Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le pétomane ne répond plus»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

Le pétomane ne répond plus — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le pétomane ne répond plus», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Tout en boutonnant ma limouille, je me tourne vers lui.

— Conduis-moi, là-bas, au lieu de brailler à la manière d’un commissaire-priseur !

Il me regarde de ses gros lotos fluos.

— T’es beau comme du Corneille, soupire-t-il.

23

FUMÉE JAUNE

La maison de l’officier de marine sent de plus en plus le cadavre : une odeur légèrement sucrée qui vous investit à la sournoise.

— Veux-tu que je t’aide à monter l’escalier ? propose mon allblack .

— La rampe suffira.

Plus véloce, il pourrait grimper devant moi ; mais il me sait comme s’il m’avait démonté puis reconstruit. Il n’ignore pas qu’en cet instant d’exception, j’entends piloter moi-même l’opération.

Parvenu au palier, je m’arrête un chouïe afin de récupérer. Si, par mégarde, je deviens très vieux, ce sera ainsi, je le sais. Chacun de mes mouvements constituera un exploit. J’espérerai sans cesse une amélioration qui ne se produira jamais. L’effort le plus quotidien me filera la tremblade et transformera mon guignol en ralenti de voiture déréglé.

— Ça veut jouer ? murmure Jéjé, inquiet.

— Il faut bien !

Je pénètre dans la chambre. D’emblée, elle se dévoile telle que je l’ai vue la dernière fois. Le plumard est en place et rien ne signale qu’il ait été déplacé.

— Ecarte-moi ce catafalque ! bougonné-je.

Mon adjoint s’arc-boute pour pousser et dégage le lit. A l’emplacement qu’il occupait, le plancher est couvert d’une épaisse couche de poussière.

Nous nous agenouillons, lui et moi, de part et d’autre du tapis de saletés duveteuses qui ressemblent à une moisissure exubérante qu’on appelle « des moutons » !

— Ne touche à rien ! dis-je au négus de la Rousserie.

J’examine ce quadrilatère de poussières accumulées. Pas la moindre trace de frottement ! Cela fait songer vaguement à un tapis de neige vierge. Je pose ma main sur le bord de celui-ci. Ma paume et mes cinq doigts s’y impriment comme sur une fiche anthropométrique. La défunte Maria ne devait pas être une dingue de l’O’Cédar.

Le grand primate des Gaules est à mon unisson dans l’enquête. Pige tout au même instant. C’est payant d’avoir bouffé des bananes pendant sa jeunesse.

Il me fait :

Niente , grand ! Cette couche de poussière n’a pas été dérangée depuis le premier septennat du président Mitterrand. Notre pauvre Rouquin a des berlues ; faut dire qu’on l’a trépané…

Force m’est d’en conviendre. Ma position agenouillée me filant le tournis, il m’aide à me relever de ses poignes puissantes et m’installe dans le fauteuil du vieux. Je ferme les yeux.

Tu sais que dans les cas d’extrême faiblesse, ça fatigue de voir le monde. Je ne suis plus qu’un amalgame de sensations confuses. Je me dis que le père Lhours était à cette place, beurré comme un petit Lu, lorsqu’il entendait les loups de la pleine lune. A force, ces sales bêtes le hantaient, devaient lui apparaître dans ses hallucinances de pochard. Ça se mettait à ressembler à des crises terminales de delirium tremens. Au fil du temps, son existence recluse virait à l’obsession, au cauchemar. Que lui faisait-on payer de si grave, à ce forban ? Ses tourmenteurs savaient-ils qu’il souffrait d’un chou-fleur en phase finale ? Voulaient-ils qu’il expie avant de périr de « sa bonne mort » ?

Quelque chose d’indicible, d’obscur, m’assure que je tiens le « bambou », dirait Béru — le disparu.

Mon instinct de flic « SAIT » que je ne me trompe pas et que l’on a voulu tuer Martin Lhours avant qu’il ne meure ! Le tuer seulement pour qu’il n’ait pas droit à ce que les braves gens appellent « sa bonne mort », je te répète.

Tout a une raison, une logique, y compris les actes les plus fous. Si on a créé pour le retraité une fantasmagorie aussi élaborée, c’est qu’il y a une raison valable à la base.

Mais laquelle ? Quand je le saurai, j’aurai la clé de l’énigme.

On se penche sur moi. Je sens une ombre et une odeur forte. Soulève mes stores. Jérémie est là, appuyé des deux mains aux accoudoirs de mon siège. Il me montre au moins cent dents éclatantes, des dents de piano.

— Je te réveille ?

— Je ne dormais pas : je réfléchissais.

— En ronflant ?

— Je n’ai jamais ronflé.

— Y a un commencement à tout. Peut-être cela provient-il de ton poumon fané ?

Et brusquement sa bouille hilare devient sérieuse.

— J’ai une bonne nouvelle à t’apprendre, camarade directeur.

J’entrave illico.

— Tu as déniché les trucs dont parlait le Rouillé ?

Si, signore ! Ils se trouvaient dans une chambre voisine apparemment désaffectée. Et le plus bœuf…

— Buffle ! corrigé-je, par marotte.

— Je vois que tu vas mieux, tes boutades à connotation raciste reviennent au galop ! Dans le fond tu es un Lepéniste qui s’ignore ! Donc, le plus buffle, c’est que Mathias avait tout laissé en état, sans rajuster la lame du parquet.

— Ce qui prouve formellement la haute incompétence de cette vieille pédale de Miborgne ! Il ne se sera même pas donné le mal d’explorer en détail toutes les chambres !

Je vais pour me pencher sur la latte enlevée, mais le tournicoton me rebiche d’importance et je suis sur le point de basculer en avant toute. Le primate des savanes me retient in extremis afin de me piloter jusqu’à un nouveau fauteuil, voltaire celui-là. Après quoi, il place une chaise devant moi, pour me servir de table, et va ramasser le contenu de la placarde. Celle-ci recelait les objets ci-après : un immense portefeuille d’arrière-grand-père, un étui de daim contenant un objet lourd, une barre d’or de dix kilos, une enveloppe de papier kraft assez rebondie.

— Par quoi commence le Sherlock Holmes au poumon composté ? s’enquiert le camarade Y a-bon.

En guise de réponse, j’ouvre l’étui de daim et le renverse. Une superbe rivière de diamants choit sur le cannage du siège. Point n’est besoin de se visser une loupe d’horloger dans le vasistas pour réaliser qu’il s’agit de cailloux authentiques.

— Ça vaut une soupe, un truc pareil ! bavoche le Mâchuré.

— Plus ! enchéris-je. Tu le proposerais à mes amis de chez Cartier, ils choperaient la danse de Saint-Guy.

Poursuivant mes investigations, je déchire sans vergogne l’enveloppe. Elle contient une dizaine de photos en noir et blanc, déjà anciennes, qui représentent un homme et une femme nus en train de s’expédier au septième ciel en port payé. Les multiples phases d’une troussée à grand spectacle se trouvent résumées sur ces images : turlute et minette préalables, enfourchement cosaque, levrette au long cours, bavouillage à la langoureuse, coït pyramidal et écrémage final récolté à la menteuse caméléonesque ! Un complet, quoi ! Le couple a dû s’en payer une vraie tranche d’anniversaire ! L’ultime photo le représente k.-o. sur le plumard, comme désarticulé par la furia amoureuse.

Je repasse en revue la troussée. La femme est jolie, pleine d’une grâce vaguement désuète. N’a pas du tout la frime à grimper au chibre avec fougue, encore moins à sucer des asperges. L’homme, quant à lui, manque un peu de romantisme ; mais un mâle en pleine fornique en conserve-t-il ? C’est un grand blond, avec un torse d’athlète et une biroute de bonne prestance, le genre de queue que tu peux emmener dans le monde sans complexes.

Je retourne les images. Chacune comporte au dos la même annotation : Adèle Lhours, née de Magonfle, avec Gérard de Barrayage, le 11 avril 1946 .

En silence, je passe le reportage au Noirpiot.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le pétomane ne répond plus»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le pétomane ne répond plus» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le pétomane ne répond plus»

Обсуждение, отзывы о книге «Le pétomane ne répond plus» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x