Frédéric Dard - Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier

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Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y aura toujours foule pour rire avec San-Antonio.
San-Antonio est entré dans le folklore français : cent petits livres on fait une grande œuvre.
Le grand public à bon goût : il n'a pas eu besoin qu'on lui dise que San-Antonio était un grand écrivain. Il l'a découvert tout seul.
Etre compris sans donner prise : tel est le but constant de son flux verbal, qui ne ressemble qu'à lui même, et qu'il appelle trop modestement ses « conneries »
San-Antonio : un phénomène dans l'histoire de l'édition, un des plus grands succès du siècle. Le Nouvel Observateur
L'Express
Le Journal du Dimanche
Le Monde
Le Figaro

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Tel quel, elle a attaqué, la veuvasse. Un ton métallique. Tu sentais la toute grande peau d'vache, cette médéme ! La vipère sans pitié qui d'vait flécher ses enn'mis à tout va en leur enjectant la bonne dose de v'nin !

Le grand porte-man, é d'vait l'exciter, la Germaine, car y s'a l'vé pou' venir encore y fout' la main dans l'ogne. Y l'aimait bien, c'bruit d'clapotis qu'é produsait, la Martin, à l'aid' d'sa figasse. Y l'écoutait, l'œil dans l'sirop, comme t'écoutes l'galop d'un canasson, dans l'crespucule. Ça lu titignait l'tympan, le gentil floc-floc de ses méchants doigts dans la moniche à Germaine. Un chien mouillé qui gratte ses puces, tu vois ? La vie, quoi. Moi aussi, j'ai aimé fourgonner la chatoune aux dames, et j'm'en aye pas privé. J'pars content. A c'titre-là, les culs n'ont pas eu d'secrets pou' moi. On s'a compris, eux z'et moi. On a eu d'l'estime, pour nous. Et c'est c'te grande loi du cul qui m'console de disparaître. Toutes les moules du monde qui clapotent aux unissons. Les russes, les ricaines, les albanaises, les luxembourgeoises, les suisses, les allemandes (ces connes), les anglaises (même), les turques, les mongoles, les autres, les nôtres, toutes ! Merde ! Le beau cul rayonnant qui veut tout dire. L'cul pour manar, comme le cul pour pédoque, çui qu'a du poil autour, et çui qu'a seul'ment d'là merde. Le cul d'not' destin, l'cul d'l'humanité qui propage. Et tu voudrais qu'j'aye peur d'crever, entouré d'là sorte, par c't'armada monumentable ? Oh que non !

Vis, Marie-Marie. Aime bien l'cul. La vie, c'est not' présent à tous. Pas présent au sens d'cadeau, mais au sens de tout d'sute. Comme quoi elle est faiblarde, la langue française, bordel ! Il a raison, l'Antonio. Présent et présent : j'te d'mande un peu ! Forfait et forfait ! Un crime et un abonnement mélangé. Et l'reste qui fout l'vertigo à qui qu'examine d'près, comme l'Antonio, dont au sujet duquel la maniaqu'rie est proverbale question d'là langue.

— Donc, a continué maâme veuve Martin Martin, la vengeance a été pour moi une espèce d'apostolat. J'ai eu un triple but : la disparition de mon époux, celle de son odieuse maîtresse et la chute du fils de celle-ci dont Martin s'était entiché au point de l'aider à faire carrière, ce bon à rien lamentable, en le pistonnant, en lui faisant débloquer des crédits, en lui trouvant des financements. Seulement, elle a poursuiville, je ne pouvais agir seule. Je devais demeurer officiellement l'épouse résignée. Alors je me suis mise en quête de « collaborateurs ». Le soir venu, camouflant mes traits, je me suis mise à hanter certains coins chauds. Et c'est dans l'un d'eux que j'ai rencontré Aldo (elle montre son taste-chatte). Avec lui, j'ai trouvé aussi le bonheur ! Il m'a apporté la plénitude physique, ce chou. Il est puissant, Aldo. Il dispose d'une véritable équipe, car c'est un maître du milieu : le meurtre et la drogue sont ses spécialités. Enfin un homme ! Un vrai ! Et non pas une chiffe bêlant des discours ronéotypés pour électeurs dégénérés. Un criminel de grand style, et pas un petit combinard à pots de vins ! Ma vie a une signification depuis que je le connais.

Tout ça, elle disait, la Martin. Et on sentait qu'elle en mouliait d'orgueil, d'ce malfrat qui la calçait si brillamment ! Elle avait toujours rêvé de ça : un dur. Et maint'nant qu'é l'tenait, é s'croilliait la maîtresse d'l'univers, l'enfoirée. Merde, c'qu'les bonnes femmes sont seringues à des moments !

Elle a continué d'm'raconter bien tout l'plan : l'assassinat du mari, l'faux rapete de sa mouflette logée en cachette dans la grande masure de Rueil-Malmaison où Aldo s'était fait engager comme porte-man. Et puis le reste, moi av'c mon flair qui aide leur plan, en somme. Car fallait qu'quéqu'un découvrisse la môme là-bas, et pusse témoigner. La blonde Madeleine, c'est un pote à Aldo, un trav'lo d'Pigalle. En cas d'emmerde, y pouvait s'changer en julot. Et puis qu'est-ce é m'a raconté encore, la pourriture ambulante ? Ah, oui, leur idée d'avoir barre sur moi en kinedappant ma pupille qu'y croillaient qu't'étais ma fille légitimiste. Le fin des fins : y t'ont faite emporter par la Betty Rosier, qu'par la sute Berthe et toi vous pouviez témoigner. C'est Aldo qu'est allé d'mander à la vieille, pisqu'é le connaissait. Il a v'nu d'là part d'son fils. Gé-ni-al, non ? Tout ça… Et l'élégant qu'avait entré dans les belles grâces d'là bonniche, avoir les possibilités d'effacer la mémé su' place à l'instant choisi. Et pis quoi z'encore ? Tout s'brumasse dans ma tronche. Des heures, des heures à t'jacter dans c'micro, ma belle. l'espère qu'mes bobines t'parviendra un jour ? J'ai trouvé une planque pour elles dans la pièce qu'j'me trouve, à Rueil-Malmaison. Pour la frime, comme y savent que j'enrégist', j'ai déconné dans deux aut', rien d'intéressant, et j'les laisse en évidence. Les aut', j'les fourre à m'sure du fure qu'é sont garnies dans l'coffrage du store. Mes collègues, incessamment, fouill'ront tout ici, et comme c'est pas des manches, y les découvrira, et alors j'espère qu'é t'parviendra après qu'l'Antonio les z'eusse éculdorées. Voilà, j'croye qu'ma jactance n'sera pas paumée. J'croye qu'l'bon Dieu permettra d'là trouver. J'ai toujours eu un bol terrib', moi, Béru. A preuve, tiens, quand j'étais dans les Tiralieurs Sénégalais et qu'on allait au bordel, une bande, les aut' morflaient des chaud'-lances, et pas mézigue. J'gardais un zob d'une fraîcheur indiscutab', beau comme d'là légume frais cueillie.

Alors, la vachasse d'Martin, pour t'en r'venir à cett' branleuse, elle finit par m'esposer l'prix d'ton salut, ma môme. Ainsi qu'j'l'avais prévu, elle a chiqué à la rançon. L'Aldo a engourdi du papier à en-tête des productions à Xavier. Il a découpé l'en-tête, parce qu'autr'ment ça serait été trop poussé. Et, su' la machine d'là production, y l'a tapé une d'mande d'rançon. Tu voyes qu'j'avais d'viné juste : la Germaine, elle allait détourner la majeurité d'l'héritage à son profit. Et ces jours, elle a tout réalisé au maxi, av'c l'aide du notaire à Martin dont elle a fait part sous l'sot du s'cret d'l'enlèv'ment d'sa fille. La rançon est laguche, ell' me montre : sous son plume, dans une valoche en carton de Prisunic. Elle biche une liasse. Les biftons sont numérotés. Faut qu'j'alle planquer ces talbins chez Xavier, rue des Acacias. A moi d'm'démerdaver pour. Avant, j'dois rédactionner un rapport détalié pour dire tout bien à mes chefs, c'que j'ai découvert : la petite chez la Rosier, la rançon qu'j'aye moi-même portée au barbu sous contrainte qu'y m'ont, lui et sa vieille, kidnappé ma nièce. C'est clair, non ?

Une fois qu'j'aurai filé la fraîche pourrie chez l'fils à Betty et déposé mon rapport moi-même personnell'ment à la grande taule, accompagné d'là Martin dont elle veut s'assurer qu'j'les berlure pas, j'r'viendrai m'mett' à leur disposance, et alors, y t'me rendront. J'téléphon'rai à la maison, et on m'annonc'ra qu't'es rentrée, chérie. Tu m'causeras au bigophone.

J'ergote, tu penses. J'dis qu'est-ce qu'y m'prouve qu'y s'ront réglos et te me rendront une fois qu'j'aurai accompli leurs sales manigances ?

Et l'Aldo m'traite d'enflure. Y m'fait comme ça :

— Ecoute, Gros Cul, si tu fais ce qu'on te demande, il faudra que ta môme le confirme. Notre intérêt, alors, sera bel et bien de la remettre en liberté.

Et j'ai fait c'qu'y m'ont d'mandé, Marie-Marie. J'ai rédactionné un long rapport qu'l'pognet m'en fsait mal, merde, tant j'aime peu écrire. On a t'été l'porter à la Rousse, la Martin et moi. Et, d'vant Poilala qu'était d'permanence d'notte, é f'sait esprès de m'app'ler son sauveur, et d'esclamer comme quoi j'y avais rendu la vie en y rendant son enfant, et qu'é s'foutait de la rançon, vu que la plaie d'argent n'est pas mortelle. Et des conneries encore, bien qu'le brigadier Poilala, qu'j't'ai causé par allieurs, s'rappelasse nous deux. Ce veau m'a d'mandé comment ç'allait chez moi, tout ça, et j'ai répondu joilieus'ment, d'mon ton l'mieux naturel. Ensute, on a été rue des Acacias où qu'avait personne chez Xavier, vu qu'y s'était rendu au ch'valet d'sa mère morte, l'barbu. J'ai t'entré chez cézigue grâce à mon passe spécial qu'est une invent'rie d'l'Antonio, ce con, qu'a un chou terrib' quand y veut. J'ai planqué l'artiche dans la boîte d'fer marquée « farine », su' un rayonnement d'sa cusine. Voilà.

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