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Adrien Goetz: Intrigue à l'anglaise

Здесь есть возможность читать онлайн «Adrien Goetz: Intrigue à l'anglaise» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2008, ISBN: 978-2253123422, издательство: Éditions Le Livre de Poche, категория: Исторический детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Adrien Goetz Intrigue à l'anglaise

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Trois mètres de toile manquent à la fameuse tapisserie de Bayeux, qui décrit la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant. Que représentaient-ils ? Les historiens se perdent en conjectures. Une jeune conservatrice du patrimoine, Pénélope Breuil, s'ennuie au musée de Bayeux, jusqu'au jour où sa directrice, dont elle est l'adjointe, est victime d'une tentative de meurtre ! Entre-temps, des fragments de tapisserie ont été mis aux enchères à Drouot. Pénélope, chargée par le directeur du Louvre de mener discrètement une enquête, va jouer les détectives et reconstituer l'histoire millénaire de la tapisserie, de 1066 à la mort tragique de Lady Diana sous le pont de l'Alma… Intrigue à l'anglaise À l'image de Guillaume conquérant les terres saxonnes, Adrien Goetz ravit son lecteur avec brio. Bernard Géniès, Cette comédie policière mêle, avec humour, art et politique, réalité avérée et fiction délirante. Annick Colonna-Césari,

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Il se fige. Fronce le sourcil :

« Péné, toute cette charcutaille nous attend depuis des siècles. Gouledebroc ! Regarde leurs noms, c’est incroyable, ce sont ceux du Mémorial. Je ne plaisante pas, ils sont ici, les soldats d’Hastings devenus crémiers et charcutiers : beurre Fromentin, domaine d’élevage Quesnel et Musard, Chez Pontchardon on fait l’andouille de père en fils (Villedieu-les-Poêles, Manche), Maison Ravenot, Tinel porc fermier, Cidrerie du domaine de Pistres … c’est une hallucination, je t’affirme que tous ces noms, sans une exception, je viens de les lire sur la pierre gravée à la mairie. Tu trouves ça normal, dis, Péné ? Un ou deux, d’accord…

— Là ! C'est lui, ne te retourne pas. »

Wandrille se retourne aussitôt :

« Le marchand de cochons ?

— Il n’est pas marchand de cochons. C'est lui, tais-toi, j’en suis sûre.

— Qui ?

— L'homme qui m’a agressée à la sortie de Drouot. Aucun doute. »

Wandrille s’est rué sur lui. L'homme part au quart de tour. Wandrille sur ses talons. Deux femmes le bousculent. Pénélope crie. Wandrille qui a voulu éviter les deux Falaisiennes fait un écart, glisse dans la boue. Pénélope, une seconde fois, a perdu de vue son adversaire. Pierre, figé au garde-à-vous, comme s’il était un des ducs normands autour du socle de la statue de Robert le Diable sur son cheval cabré, n’a pas bougé.

42.

Qui a gagné la bataille d’Hastings ?

Abbaye de Battle, mardi 14 octobre 1997

Pierre Érard n’a pas raconté grand-chose sur le ferry. Il se sent mal. Les marchands de la foire de Guibray sont tous membres d’une association un peu louche, qu’il connaît, « Berceau de Guillaume le Conquérant », des Falaisiens exaltés qui se rassemblent pour défendre le rattachement de la Normandie à l’Angleterre. Cette secte de séparatistes est l’une des plus anciennes de France, le préfet en signalait déjà l’existence sous Napoléon. Celui qui a attaqué Pénélope à Paris était-il l’un des leurs ?

Ils n’ont rien à voir avec les « Fils de 1066 », inoffensifs organisateurs de banquets. Les autres sont de vrais hooligans, qui ont montré qu’ils pouvaient être violents. Des marchands ambulants, des forains, des fils de gros fermiers aux crânes rasés…

La plaine d’Hastings amuse Pénélope, qui commence à se détendre un peu au milieu du brouhaha, à mesure que l’ordre d’attaque approche : d’un côté, une molaire cariée, le donjon médiéval, de l’autre, l’épave d’un navire, sans toit, ouvert à tous vents, les ruines de l’abbaye de Battle, construite par le Conquérant en action de grâces. Disséminées entre ces éléments de land art, sur un gazon digne d’un golf, les troupes normandes forment une ligne sinueuse face à un front saxon tiré au cordeau, théorie de fantassins brillants comme des soldats de plomb sortis du moule. Pas assez de chevaux pour que l’on y croie, trop d’archers, très occupés à respecter les consignes de sécurité, deux tribunes de stade bondées de public hurlant des insultes en vieux normand, en moyen-haut allemand ou en ancien danois. Derrière des barrières de bois, des enfants, des passionnés de festival interceltique et autres joutes galloises. Le tout un peu confus : les supporters « anglais », qui devraient soutenir les soldats d’Harold, s’exaltent en proclamant qu’ils sont les descendants des hommes de Guillaume.

Pierre est venu avec une suite de valets d’armes portant son matériel de haute technologie, un preneur de son habillé en jongleur et une technicienne en survêtement rouge que l’on s’efforce de cacher. Érard a retardé le moment de se chausser, et de revêtir le battle dress ad hoc. Les câbles qui le relient au camion de télévision n’ont rien à envier aux harnachements des cavaliers. Si l’on retrouve son cadavre, il passionnera les archéologues expérimentaux de l’an 2900. Sérieux comme l’archevêque de Cantorbéry, il articule en fronçant les sourcils, accent sur la première syllabe de tous les mots, devant les caméras, casque à nasal sur la tête. Hastings, « appréciée des visiteurs depuis 1066 » comme dit la brochure de l’office du tourisme, est ce jour-là la capitale du délire britannique, avec des Français bien partis pour remporter la palme. Les chevaux s’élancent, le galop résonne sous les clameurs. Pénélope en cotte de mailles, les seins bridés, éclate de rire, elle se sent à Hastings comme Fabrice del Dongo à Waterloo.

Une heure plus tard, les Saxons s’ébranlent en une ultime attaque, les Normands frappent sur leurs boucliers, reculent, un stratagème.

« Tu as vu, crie Wandrille, empêtré dans son baudrier, comme ils sont prudents !

— Personne ne pourra gagner cette bataille tant que les archers ne tirent pas de flèches, que les épées garderont leur bordure en caoutchouc et que les chevaux continueront à éviter de piétiner la piétaille.

— Tu vas voir, couche-toi, ils s’élancent à nouveau ! C'est comme sur la Tapisserie !

— C'est le dernier assaut d’Hastings !

— Celui auquel Hercule Poirot finit par succomber ?

— Idiot, tu ne respectes rien ; regarde, le duc brandit son drapeau ! »

Le duc est un gros lard, étudiant en histoire à Caen, qui s’est rasé l’arrière du crâne, coupe normande dont témoigne bien la broderie de Bayeux. Il arrache son casque pour se faire reconnaître. Les soldats de la Tapisserie ont tous de fines silhouettes ; ici, avec les protections exigées par la sécurité, sous le haubert, ils ont l’air de tonneaux prêts à rouler en bas de la pente. Une vingtaine de chevaux s’élancent à grand fracas, dans le ravin.

C'est alors, au milieu des hurlements, que le portable de Pénélope sonne : sa mère.

« Je te dérange ? »

Difficile de répondre la vérité, quand on est en cotte de mailles, portant un bouclier, au milieu d’hommes d’armes qui crient « Dieu aide ! » et « Téléphone ! ». De guerre lasse, Pénélope se plaque à terre, l’oreille sur le portable. Sa mère vocifère :

« Tu aurais pu au moins donner des nouvelles ! Tu sais que tu nous as laissé un message ahurissant l’autre jour, tu avais dû te tromper, j’aurais voulu t’appeler plus tôt, mais tu avais l’air d’être toujours en ligne. Tu m’as félicitée, moi ta mère, pour un concours “Truies et truites”, ça ne s’invente pas, dans je ne sais quel village de campagne.

— Une erreur, pardon…

— Je t’entends mal. Tu es dans un café ? Sors me parler dans la rue, je te rappelle si tu préfères ! »

Pénélope vient de comprendre. En voulant joindre Pierre Érard depuis le port de Granville, elle a fait par réflexe le numéro de ses parents, son numéro de téléphone d’enfance. Le répondeur est rudimentaire, sans annonce préenregistrée. Elle a appelé Villefranche-de-Rouergue à son secours.

La conséquence est simple. Pierre, quand il est venu à Varanville, ne répondait pas à son appel comme elle l’avait cru, sans même se poser la question. Il ne venait pas la sauver. Il venait chez Contevil. Ils se connaissent mieux que Pierre ne l’a dit.

43.

Le dernier fils d’Odon

Bosham (Sussex), nuit du mardi 14

au mercredi 15 octobre 1997

L'arc monumental de l’église de Bosham est l’un des plus beaux d’Angleterre, un des plus anciens aussi. Un arc de triomphe de style roman. L'église n’est éclairée que par les cierges que Pierre vient d’allumer sur l’autel. Sur celui-ci, une médiocre broderie — au goût de Wandrille — évoque la Telle du Conquest : on y retrouve, au milieu d’un patchwork d’éléments empruntés à l’original, la représentation de l’église, avec son grand arc en plein cintre très reconnaissable et un toit orné de deux petites croix.

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