, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Smog pour le Commander: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Smog pour le Commander»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Gynécologue dans le ghetto noir de Watts à Los Angeles, Ella Ganaway est une jolie fille dévouée et uniquement préoccupée par son métier au milieu de ses sœurs de couleur.
Du jour au lendemain elle plonge en plein cauchemar, devient la victime d’un chantage odieux exercé sur sa sœur et les enfants de celle-ci par un certain Petrus Lindson et ses amis. On veut obtenir d’elle une chose horrible qui risque de compromettre à jamais non seulement la carrière de Diana Jellis, nouvelle leader noire américaine, mais aussi toute la cause de la population noire.
Si elle refuse, les enfants de sa sœur Billie seront enlevés et disparaîtront à jamais.

Smog pour le Commander — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Smog pour le Commander», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je l’ai fait un peu corsé. Vous avez la grippe ? J’ai l’impression que votre visage est gonflé. Vous avez pleuré ?

— Ce n’est rien.

— Vos enfants sont ailleurs ?

— Chez une voisine.

La Mamma empila les coussins pour qu’elle puisse s’appuyer et boire le café. Puis elle attaqua sans autre préambule.

— C’est Petrus Lindson qui vous a frappée ?

Billie but son café à petites gorgées sans répondre.

— Je sais qu’il est brutal, sans scrupules. Il ne peut-être l’homme de votre vie.

— Fichez le camp ! dit Billie. Je ne vous connais pas et vous n’avez rien à faire ici. Vous n’êtes pas une Noire.

— Tiens qu’en savez-vous ? Mon nom ? Mais je pourrais être métisse.

— Vous êtes une sale espionne qui fourrez votre gros nez partout. Vous êtes allée chez ma sœur. Je ne sais pas ce que vous voulez mais si vous ne sortez pas je crie.

— Ah ! dit la Mamma. En aurez-vous la force ?

La jeune femme lui jeta un regard apeuré. Malgré son âge la Mamma l’impressionnait. Il y avait une certaine dureté dans ce regard qui de prime abord paraissait si maternel.

— Nous pourrions parler comme deux femmes sensées, dit la Mamma. Je sais que Petrus vous fait peur mais je voudrais bien savoir pourquoi.

Billie s’enfonça dans ses oreillers et ferma les yeux. Sa bouche tuméfiée prit un pli boudeur.

— Petrus est capable de vous tuer un jour, dit la Mamma tranquillement. Et vous le laisserez faire sans réagir ? Il est capable de s’en prendre à vos deux enfants si ce n’est déjà fait. Il vous menace et vous n’osez pas lui tenir tête. Votre sœur est donc au courant puisque vous avez parlé de moi.

La jeune femme gardait les yeux fermés, respirant un peu plus rapidement.

— Vous ne voulez pas répondre ? Dites-moi au moins si vous connaissez un certain Stewe Score.

Billie souleva ses paupières :

— Je ne connais personne de ce nom et maintenant foutez le camp !

— Connaissez-vous une certaine clinique de Santa Monica ?

— Non.

— Pourtant vous travaillez dans une boîte de ce coin-là ?

— Et puis ?

— Vous pourriez avoir des renseignements sur cette clinique.

— Vous m’emmerdez. Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.

— Bien, et Diana Jellis ?

L’étonnement de la jeune femme lui parut sincère.

— Quoi, Diana Jellis ?

— Vous la connaissez ?

— Comme tous les Noirs je suppose. Elle est chouette, gonflée à bloc et je l’aime bien.

— Vous l’avez déjà rencontrée ?

— Dans une réunion oui mais je n’ai pas pu l’approcher tellement il y avait du monde.

— Votre sœur la connaît mieux n’est-ce pas ?

— Elle vient se faire soigner chez elle mais je n’en sais pas plus.

La Mamma sortit un cigarillo mais le remit dans son sac. Dans son état la jeune femme devait difficilement supporter la fumée.

— Ça fait longtemps qu’elles sont amies ?

— Oui, assez ; mais qu’est-ce que ça peut vous foutre ?

— Je ne comprends pas que votre sœur vous laisse fréquenter ce Petrus.

— Elle ne se mêle pas de ma vie privée comme vous. Maintenant ça suffit. Vous me pompez l’air. Vous n’avez pas autre chose à faire que venir me casser les pieds ? Je suis malade et j’ai envie de dormir.

Une lueur cupide s’alluma dans l’œil fatigué de Billie.

— Que diriez-vous de deux cents dollars ?

— Je n’ai pas besoin d’argent.

— Vous n’êtes pas sincère. Vous êtes capable de perdre votre emploi à cause de votre maladie et vous n’avez pas d’économies.

Elle ouvrit son sac et en sortit une grosse liasse. Elle compta vingt billets de dix dollars sous l’œil plus qu’intéressé de Billie Ganaway.

— Je voudrais savoir quelles sont vos relations avec Petrus Lindson. Il est votre amant ?

Billie haussa les épaules, suivant les gestes de la Mamma qui remettait le reste de la liasse dans son sac.

— Si c’est tout ce que vous voulez savoir… Il nous arrive de coucher ensemble. Mais ce n’est pas la grande passion.

— Dites que vous le subissez par peur ?

Billie s’avouait qu’elle ne le désirait pas et pensait rarement à lui comme partenaire idéal, mais lorsqu’il la prenait elle aimait parce qu’il était brutal, viril, lubrique.

— Il vous soutire de l’argent ?

— Non.

La Mamma en fut assez surprise.

— Comment vit-il ?

— Je ne sais pas. Il travaille pour des gens. Je ne sais qui. Il a beaucoup d’argent.

— Il ne fait plus le souteneur ?

— Plus du tout. Il a autant d’argent qu’il le désire.

— Pourquoi vous menace-t-il.

Elle resta silencieuse, les yeux fixés sur les billets. Deux cents dollars. Une somme importante pour elle.

— Je peux aller jusqu’à trois cents dollars.

— Je ne peux pas le dire.

— Est-ce que ça concerne votre sœur ? Billie eut l’expression tellement effrayée qu’elle jugea inutile d’insister.

— Il a menacé de s’en prendre à vos enfants ?

— Il l’a fait, murmura Billie avec des larmes dans les yeux.

A la fin elle n’en pouvait plus, se serait confiée à n’importe qui. Sa sœur Ella était très gentille mais elle ne la comprenait pas toujours. Certes elle aimait ses neveux mais ne se rendait pas compte du désarroi dans lequel elle vivait depuis deux mois.

— Il vous les a pris ?

— Une fois. Pendant huit jours. Je ne savais pas ce qu’ils étaient devenus.

— A quelle époque ?

— Au mois de mai.

— Pourquoi ?

— Je ne peux pas le dire. Même si vous me donniez mille dollars je ne peux pas. Et d’ailleurs je ne sais pas grand-chose.

— Ce n’est pas sur vous qu’il voulait faire pression n’est-ce pas, mais sur votre sœur ?

Billie grimaça comme si elle souffrait. Son visage luisait de transpiration et la fièvre était revenue. La Mamma s’en voulait de poursuivre dans ces circonstances mais jamais elle ne parlerait si elle retrouvait son état normal.

— Il a obligé votre sœur à faire quelque chose et dès qu’il l’a obtenu il vous a rendu les enfants ?

— C’est ça.

— Mais pourquoi continue-t-il à vous harceler ?

— Parce qu’il est méchant. C’est un sale type. Il aime torturer les gens, les faire souffrir. Mais pas toujours…

— Physiquement ?

— C’est ça. C’est un aigri qui voudrait dominer tout le monde. Dans ce quartier tout le monde le méprise plus ou moins et il en souffre. Il aurait aimé devenir un caïd mais on ne l’a jamais pris au sérieux.

— Parce qu’il louche ?

— Oui c’est ça. Déjà tout petit on se moquait de lui et il se vengeait plus tard avec des raffinements. Je ne peux vous en dire plus. Il vaudrait mieux que vous me laissiez. Je ne suis pas tranquille. Il pourrait revenir et serait capable de nous tuer toutes les deux.

— Il est armé ?

— Oui. J’ai vu un revolver à sa ceinture.

— Croyez-vous qu’il ait déjà tué quelqu’un ?

— On le dit mais on n’a jamais pu en faire la preuve. Il a fait partie d’une bande redoutable quand il était beaucoup plus jeune.

Kovask et elle s’étaient un peu trompés sur le personnage de Petrus Lindson. Il ne vivait plus de proxénétisme ni de racket mais recevait beaucoup d’argent d’origine inconnue.

— Lorsqu’il a enlevé vos enfants il était seul ?

Le silence de la jeune femme était un aveu.

— Il y avait un autre homme ? Plusieurs ?

— Non, un seul.

— Il habite Watts ?

— Je ne l’ai plus jamais revu.

— Petrus reste-t-il en rapport avec lui ?

— Ça je l’ignore.

La Mamma reprit cent dollars dans son sac, les ajouta au reste et les tendit à Billie. Celle-ci les feuilleta d’un air satisfait avant de les glisser sous son oreiller.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Smog pour le Commander»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Smog pour le Commander» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mainmise
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Fac-similés
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - L'éternité pour nous
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Smog pour le Commander»

Обсуждение, отзывы о книге «Smog pour le Commander» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x