Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

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Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

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Alors bon, le voici dans ma chambre, flanqué de Mordosse, officier de police également, facile à identifier par les malfrats car il porte sur le cou une tache de vin dont la découpe est exactement celle de la presqu’île de Singapour.

— Comment vous sentez-vous, monsieur le directeur ? demande mon confrère au pot défoncé.

— Comme une bite molle, mon cher. Où en êtes-vous de l’enquête ?

— L’homme sur qui vous avez tiré est dans un état critique, proche du coma profond.

— Vous avez percé sa véritable identité ?

— Pas encore ; jusqu’à plus ample informé, il se nomme Igor Makilowski. Mais le service d’Identification est dessus. Voici plus d’un an, il a loué la bicoque où vous l’avez débusqué. Il y venait une fois par mois environ, d’après les voisins éloignés.

— Pour les nuits de pleine lune, précisé-je.

— Vous croyez ?

— J’en suis certain. Après ?

— Ce type avait apporté dans la masure un petit poste émetteur relié au logis de Lhours par le collecteur d’eaux usées qui passe sous son pavillon.

— Je l’avais découvert, merci.

Le principal qui a du pot et qui s’en sert, réprime une grimace amère.

— Savez-vous également où est le récepteur ?

— Vous allez me l’apprendre.

Satisfait, il déglutit avant de révéler. Mal lui en prend car son coéquipier le coiffe au poteau :

— Dans le coffrage d’une vieille horloge de bois désaffectée qui se trouve au salon, juste sous la chambre du vieillard.

Le preneur de rond pousse une frite comme sur la pub célébrant le produit salvateur contre les règles douloureuses, tu sais ? T’as toujours deux portraits de la même gerce. Le premier représente la malheureuse pendant ses ragnagnas, l’autre la même après sa cure « d’Armoisan », radieuse et prête à se laisser tirer par l’employé du gaz ou le facteur des paquets postaux.

— Exact, monsieur le directeur, confirme-t-il. Nous avons auditionné la bande, vous ne devineriez jamais ce qui s’y trouve enregistré.

— Des hurlements de loups, dis-je nonchalamment.

Là, il jette l’éponge, le collègue. Je l’écœure à s’autodégueuler.

— Si vous savez tout ! marmeluche-t-il.

— Hélas non, le rasséréné-je. Qu’est devenue la gonzesse qui se trouvait avec lui ?

— En fuite.

— Vous ne savez rien d’elle ?

— Pas encore.

Optimiste, avec ça !

— Vous ignorez qu’elle a failli vous tuer ?

— Voilà qui est nouveau. Expliquez.

— Quand vous avez tiré sur son compagnon, elle s’est approchée de vous, un pistolet à la main. Comme elle allait presser la détente, quelqu’un surgi de l’ombre, s’est interposé et a essuyé les balles qui vous étaient destinées.

— Qui ? lancé-je dans un cri capable de faire se fendiller les vitres de l’hosto.

— Une ravissante Espagnole, répond ce fumelard, heureux de réaliser qu’il me désespère. Une fille nommée Interjection…

« Attendez, elle a un nom de famille à épisodes ; il faut que je le cherche sur mon carnet… »

21

PAGNE DE NOIR (bis)

Too much !

Que de fois, seul dans l’ombre à minuit demeuré, me suis-je dit et répété ces deux brèves syllabes britannouilles. Too much ! C’est plus éloquent que « trop ». Je les entends d’ici, les ratiocineurs : « Toujours pareil, avec l’Antonio. Dès qu’il a une héroïne intéressante, il faut qu’elle disparaisse ! »

Tu crois que c’est de gaieté de cœur, dis, Poubelle ? Tu t’imagines qu’un plaisir sadique me pousse à éradiquer les gentilles qui longent mon destin ? Peau de zob, va !

Cette môme de fortuité, je la sentais. Je ne l’aurais pas épousée, mais entretenue comme un vieux beau entretient une danseuse. Me serais forgé une « existence en marge ». Elle était faite pour me jouer Back Street , la délicieuse. Elle serait devenue mon jardin secret. J’aurais même tu son existence à Féloche. On serait partis en vacances dans des contrées lointaines ; nous nous serions vus plusieurs soirs par semaine, et puis…

Et puis rien. Elle m’a sauvé la vie en offrant la sienne ! Vachement mélo, mais sublime. J’aurai connu ça, moi, Antoine : une fille qui se précipite pour me protéger, me sauver.

— Vous semblez très éprouvé, monsieur le directeur, fait « Plein-les-miches » ; j’aurais peut-être dû vous taire cette nouvelle ?

Ne réponds rien. Regarde le siège où était assise m’man à l’arrivée de mes confrères. Il est vide : m’man a mis les adjas pour nous laisser entre draupers.

— Comment savez-vous ça ? je murmure.

— Quoi ?

— Que la petite Espanche m’a sauvé la mise ?

— Elle a survécu plusieurs heures et a pu relater les faits. Elle vous avait suivi, poussée par un pressentiment.

Un chariot passe en grinçant dans le couloir. L’existence se poursuit, stoïque. Un jour, faudra bien que tout ça change ! Alors les diplodocus réapparaîtront sur la Terre ; puis les montagnes s’aplatiront pour s’en retourner sous les mers et nous serons enfin peinards !

— Vous m’avez dit n’avoir aucune trace de la femme ?

— Aucune.

— Il y avait une voiture devant la bicoque, une Saab 900 décapotable, immatriculée dans les Alpes-Maritimes. J’ai appris son numéro. Mais avec ma blessure à la tronche, je ne l’ai pas conservé en mémoire. Tout ce dont je me souvienne, c’est qu’il comportait plusieurs « 9 ».

Il possède un petit magnétophone de poche qui lui sert à emmagasiner des notes. Il y consigne mes renseignements concernant la tire.

Puis il dit une chose pas conne, ce gros con :

— Ce qui m’intrigue, c’est l’enregistrement qu’on balançait dans la maison du vieux : des hurlements de loups, un point c’est tout. Ils devaient avoir une signification, non ?

— Très juste.

— La nuit de la pleine lune, des loups ! Il y a une sorte de message là-dedans, vous ne croyez pas ?

— Sans doute.

Il sent que je reste marqué profondément par l’annonce de cette mort.

— Nous vous fatiguons, monsieur le directeur. Voulez-vous que nous vous laissions ?

— Je tiens à poursuivre cette conversation. Le vieux a été inhumé ?

— Hier matin.

— Vous avez assisté à ses funérailles ?

— Non, mais j’y ai envoyé Mordosse.

L’adjoint intervient.

— Je n’ai jamais vu funérailles plus maigres, déclare-t-il. Il n’y avait au cimetière que la fille du défunt et sa belle-sœur, la mère du séminariste assassiné.

— Vous me racontez ces deux dames ?

— La fille porte une cinquantaine pimpante. Belle femme, jolie, même très élégante. Il était clair que seul son devoir l’avait amenée là car elle ne paraissait pas du tout émue.

« L’autre, la belle-sœur, est beaucoup plus âgée. Sous ses voiles noirs, elle avait l’air de jouer une tragédie antique. Elle se sert d’une canne car elle est déhanchée. Au sortir du cimetière, elles se sont séparées avec un minimum d’effusions. »

— Vous avez questionné ces dames ? demandé-je à Miborgne.

Prends-du-rond n’aime point trop que je me mêle de son turf. Désormais, l’enquête c’est lui. Et moi, je suis devenu un témoin. Pourtant, il lui faut se soumettre à la hiérarchie ; alors il ravale ses humeurs.

— J’ai eu une conversation avec la fille. Elle n’a rien pu m’apprendre pour la bonne raison qu’elle ne voit plus son père depuis des années. Pourtant, à travers ses dires, il appert qu’elle le considérait comme un sale bonhomme. Je lui ai raconté l’histoire de l’enregistrement des loups ; elle ne comprend pas à quoi il rime. J’ai également mis l’accent sur une vengeance probable. Il est rarissime qu’on assassine un vieillard avec un pareil raffinement dans l’horreur. Elle m’a dit que son père avait eu un passé orageux, voire mouvementé.

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