Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

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Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

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— Et le vieillard, comment le jugeait-elle ?

— Elle le trouvait mauvais. Elle se signait lorsqu’elle parlait de lui. En fait elle avait raison et son mauvais pressentiment s’est révélé fondé puisqu’elle a été tuée par cette maison !

Nous nous taisons. J’ai maintenant son sein gauche dans ma main droite. Si tu savais combien il est doux et tiède. Un auteur plus con que moi (il en est, je te fournirai des noms) ajouterait qu’il palpite comme un oisillon apeuré, ou une autre pauvreté du genre. Quand tu les lis, t’as envie de prendre un paratonnerre en guise de tabouret !

C’est joyce. De le caresser, ce tabernacle de velours, me réconforte. Il renaît, Ernest. Sa belle tête casquée veut absolument sortir de sous les draps pour avoir sa part de gâteau.

La jolie chérie, je peux plus feindre la nonchalance. L’instant de s’arracher masque et slip est arrivé. On joue franc-jeu. L’attire contre moi. Pourvu qu’elle vienne pas me bêler des « mais qu’est-ce que vous faites ! » ou autres « c’est pas sérieux », comme la plupart des gnères quand elles sont entreprises ! Cette attitude d’acceptation protestataire est si glandue que j’en ai dégodé parfois. Une gourdasse, de temps en temps, si elle est salope, avec les poils pubiens fournis, je fais l’impasse. Mais dans les cas d’exception, quand ta viande ébullitionne.

Seconde après seconde, j’appréhende une jactance fumelle, dévastatrice de bandaison. Ici, Dieu soit loué, rien à craindre. Elle consent avec une grande simplicité, voire émotion, de se laisser renverser sur la belle carouble écossaise des Sébastien.

Alors je me place sur le côté, en réprimant une douloureuse grimace. M’est avis que si je m’embourbe la suave Ibère, je passerai directo du panard ardent au coma dépassé. Une tringlette, dans mon état, doit engendrer des perniceries irrécupérables.

Mais tu vas voir combien elle est complètement superbe, Interjection : au lieu de faire pattounes en l’air, elle se met face à moi, contre moi. Sa bouche vient chercher mes lèvres et sa menotte mon big mandrin moustachu.

Elle a tout pigé, tout accepté.

Merci, Seigneur ! Je m’en souviendrai au moment de douiller le denier du culte !

18

NAVETS BLANCS

Les instants impérissables, on les devine en les vivant. On sait qu’ils ne vous abandonneront jamais tout à fait, qu’on les conservera, la vie durant, tel un talisman, et qu’ils joueront un rôle indéfini dans notre existence, à des moments particuliers.

Malgré mes souffrances, je lui ai fait l’amour avec toute la frénésie dont j’étais capable. Elle m’a fait l’amour également. Pourquoi attribue-t-on à l’homme seul cette faculté ? Quand il est total, qu’il procède réellement du don de soi, il est fatalement bicéphale et bisexuel.

Je ne raconterai pas notre farouche étreinte. Celles que je narre avec une louche complaisance ne représentent que des coups de bite. Ici, rien de pareil. Il s’agit d’une passion intemporelle à laquelle l’âme participe autant que le corps. Mais à quoi bon te faire chier avec ce lyrisme de copilote ? Ce qui est vraiment grand, tout comme ce qui est vraiment bas, reste intransmissible.

Nous nous aimons.

Point à la ligne.

Et c’est un instant d’absolu.

Point final.

Tu sais quoi ?

J’ai faim. Ça m’est venu pendant l’amour, comme dirait Simone Veil qui s’est gourée de train aux dernières présidentielles (mais la vie est encore plus longue que ma queue, et les erreurs d’aujourd’hui préparent les réussites de demain).

Interjection reste prostrée sur le lit, la jupe retroussée au-dessus du ventre, le slip accroché à son pied droit et le top roulé en corde à son cou. Avait-elle un soutif ? Le mystère reste entier ! Si c’est le cas, il a été englouti par le tumulte du pageot en délire.

Je me lève sans bruit pour gagner la fenêtre. La Seine rutile, à quelques mètres. Au ciel, une Lune gibbeuse se laisse dériver à travers des nuages mal fagotés. Il semble qu’un petit vent incertain passe la main dans la tignasse des platanes. Je mate sur ma gauche et aperçois le pavillon de feu Martin Lhours. Plus que jamais, il a un côté « maison du crime ». Je suis certain de le trouver, tel qu’il m’apparaît présentement, dans une revue spécialisée, avec, en médaillon, le portrait de l’officier de marine.

Titre envisageable : « Le Mystère du pavillon maudit ». Je respire l’air de la noye aussi profondément que mon éponge perforée me le permet. Des senteurs aquatiques me parviennent, mêlées à celle, légèrement gluante [5] Une odeur gluante ! t’exclameras-tu. Oui, te confirmerai-je, avec un bras d’honneur en prime. , des peupliers bordant les rives. Je me teste en esquissant quelques pas dans la piaule. L’édifice vacille mais tient bon.

— Vous voulez bien m’aider à me rhabiller ? demandé-je à Interjection, laquelle, remise de la secousse tellurique que je lui ai infligée, suit mes faits et gestes d’un œil ébloui d’admiration et de gratitude charnelle [6] Si tu trouves que j’en ai rajouté, biffe : je ne me rebifferai pas. .

Elle saute du lit, la jupe toujours troussée, les nichebabes à la bade, comme on dit à Bourgoin-Jallieu, le maquillage ravagé par mes goinfreries préalables. J’admire sa grâce indestructible, sa chattoune semblable à la plaie d’un hévéa en cours de production, les cernes de ses yeux qui attestent ma furia gauloise.

Décidément touché par l’amour, je la serre contre moi. Et je lui déclare une chose inouïse :

— Je crois bien que je vous aime, señorita .

Son visage s’enfouit plus fort dans le creux de mon épaule, là qu’un homme sent vraiment le mâle.

On demeure un temps indéterminable, soudés, muets, hors du monde. Comment se peut-il que je me sois mis à ressentir spontanément un amour d’une telle violence pour une inconnue ? Quel sortilège m’enveloppe de ses rets ? disait récemment un équarrisseur de bœufs avec qui j’étais allé à un récital, salle Gaveau.

Est-ce à cause de mon état de faiblesse, de la fièvre, de la douleur qui me tenaille que je suis ainsi la proie de ce fabuleux sentiment ? Que te répondrai-je ? Je ne suis, pareil à tous mes frères humains, qu’une anomalie cosmique ; rien qu’un truc en vie lancé dans l’infini, venu de rien et qui y retourne.

Nouvelle série de baisers qui ont un goût de chatte fraîche. Et puis, avec des soins quasi professionnels, elle me remet dans mes hardes.

— Si vous aviez la force de venir chez moi, je referais votre pansement, dit-elle.

Cette propose me surprend, vu la gravité de ma blessure.

— Vous sauriez ?

— J’ai été secouriste.

On s’embarque à pas comptés. Le duraille, c’est l’escadrin au père Sébastien. Elle m’aide en me soutenant. La rampe fait le reste.

La gentille Interjection dispose d’une chignole appartenant à son agence, une petite Renault mauve inspirée par l’œuf davantage que par la poule. Je m’y love en souffrant comme un damné. Fouette cocher.

A peine avons nous parcouru cent soixante-six mètres cinquante que je crie :

— Arrêtez !

Interjection pile net, mais je ne suis plus à une bosse près.

— Qu’y a-t-il ?

Je lui désigne un pavillon de meulière dont les proprios sont probablement partis en vacances car il est boutonné de la cave au grenier.

— Amour, vous voulez bien aller extraire de cette boîte aux lettres le prospectus rose qui en dépasse ?

Elle m’obéit, ce qui me vaut d’admirer sa silhouette à la lumière de l’éclairage parcimonieux de l’avenue. Me rapporte le feuillet. J’actionne le plafonnier pour prendre connaissance du texte. Celui-ci n’est pas imprimé, mais rédigé à la main, au moyen d’un stylo feutre.

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