Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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Je m’y reprends cent fois.

Plus ? Ça se peut.

Mais tu sais où je finis par arriver ? Oui : à mes fins !

Le voici à l’équerre. J’accomplis des prodiges de contorsions et d’agilité, histoire de le bloquer avec ma cuisse. Dès lors (comme dit Jacques), je peux scier l’extrémité de mes liens.

Ténacité !

Persévérance !

Volonté !

Que pourrais-je encore ajouter ?

Plus rien, dis-tu ? Ça suffit ?

Bon, laisse-moi t’apprendre qu’au bout de quatre minutes d’efforts, ma main est libérée !

Là, je vais changer de chapitre pour que tu aies le temps de m’admirer.

22

Ça y est ?

Ton bain de saint siège est fait ? Tu l’as admis que je suis le first ? Le better ?

En ce cas je poursuis. Chien qui court après sa queue ! Remarque, moi je ne cours jamais après la mienne puisqu’elle m’attend en subissant, trop souvent, l’inexorable loi de l’attraction terrestre.

N’à mesure et fur que du temps passe, je guéris tout a la fois de mon étourdissement et de mes liens.

La canot tomobile ronfle toujours régulièrement, par contre, le mouvement du trafic fluvial se calme.

Pas besoin d’être grand éclair pour piger ce qui m’attend. Les scouts du père Flow naviguent vers un coin désert du fleuve nonchalant pour attacher deux gueuses de ciment à chaque bout de mon sac et me balancer dans la sauce. Ils doivent avoir un endroit à eux pour évacuer les gêneurs. La lenteur de la Tamise est propice à la formation d’étangs et autres bras morts.

J’attends à l’intérieur de mon suaire de grosse toile, non sans l’avoir fendu de haut en bas pour m’en dégager complètement le moment venu.

Mes noirs pressentiments m’ont largué, et Dieu sait cependant que ma situation reste précaire.

Je ne veux pas te faire un cours à répétition sur les mérites de l’Opinel, nonobstant, il est bon que tu saches qu’il est pourvu du cran d’arrêt le plus simple qui se puisse imaginer : une virole à faire pivoter à la naissance du manche et la lame est bloquée ! De couteau de poche rural, il se trouve promu poignard (si tant est qu’il s’agisse là d’une promo).

Le ronron du moteur baisse de rythme. Je perçois des frôlements soyeux contre la coque. Aucun doute, le barlu pénètre dans une étendue de roseaux. Tiens-toi prêt, mon Antoine, pense que la moindre fausse manœuvre te serait fatale. Les gaz sont coupés. L’embarcation continue de courir sur son tu sais quoi ? Oui, erre !

S’immobilise.

Une bâche isole l’habitacle. Une main la fait coulisser. Deux mecs pénètrent dans le roof , sans doute courbés biscotte la basseur du plaftard. L’un se place à ma tête, l’autre à mes pieds, ainsi qu’il sied en pareille circonstance.

Alors là ! là, mes chéries, vous ne seriez pas peu fiertes [11] Ben oui, fiertes ; si t’es pas content, introduis-toi du contondant in the fion ! .

Au moment où les forbans me soulèvent, mon corps décrit un arc de cercle consécutif à mon poids. Fatal !

J’attends que ces messieurs m’aient évacué de l’habitacle pour tenter mon va-tout. Voilà qui est fait. Vas-y, l’homme ! Souvent, papa m’appelait « l’homme », tellement il était fier d’avoir procréé un garçon.

La ruade du mec Sana est simiesque (dirait le Mastard pour sismique). Le julot me coltinant par les agacins est projeté en arrière, tandis que l’autre lâche prise. J’ai si dûment préparé mentalement ma manœuvre qu’elle s’opère comme au cinoche à partir de la vingt-troisième prise. Je jaillis du sac éventré kif Lazare de son linceul. Mon Opinel serré dans la main droite (à la voyou), j’ai une détente de Jaguar (pas le gros minet, la KJR à injection). Vlahouhou ! Le coup de ya est net, d’une telle violence que ce couteau pour casse-croûte tranche la gorge du type d’une portugaise à l’autre !

Et tu sais quoi, Benoît ? Le type en question n’est autre que le meurtrier de ma tendre Irma ! Tu ne vas pas prétendre que la justice immanente n’existe pas !

Étrangement, au lieu de calmer ma rancune, la vue de l’égorgé ne fait que l’attiser.

— Crève ! lui dis-je. Crève, et prends ton temps !

Ce louche réflexe vengeur libéré, je m’occupe de l’autre gonzier.

En l’occurrence dire que je m’occupe de lui est un euphémisme, vu que l’individu, en chutant à la renverse contre l’un des plots de ciment prévus pour mon immersion, s’est éclaté la base du crânibus. Ça s’appelle faire philippine, non ?

Je suppose que c’est nerveux. Toujours est-il que je m’assieds sur le plat-bord et me mets à rire comme un congrès de bossus. Je regarde gargouiller l’assassin de ma gentille consœur. Il a les yeux exorbités et un râle caverneux s’échappe de son larynx sectionné.

Me distingue-t-il encore ?

— T’aurais dû rester devant ton verre de Guiness ! lui lancé-je quand s’apaise ma rifouille.

Le tueur tué !

Fable !

Je fixe chacun des blocs aux cannes des malfrats et les virgule dans la tisane. Je pige pourquoi ils ont élu cette anse du fleuve cimetière aquatique : ils n’en finissent pas de couler. Leurs carcasses deviennent floues, s’estompent, puis disparaissent complètement. Les joncs serrent les rangs à nouveau. Qui donc pourrait imaginer que deux cadavres reposent en ces profondeurs ?

Des martins-pêcheurs font entendre leurs cris. J’avise un vol triangulaire de canards sauvages.

Une harmonie universelle s’étale sur ce coin d’Angleterre qui me rappelle les traditionnelles gravures représentant des moines britannouilles pratiquant le lancer léger et accrochant leurs prises dans les arbres.

J’étale le sac dont je me suis libéré sur la flaque de sang. N’ensuite je mets le moteur en marche.

Manœuvre délicate, biscotte le foisonnement de plantes. Enfin, je m’extirpe de ce piège végétal et rallie le milieu du fleuve de Sa Grassouillette Majesté. Direction : London.

Ayant dégauchi une gapette marine à ancre dans le vide-poches, je m’en coiffe bas. Plus je passerai inaperçu, plus ce sera confortable pour ma pomme.

Je drive lentement.

La vraie campagne commence à donner des signes de fatigue et finit par le céder à la banlieue. Alors je vogue à la recherche d’un coinceteau peinard où je pourrai abandonner mon barlu sans me faire repérer.

J’avise un endroit rassérénant : une ancienne usine désaffectée. Des murs de brique en ruine, un ponton de ferraille dont ne subsiste que l’armature rouillée. Je m’échoue près de cette désolance qui ressemble à Mme Thatcher telle qu’elle est probablement devenue depuis sa mise à pied.

Le plus malaisé est de pratiquer un trou dans la coque de mon embarcation afin qu’elle coule (sage précaution en ce qui concerne mes empreintes de gitane). Une épave parmi d’autres, ça ne se remarque pas. C’est ce que je me dis chaque fois que je vois une retransmission de séance à l’Assemblée nationale.

23

Nous fûmes de retour à Ostende en fin d’après-midi. Je n’avais pas eu de mal à rejoindre le divin Jérémie, au retour de l’expédition ci-avant décrite, car il attendait, embusqué près du domicile de Flow, dont il avait obtenu l’adresse grâce au numéro de la voiture.

« — Tu aurais pu poireauter longtemps, fis-je-t-il, si ma bonne étoile n’y avait mis du sien. »

Il me répondit avec simplicité qu’il marchait « au pif » et savait pertinemment que j’apparaîtrais bientôt.

Son africanerie, se basant sur des présages de force 5, le lui certifiait. Il avait eu des indices incontournables : premièrement, un chien noir sodomisant un chien blanc ; deuxièmement, une capote anglaise oblitérée gisant dans un square ; troisièmement, la rencontre d’un homme-tronc tenant un parapluie. Toutes choses indiscutables dans le langage des « signes ».

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