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Frédéric Dard: Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier

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Frédéric Dard Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier

Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y aura toujours foule pour rire avec San-Antonio. San-Antonio est entré dans le folklore français : cent petits livres on fait une grande œuvre. Le grand public à bon goût : il n'a pas eu besoin qu'on lui dise que San-Antonio était un grand écrivain. Il l'a découvert tout seul. Etre compris sans donner prise : tel est le but constant de son flux verbal, qui ne ressemble qu'à lui même, et qu'il appelle trop modestement ses « conneries » San-Antonio : un phénomène dans l'histoire de l'édition, un des plus grands succès du siècle. Le Nouvel Observateur L'Express Le Journal du Dimanche Le Monde Le Figaro

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J'arrivais pas à délourder, biscotte, comme slave s'produit quéqu'fois, le loquet coinçait et j'avais peur d'casser leur bidule en forçant. J'r'viens d'mander à Formol d'm'aider. Et j'les entends qui se causaient à voix basse.

— Alors, tu l'as emballé ? d'mande le commissaire.

— Tu parles d'une prouesse : ce gros connard !

— Je préfère. De la sorte, il sera neutralisé. L'ahuri m'a vu piquer ça dans le tapis où nous avons opéré une descente et j'aime mieux qu'on l'ait en main.

Merci bien, m'sieur-dame ! M'voilà édifié ! J'sus été pisser dans l'porte-parapluie, près des chiches. Ensute, j'sus r'tourné vers eux. On a fini la soirée et j'ai d'mandé la permission de partir.

Dès l'lend'main, j'étais à la Grande Crèche où j'racontais tout à un directeur, y compris la séance d'vampinge de la petite Formol. J'ai déclaré qu'j'étais prêt à témogner s'y faudrait, mais qu'en tout cas, j'refusais d'servir sous les ord' d'un supérieur véreux. L'directeur m'a chaud'ment complimenté su' mon sens du d'voir et c'est à dater qu'j'ai été muté dans l'service à l'Antonio. Quant à Formol su' l'compte d'qui y'avait déjà un p'tit dossier en insistance, il a été déplacé dans la Corrèze d'où j'n'l'ai jamais revu.

Alors tu vois, quand Berthe m'ordonne d'y souffler au pif pou' s'rend' compte si j'sus gabouillé, chaque fois j'r'pense à c'te soirée mémorab' chez l'commissaire Formol.

Moi, j'en oubliais d'braquer mes lascars.

Toi partie, ma Marie-Marie chérie ! Toi, kidnapincée ! Misère !

— Une dame, quelle dame, boug' d'bourrique ? j'hurlais.

— Une vieille dame très gentille, très distinguée, qu'on a faite la causette ensemble pendant que la musaraigne s'préparait. Une ancienne actrice qu'j'ai déjà roublié son nom mais qui jouait bien quand j'étais petite.

— Betty Rosier ?

— Voilà ! Tu vois bien que tu es au courant, hé. vieille vérole !

— Elle a dit quoi, Betty ?

— Que t'avais b'soin d'Marie-Marie pour montrer à son fils metteur en scène qui cherchait une petite fille pour tourner un film de cinéma.

— Et la gosse est partie ?

— Bédame, tu penses si elle a sauté sur l'occasion ! Mais dis voir, elle est pas av'c toi, Sandre, d'après selon c'que t'as l'air de prétendre ?

— Heu… non, mais j'vais la rejoindre.

Pour éviter la suite, j'raccroche.

La Martin rigole. Les deux autres gueux aussi.

Un tout p'tit bout d'moment, l'envie me prend d'les flamber, les trois, d'une seule s'ringuée. Et surtout la Germaine, cette basse ordure, qui déshoneure l'humanité. Je m'arrête à cause de toi, Marie-Jolie. De toi qu'y va faudre retrouver d'urgence.

— Y'a maldonne, j'parviens d'articuler. Pas av'c moi, ce jeu. Oh là là, non : pas av'c moi. Non, mais vous m'prenez pour qui est-ce ? J'veux la gosse tout de suite, sinon j'vous allonge pêle-mêle.

— Doucement, gros père. Tu ne choisis pas le bon langage.

C'est l'élégant qu'a causé. Alors, c'est plus fort que moi, j'lu tire une praline dans l'épaule. Au gras, juste au-dessus de la calvicule. Ensuite, la balle est été scrafer la pendulette.

Y sont un peu étonnés. L'homme à la limouze tango grimace et s'r'garde saigner. La Martin tremble de rage. Et c'est le porte-man qui prend l'crachoire.

— Si tu bronches, la môme est morte dans l'heure qui suit, Grosse fesse ! il m'écrie, blanc de rage. Et d'abord, commence par me donner ton feu, imbécile heureux. J'ai jamais rien vu de plus con que toi, à part toi !

Tout c'que j'r'tiens d'son beau discours, c'est « la môme est morte dans l'heure qui suit ». La môme : toi, mon amour joli. Toi, qui n's'rais plus vivante ! O Seigneur mon Dieu ! Toi, que j'aime si tant tell'ment. Toi qu'es l'soleil en sourire, la rosée d'mes matins. Toi, av'c ton p'tit pif r'troussé, tes fossettes, tes taches d'roussance, ta moqu'rie dans l'œil, ta voix perchée qui vous rent' dans les feuilles comm' c'serait une percerette. Toi qu'es l'sang du monde, ma gentille. La pire teigne jamais qu'j'aye vue. L'flocon d'neige tout léger qui, des fois, vient s'poser su' mes genouxes d'gros dégueulasse. Toi, av'c tes nattes et tes cahiers qui sentent l'école et la fillasse. Toi, un peu bêcheuse, mais si pas conne ! Toi et ta manière d't'fout' d'nous, Berthe et moi, quand on s'engueule av'c la grosse. Toi, qu'es v'nue dans not' vie comme un zoizeau su' une branche d'arbre en fleurs. O, ma gosse, ma gosseline, ma gosselinette ! J'veux pas qu'on t'fasse d'mal. J'm'sens si faiblard d'vant c'te pothèse. Si plus-rien-du-tout qu'y m'est impossib' d'réagirer. Moi qu'est combatif ordinair'ment. Oui n's'en laisse pas compter, j'peux rien. J'tends mon feu, tout péteux, et par l'canon, propr'ment, comme on tend un couteau à une dame ! Et j'leur blablutie :

— Écoutez, les gars, on n'va pas s'tirer la bourre, c'est pas sérieux. Y'a un terre-plein d'entend'ment à trouver, quoi, merde ! V's'allez pas chahuter mon moustique, ma grignette. C'est ma tout' p'tite, ma fille, mieux p't'être pisqu' j'l'ai pas faite moi-même. V's'avez pas l'droit. Dieu vous maudirait. Et si Dieu aurait la sottise d'pas eguesister, la Justice vous piqu'rait et crèv'rait la paillasse, nom d'Dieu d'merde de bordel à cul ! Une fille d'flic, c'est plus chérot encore qu'de la viande d'flic ! Chez les archers, on tire à vue, un mec qui fait une chose pareille, et ça s'appelle d'là légitime défense, vous n'avez qu'à ligoter les baveux, vous voirez. D'allieurs j'vous interdis d'lu toucher un ch'veu, Marie-Marie. Qu'é rentre av'c une moindre égratignure, et vous s'rez saignés comme des gorets, tas d'fumiers !

J'm'éponge la sueur qui dégouline partout d'moi, des porcs de toute ma peau malade d'trouillance : pis qu'j'serais sous une averse en plein champ, parole !

Et eux continuent d'sourire. Le porte-man fait tournicoter mon feu autour d'son indesque.

Alors, j'sais plus c'qui me prend : v'là qu'j'me fous à pleurer.

Comme un con, ma chérie.

Exaguetement comme un con.

DOUZIÈME BOBINE

— FACE 1 —

— Mais enfin, j'leur aye d'mandé ; qu'est-ce v's'attendez d'moi ? Excepté nos deux livrets d'caisse d'épargne, un brin d'assurance vie et quéqu' terres qui m'vient d'mes parents, j'ai pas les moiliens d'payer une rançon.

— On t'a pas parlé de rançon, gros sac, m'a répondu l'élégant.

— Bon, alors ?

Le porte-man bâille sans mett' sa main, c'qu'est guère poli d'vant une dame. Y fout sa paluche sous la roupane à la Martin et agite l'bout d'ses doigts dans la babasse à Germaine pour faire un bruit pareil à quand tu marches av'c des bottes trop grandes pour tes pinceaux. L'élégant s'marre du gag. La Germaine rougit un peu d'confusance, mais s'laisse faire, vu qu'l'aut' doit z'êt' son julot à n'plus en pouvoir. Tu parles d'une équipe !

— Explique-lui un peu, Germaine, il fait, l'porte-man, ce gros connard me bat les couilles.

Maâme Martin s'écarte, pour s'r'tirer d'autour des doigts à son mec. Elle s'lève, m'contourne et s'appuille su' mon épaule, en vieille copine.

— Cher gros Bérurier, elle attaque, en savourant bien, je vais tout vous dire.

C't'à c't'instant, môme, qu'j'ai compris qu'ma dernière heure touchait à sa fin. Quand des criminels s'plaisent à t'raconter leurs manigances, c'est qu'y vont t'praliner l'chignon incessamment. Mais, j'te jure, j'm'en tamponnais. La seul' chose qui comptait, pou' moi, c'tait d't'arracher, p'tite. Que vite tu r'gagnasses ton gîte.

Alors j'ai écouté la Germaine Martin, et y'm'semblait qu'c'était une vieille potesse, malgré la dégueulass'rie d'c'qu'é m'causait. Une vieille potesse, pisqu' p't'être, ton salut découl'rait d'c'qu'é décid'rait…

— Gros Bérurier, ell' m'a dit, vous avez découvert la vérité un peu plus vite que votre tête d'abruti ne pouvait le laisser supposer, et je vous en félicite. Pourtant, j'pense avoir bien joué mon rôle. Mais passons. Pour que vous saisissiez bien par la suite ce que nous attendons de vous, il faut que vous connaissiez la situation. J'ai été une épouse bafouée, ridiculisée, et molestée. Il m'a fallu beaucoup de patience pour supporter la vie commune avec Martin, si peu commune d'ailleurs… C'était un être odieux. Je n'ai pu endurer tout ce qu'il m'a infligé que grâce à mon désir de vengeance. J'ai mis le temps qu'il fallait à prendre ma revanche, mais je l'ai prise, et complètement. Et Dieu vous a mis sur ma route pour que vous paracheviez mon œuvre.

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