Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le pétomane ne répond plus»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

Le pétomane ne répond plus — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le pétomane ne répond plus», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Aux goguemuches, ma vieille Pine. Il paraît que cela arrive même à des gens mieux nantis que moi.

Frustrée de sa colère par mon indifférence, la Crindebide s’emporte dans son antre aux fortes senteurs pharmaceutiques.

Je l’interpelle alors qu’elle va relourder :

— Si vous rapinez la chose à ma mère, chérie, je ne vous emmènerai pas dîner chez Lasserre à ma sortie, ainsi que j’en avais l’intention, et ne vous baiserai pas après le dessert, comme je le fais régulièrement avec les dames qui acceptent mes invitations ! Vous avez eu l’occasion d’admirer mon membre : je vous laisse mesurer le manque à jouir que ça représenterait !

Le claquement sec de la porte salue mon impertinence.

Jérémie se marre à plein râtelier. Pinaud, imperturbable, sort un gros clope papier maïs qui doit dater de la bataille de la Marne.

Comme dans mes moments de défaillance, je m’emporte à dache, ne plus penser. Un malade, dans une chambre proche, fait clamer sa téloche qui m’apprend tout sur les mérites de la lessive « All Clean » qu’enlève les taches vérolantes de la vie, et sans bouillir, ce qui me laisse froid, si je puis dire. Toujours nous briser les roupettes avec leur pub de chiasse ! Je l’ai aperçu, le voisin de piaule : on dirait un vieil hareng à reflets verts, au regard pareillement enfoncé et confit. Tu peux me dire en quoi ça peut l’intéresser, la lessive « All Clean », ce moribond ? Ben non : vaille que vaille, il ingurgite sa ration avant d’aller déguster de la racine de pissenlit. On lui lâchera pas la grappe. Et quand on le drivera au boulevard des Allongés dans son pardingue de bois, tout le long du parcours des pubs jailliront des façades bordant l’ultime circuit : « Buvez ceci, Mangez cela, Sodomisez plus à sec ! »

— Qu’as-tu ? me demande l’Ineffable.

Je visionne La Pine d’un œil douanier.

— Pourquoi ?

— Tu as l’air irrité, soudain.

— Ça me fait tarter, avoué-je.

— Quoi ?

— La vie, les autres, moi… Qu’est-ce qu’on est venus foutre sur l’orange bleue ?

Il tire une bouffée (interdite en ce lieu) de sa cigarette antédiluvienne et répond, d’une voix pour évidences :

— Mais, nous sommes venus vivre, Antoine. Vivre ! C’est inappréciable.

Cher gentil ! Bonhomme touché par la grâce et qui prend ça pour de l’eczéma !

Il ajoute, se baissant pour s’emparer d’un paquet enrubanné qu’il avait déposé sous mon lit :

— Je t’ai apporté deux bonnes bouteilles de chez Fauchon : du Bouzy ; ta grosse vache d’infirmière a bien un réfrigérateur où les mettre à frapper.

— La grosse vache n’a pas de frigo pour les voyous ! fait l’ogresse qui entre en brandissant un thermomètre, comme un poilu sa baïonnette.

— Ne vous fâchez pas, chère petite madame, implore La Pine ; je plaisantais. Vous n’êtes pas si forte que cela !

Jéjé en profite pour filer à l’anglaise ; il prétend partir à la recherche d’un taxiphone alors qu’il a un portable en poche. Il veut savoir si les « sommiers » ont déjà trouvé quelque chose à propos de l’amant de Mme Lhours mère.

— Moi, j’ai du nouveau, m’avertit César. Pas sur son amant, dont j’ignorais d’ailleurs l’existence, mais sur la dame elle-même…

Il me sourit béatement. Sourire vide de dentier dans son verre d’eau.

— Il paraîtrait que cette personne a eu un grave accident avant de quitter son époux, reprend la Vieillasse. Ça se serait produit à leur domicile de l’avenue Marie-France Dayot. Une bouilloire qui aurait explosé, selon son mari. Toujours est-il qu’après plusieurs semaines passées dans une clinique, elle est allée habiter chez sa fille au cap d’Antibes et n’aurait jamais réapparu sous le toit conjugal.

Du coup, la nouvelle me requinque.

Tu sais quoi ? J’exulte !

— Pinaud, éminent magicien, tu es au milieu de nous comme la rouge veilleuse d’une église. Ta lumière ne semble jamais forte, cependant elle fait la vérité dans nos affaires les plus ténébreuses. Maintenant tu vas retrouver l’établissement hospitalier où cette digne personne fut soignée. Il me faut tous les détails relatifs à cet accident. Mais embrasse-moi avant de t’en aller, et je me sentirai sanctifié !

Il me tend sa vieille joue trempée de larmes.

25

ŒUF DE FERME

Tu crois, toi, que tu te reposes, dans un hosto ? Zob ! ma vache. Y a toujours des gens qui se pointent à ton chevet, soit pour t’apporter des soins, soit pour te montrer qu’ils t’ont en grand amour ou haute estime.

Dans mes moments d’épuisement physique, au cours d’une enquête exténuante par exemple, je me prends à rêver qu’une hernie, un kyste ou autre connerie me force à l’alitement. Je m’imagine dans des draps blancs, un tantisoit rugueux, dans lesquels je pourrais connaître un repos infini avec, de temps à autre, une petite diablesse en blanc venue vérifier ma tension ou m’apporter une potion magique.

Ben je peux t’affirmer que la réalité est tout autre, mon brave. On t’arrache au sommeil à l’heure où blanchit la campagne, on te bricole, t’oint, te pique, te sonde, te lave, te manipule, te supposite l’oignon, te tâtepouls, t’abaisselangue, te tensiomètre, te rectaltouche, t’amphigourise.

Et quand c’est fini, au lieu de te laisser récupérer, on te roule à travers les couloirs jusqu’aux salles de ceci-cela, pour te radiographier tripes et boyaux, te flasher l’intérieur par tranches (cessez de respirer ! vous pouvez respirer !), pipi caca popo. Dites, elles sont drôlement chargées vos zurines. Et ce colombin, vous croyez que c’est de la merde, ça ? Vous en avez déjà vu, des étrons ? Des vrais, bien moulés, appétissants ? Il nous couve un chouf, ce mec, m’sieur le professeur ! Y a du sang dans ses selles ; et du noir, du sang digéré !

C’est la détresse. T’es happé par le « milieu hospitalier » (on peut essayer de prier saint Julien). T’embarques pour des contrées douteuses. Tu dégrades à petit feu, d’une analyse l’autre, d’un cliché l’autre. Te sens partir en couille. En sucette ! L’extérieur se fait improbable. Ton passé n’était qu’un préambule. Ta vraie vie, c’est cette période liquidatoire. L’embarquement pour cimetière. End of haricots. Tu te gaffes que tu sortiras de là les pinceaux en flèche, les paupières baissées, la braguette parfaitement boutonnée. Si t’as eu un petit lâcher de vessie pendant qu’on te saboulait, tant pis ; comme ça, t’auras les couilles au frais en attendant que le petit Jésus te reçoive !

Et puis alors, y a les visiteurs. Qu’échangent entre eux des regards définitifs tout en t’assurant que t’as bonne mine. Les parloteurs pour ne rien dire à qui tu dois rabâcher le comment que tu dors, bouffes et défèques. Faut référer de ton moral. Quoi que t’annonces comme calamités, ils t’assurent que c’est pas grave, que leurs oncle, ami, patron, épicier ont eu « la même chose » et qu’ils courent, depuis, le marathon de Paris.

Un léger bruit.

C’est m’man qui fait retour.

— Tu as des nouvelles du Gros ? lui lancé-je en forme d’accueil.

Son beau visage plein de sérénité me rassure. Silencieuse, elle vient reprendre sa place à mon côté.

— Pourquoi ne me parles-tu pas, ma poule ?

— J’ai prêté serment.

Là, je méduse. Elle joue à quoi, ma vieille dearlingue ? Des cachotteries ! Avec son « grand » ! Ce serait bien la première fois ?

— Tu te fiches de moi, m’man !

— Pas du tout. Mais lorsqu’on donne sa parole à quelqu’un, on est lié par son serment. Avant que je fasse ma première communion, mon papa m’avait déjà enseigné cela.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le pétomane ne répond plus»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le pétomane ne répond plus» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le pétomane ne répond plus»

Обсуждение, отзывы о книге «Le pétomane ne répond plus» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x