Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

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Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

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On se regarde, le Noirpiot et moi. On ignorait que la dame allait à la pelouse. C’était pas indiqué dans son pedigree ; probable qu’elle se montre discrète.

— Comment se nomme cette charmante personne ?

— Francine ; c’est ma manucure.

— Et elle est jolie ?

— Ravissante. Brune piquante aux yeux clairs.

— Vous raffolez des filles ?

— Depuis toujours. La pension…

Elle a un rire mutin.

— Mais alors votre compagnon avec qui vous partagiez la petite maisonnette des bords de Seine ? Celui qui se fait appeler Igor Makilowski ?

— Serge ?

— Oui.

— Une relation d’affaires, mon cher. Excellente, mais sans la moindre implication sexuelle.

— Quel genre de travail exercez-vous ensemble ?

— Il convoie certaines denrées que j’héberge.

— Vous servez de dépôt à son trafic, en somme ?

— Voilà !

— Trafic de drogue, crois-je savoir ?

— Exactement. La matière première provient d’Orient et nous la traitons sur la Côte. Elle parle avec un certain entraînement. Ce qui est frappant, c’est ce complet détachement dont elle fait preuve. Le Rouquin reste le roi incontestable de la pharmacopée policière. Cette truande meurtrière de grande envergure est enjouée comme un faon dans une forêt domaniale. Moralement, elle gambade !

Je reprends :

— Il vous était en tout cas très attaché. Devenir le complice de plusieurs meurtres dénote combien il avait foi en vous.

Elle rit de plus belle :

— Mettons qu’il avait grand besoin de moi ; ça stimule les bonnes volontés.

— Il y a longtemps que vous aviez décidé d’éliminer votre pseudo-père ?

— Depuis la mort de ma mère.

— Il faut dire qu’il s’est ignoblement comporté avec elle, après avoir découvert qu’elle avait un amant.

— Un monstre. Il l’a brimée, ruinée, séquestrée…

— Et gravement mutilée avec ses molosses sauvages dressés à tuer.

— Ah ! vous l’avez appris ?

— J’en suis indigné. Je conçois cette rancune qui s’est développée en vous ; pendant des années, vous l’avez mitonnée à feu doux. Dites-moi, cet appareil placé dans une marche de l’escalier ?

— Une invention soviétique, mon cher, faite pour provoquer le cancer.

— Ça a été le cas, je crois ?

— Assez rapidement, ce misérable a été atteint par la maladie.

— Mais ça n’a pas suffi à votre vengeance ?

— Vous plaisantez ! Des années durant, je l’ai laissé aux prises avec le vilain crabe. Il m’arrivait de prendre de ses nouvelles téléphoniquement, pour avoir le privilège de l’entendre geindre et appréhender la mort.

— Si on en arrivait à la plus diabolique de vos idées : les loups ?

Rire de joie triomphal.

— Il a voulu tuer maman en la faisant dévorer par deux fauves. Elle n’a réchappé que par miracle à ses blessures. Ensuite, sa vie fut un calvaire. Elle était défigurée, ses cicatrices la torturaient. En ai-je mis du temps à organiser l’agonie de cet infâme salaud !

— Louer la masure des bords de Seine, installer chez le vieillard un système de phonie capable d’amener l’enregistrement de hordes de loups dans son pavillon, ça c’est de la persécution savante, ma chère amie. Mais pourquoi les nuits de pleine lune ?

— C’est par l’une de ces nuits-là qu’il a tenté de faire égorger ma mère.

— Elle n’a pas porté plainte ?

— Il l’a menacée de dévoiler à l’opinion publique la liaison qu’elle avait avouée par écrit. Elle était d’un milieu où le scandale constitue la pire des tares. La pauvre âme a préféré subir ses tortures en silence plutôt que de voir sa réputation ternie. Ce sont des réactions qu’on ne comprend plus guère aujourd’hui.

— J’ai appris, tout récemment, que son amant, donc votre père, était mort d’un accident de la circulation, dans des circonstances bizarres qui ne furent jamais bien établies.

Elle opine :

— C’est ce misérable qui l’aura supprimé, n’en doutez pas. Il a passé sa vie à assumer sa vengeance.

— Et vous, la vôtre ! ne puis-je m’empêcher de lui faire remarquer.

Je me sens étreint par une perfide langueur. Unique dans ma carrière, les mecs : l’enquête d’un agonique ! Si j’en ressors, faudra que j’écrive tout ça. L’Antonio en délabrance, en exténuance, en mourance, qui patouille encore dans une enquête, parce qu’il l’a prise à cœur et qu’il veut coûte que coûte la terminer avant de jouer cassos. Edifiant, non ?

— Quel machiavélisme, dans cette famille, soupiré-je, prenant mes deux potes à témoin.

— C’est le moins qu’on en puisse dire, appuie le Mâchuré.

— Dans le fond, fais-je à la femme, il aurait tellement pu être votre géniteur.

Réflexion malencontreuse car la voilà qui s’hermétise, son regard se fait dur comme du granit.

— Non ! crie-t-elle. Vous ne savez pas ce que vous dites !

Fissa, je sors les aérofreins :

— C’était une mauvaise plaisanterie.

— D’un goût détestable.

— Pardonnez-moi, madame.

Ça l’amadoue sans doute car sa figure se décrispe, comme l’anus d’Alexandre-Benoît Bérurier pour, avec un vent de force quatre, jouer les premières mesures des trompettes d’ Aida .

— C’est donc vous qui avez procédé à l’exécution de ce triste salaud ?

— Et je m’en vante !

— On a retrouvé dans la bicoque du bord de Seine les accessoires ayant servi à défigurer, puis dépecer votre pseudo-père : cagoule, gants à griffes d’acier, combinaison de mécano, drap destiné à protéger le sol du sang résultant de cette exécution. D’ailleurs je comprends mal cette précaution.

— Je voulais emporter avec moi le sang de ce monstre ! Ce drap était un trophée qui me prouvait que ma mère avait été vengée.

Dis, elle serait pas à plat, côté méninges, la belle, l’orgueilleuse Antoinette ?

— Evidemment, lâché-je en grande piteusité.

Un silence plus long qu’un discours de réception à l’Académie. Pour te dire la vérité, je me sens pas bien du tout. Et presque plus du tout ! Un gyroscope, ma tronche. Je la vois double, Toinette. Non : triple !

— Un instant ! murmure Pinuche, il faut que tu boives quelque chose. J’ai sur moi un petit vulnéraire épatant ; il est très fort mais il ravigote.

— Veux-tu que je prenne le relais ? me propose Jérémie.

— Non.

— Jusqu’au bout, hein ? grommelle-t-il.

Le breuvage de La Pine me file une traînée de feu dans la corgnole. J’ai la sensation qu’on me nettoie le tube digestif au lance-flammes.

Un illusoire coup de fouet, certes, mais un coup de fouet ! Alors je reprends :

— Lorsque vous avez eu accompli votre tâche dans la chambre du vieux, quelqu’un a surgi à l’improviste : son neveu Jean-Baptiste, le séminariste. Vous ne vous y attendiez pas. En apercevant le carnage ce garçon a détalé. Vous vous êtes lancée à sa poursuite. Il s’est réfugié chez les voisins pour réclamer de l’aide. Là, vous l’avez tué. Puis ça a été le tour de la pauvre femme qui habitait ce pavillon, ensuite celui de son époux paralysé. Pas de quartier. Il y a eu probablement quelque bruit sur l’avenue car vous vous êtes sauvée par le jardin, laissant un lambeau de votre combinaison après la grille.

Je continue de parler. Ce sont des réflexions que je me fais à moi-même.

— Plus tard, vous êtes revenue avec l’auto et avez chargé le cadavre du neveu dans le coffre.

Je me ressaisis, lève la tête et mes yeux croisent ceux de la meurtrière. Il se fait entre nous une surprenante connivence. On dirait qu’elle est satisfaite de ma démonstration ; presque soulagée que je l’eusse si totalement démasquée.

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