Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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Crois-moi ou va te faire tétaniser la tige, mais il n’est plus là, mon aminche très estimable.

Je l’appelle.

Pas de réponse.

Je repars pour une visite express de la turne : nobody .

« La magie, ça n’existe qu’au music-hall », prétendait-il il y a moins d’une demi-heure. IL AVAIT RAISON ! Il ne croit qu’aux miracles divins, mon négro, pas du tout aux tours de passe-passe. C’est une philosophie défendable.

Mon âme trempée dans mon corps d’airain m’intime de venir à bout de ces mystères à la graisse de télescope géant.

Je me dis :

« Le siège de l’énigme se trouve dans ces deux chambres presque contiguës. Dieu m’est témoin que je les ai inventoriées, sondées, étudiées. »

En pures pertes, comme dit Blanche.

Cent fois sur le métier remets ton ouvrage, a déclaré je ne sais pas quel branleur de mes fesses.

Alors, je tire le lit. Dessous, le plancher est plein de limons mais sans secrets.

Déplace l’armoire, Sana !

Ballepeau. Je ne découvre qu’un pan de tapisserie telle qu’elle fut lorsqu’on la posa.

Le canapé, now .

Re mon cul !

Pas de trappe non plus sous le vieux tapis de la piaule.

Couillesque, non ? dirait l’épouse du Président U.S. qui parle un peu de français.

Je traverse la salle de bains pour gagner la deuxième carrée. J’y réitère mes investigances sans obtenir davantage de succès.

Ne reste que la bath-room , mais elle n’offre pas grande possibilité de planque. Le lavabo est parfaitement scellé dans le mur, le bidet et la baignoire dans le plancher. Quant à l’armoire à pharmacie, elle est si étroite qu’elle ne saurait cacher une issue clandestine.

Qu’y a-t-il encore à examiner ? La douche au pommeau rouillé ? J’ouvre son vieux rideau opaque, jauni, pisseux. Tout est lamentablement banal.

Je m’apprête à déclarer forfait lorsque mon attention est sollicitée par une vétille. Tu sais, faut vraiment être flic d’exception, tel Bibi, pour noter ce détail : l’appareillage de ce sanitaire ancien comporte, comme tous ceux de sa génération, deux robicos : un pour l’eau froide, l’autre pour l’eau chaude. Il en existe un troisième, placé nettement plus bas, et qui paraît moins vétuste. Je le saisis, veux l’ouvrir, en vain : il ne tourne pas. Un ustensile de cette nature, fixe, avoue que ça ne rime pas à grand-chose ?

Encuriosé jusqu’au rectum, je le cigogne avec acharnement. Et voilà qu’en tirant vers le haut, il déclenche un bigntz inattendu. Le tub de faïence se rabat kif une trappe (d’ailleurs c’en est une) et je manque m’engloutir dans un trou noir. Sais-tu ce qui m’épargne le plongeon aux abysses, Narcisse ? Uniquement ce prodigieux instinct de conservation, grâce auquel je continue d’honorer ma carte d’électeur.

Pendant que je tripatouillais le faux robinet, de mon autre main je me tenais à l’un des vrais.

Ce geste m’a été salutaire au moment où le socle a cédé. Il m’a permis une prise d’appui, légère mais suffisante pour soutenir mon bond arrière.

Debout au bord de l’excavation, le guignol en chamade, je considère « le néant ». J’appelle ainsi cet abîme, vertigineux, exhalant des relents putrides.

Un grincement, suivi d’un claquement, le fond de la douche vient de reprendre sa place, tout seul comme un grand.

Ni vu, ni connu.

Plusieurs minutes sont nécessaires pour que je retrouve une pulsion sanguine digne de mes coroners (pardon : coronaires, je me crois encore à Londres).

Eberluage complet de ton San-A. tuméfié.

Ainsi, il avait vu juste, le Mâchuré. Cette crèche est truquée comme le galure d’un prestidigitateur !

Ayant repris un rythme cardiaque valable, je redéclenche la douche trafiquée.

Le trou.

La ténèbre.

— Hooo ! Hoooo ! lancé-je à pleins poumons.

Si on était dans un roman policier, je dirais : « seul le silence me répond ». Dieu merci, tu es en train de te respirer une œuvre littéreuse en parfait état de marche, dans laquelle il y a davantage de cul que de clichés.

Ma loupiote-stylo au mince faisceau ne me révèle que les parois de pierre d’un puits sans fin.

Terrible constatation ! S’ils ont valdingué là-dedans, Bérurier et Blanc sont morts.

Comment auraient-ils survécu à pareille culbute ? Quand tu songes qu’Albert I er, le Roi-Chevalier que je te causais très naguère, s’est tué en alpinismant dans les Ardennes, montagnettes ressemblant à des taupinières, imagine ce que cela aurait donné dans les Alpes.

Que dis-tu, mon Lulu ?

Ç’aurait pas pu être pire ?

Ah ben oui, c’est vrai.

Même en tombant d’une chaise, si tu te tues, t’es mort !

25

Le tub reprend sa place, une nouvelle fois. Mon époustouflance perdure, comme on dit puis dans les books aux miches bien torchées. Je perplexite sauvage. Et Salami ? Lui, s’il est parvenu à pénétrer dans la baraque, en aucun cas il ne lui aura été possible d’actionner le système d’ouverture.

Génie, mais chien !

Brusquement, j’abandonne le terrain et fonce en ville pour y faire des emplettes. Les magasins sont en train de fermer, toutefois j’ai la bonne fortune de trouver une boutique de sport encore ouverte. J’y achète une échelle d’alpiniste, deux fortes lampes aux batteries longue durée, un piolet à manche court, un rouleau de corde et une paire de gants en faux chamois.

Alors que je moule l’endroit, je me casse le pif (ça va achever mon traitement facial) sur Aloïs von de Kall, mon ci-devant antagoniste.

L’Allemand a le portrait dûment rectifié par la rouste que je lui ai flanquée.

Nous restons un instant face à face, indécis, puis pouffons de rire en découvrant nos bouilles saccagées et nos regards ahuris.

Dieu sait, cependant, que je n’ai pas le cœur à me marrer.

Les éclats de notre hilarité font se retourner les passants.

— Monsieur, finit-il par déclarer de sa bouche édentée, je suis heureux de pouvoir vous présenter mes excuses. Étant d’un tempérament excessif, je supporte difficilement les frasques de ma femme. Voilà pourquoi je réagis très mal.

La main qu’il m’offre ressemble à un chapelet de francforts. Je la presse « spongieusement ».

— Désormais, me dit cet homme bafoué, je vous considère comme un ami et vous pouvez me demander tel service qu’il vous plaira.

— Il en va de même en ce qui me concerne, réponds-je avec cette magnanimité dont, à la maternelle déjà, je faisais montre.

— Consentiriez-vous à boire une bouteille de champagne avec moi ?

— Avec joie, mais plus tard. Pour l’instant, cher Aloïs, je suis aux prises avec des difficultés sans nombre.

Spontanément, mon nouvel allié propose de s’engager dans la légion San-Antoniaise :

— Puis-je vous aider ?

Mes yeux croisent les siens : ceux d’un bon type, en fait.

— Vous me tentez…, je murmure, rêveur.

Il me presse. Dans ma mouscaille de l’instant, j’accepterais l’assistance du nonce apostolique, s’il me l’offrait.

— Je serais heureux de pouvoir m’employer pour vous, certifie ce cousin issu de Germains.

Commak s’est faite notre alliance. Devant la pharmacie Gueulrance dont les gros bocaux à l’ancienne nous nimbaient de clartés rouges et vertes.

En cours de route, j’ai résumé à cet homme qui, très naguère, voulait ma mort, l’essentiel de nos tribulations, en passant toutefois sous silence le cadavre de son compatriote dans la cheminée. Aloïs poussait moult interjections d’origine bavaroise.

Je le guida à la « maison des morts » (aurait dit Dostoïevski) et l’entraînis jusqu’à la « douche fatale ». Actionnis le robinet du bas, ce qui lui découvrit l’orifice du puits.

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